menu du dernier symposium de l'Association belge des hôpitaux. Ces deux principes - «l'obligation imposée à des professionnels de ne pas révéler à des tiers des informations recueillies dans l'exercice de leur profession» et «le fait de s'assurer que l'information n'est seulement accessible qu'à ceux dont l'accès est autorisé» - sont complémentaires. Or, dans la vie quotidienne des institutions de soins, le devoir de discrétion reste l'objet de transgressions fréquentes. Les exemples sont, selon le Dr Florence Hut, médecin chef du CHU Brugmann, légion. «La présence et l'identité des patients sont communiquées sans vrai contrôle à des tiers, les observations cliniques sont discutées sans retenue lors des tours structurés mais aussi dans les couloirs et dans les ascenseurs, il arrive que des rapports médicaux et des protocoles non cryptés circulent sur papier libre, par courriel ou sur Internet, et les rumeurs sur les membres du personnel eux-mêmes soignés dans l'hôpital diffusent à la vitesse de la Plusieurs réglementations (Code pénal, Loi sur les droits des patients, Loi sur la protection de la vie privée, Règlement du travail, Code de déontologie médicale, Code de déontologie des praticiens de l'art infirmier, Règlement vie privée des hôpitaux) sont autant de garde-fous pour les professionnels des soins de santé. L'existence de ces textes légaux n'est cependant pas la panacée. Il faut s'astreindre à une véritable auto-discipline pour ne pas succomber à la curiosité mal placée, ou pire, mal intentionnée. D'autant plus que les échanges par courriel et la consultation informatisée des dossiers médicaux bousculent les habitudes de communication. Celle-ci est plus rapide, spontanée, voire débridée. «Le respect du secret professionnel et de la confidentialité est une tâche ardue, sans fin», prévient Florence Hut. initialement. Le gouvernement a décidé de réaliser 370 millions d'euros d'économies dans ce secteur en 2013. Sont visés les dépassements d'honoraires de certaines spécialités, la biologie, la radiologie, la dialyse, les dépenses pharmaceutiques dans les maisons de repos... En outre, L'Absym regrette que le corps médical soit la seule catégorie professionnelle à perdre une partie de son indexation. Pour le GBO, le prélèvement de 82 millions d'euros sur les honoraires des médecins en raison des dépassements dans certaines spécialités est une «mesure provocatrice» de la part des autorités. La Mutualité socialiste Solidaris pointe, elle, l'absence d'initiatives nouvelles. A l'heure de boucler ce journal, soit une bonne semaine après la présentation du budget 2013 à la presse, les groupes de travail ne s'étaient pas encore mis d'accord sur les « notifications », c'est-à-dire la fixation des mesures techniques qui permettront d'atteindre les économies annoncées. En outre, la réunion du Conseil général de l'Inami, qui devait également finaliser ce budget, a été reportée à une date ultérieure non déterminée. Le Cabinet Onkelinx espérait pouvoir disposer d'une note budgétaire complète pour la fin du mois de novembre. Dans ce numéro, le Spécialiste vous présente les grandes lignes de force du budget 2013 et les commentaires des syndicats médicaux et des mutuelles. Nous vous donnons rendez-vous sur notre site internet (www.lespecialiste.be) pour prendre connaissance des mesures d'économies dans le détail. Là où se cachent généralement les mauvaises surprises. Vincent Claes réforme fiscale aux besoins financiers des hôpitaux cardiovasculaire mise à jour Windows 8? tactiles |