incidents CV se produit sous l'influence de différents facteurs de risque, personnels et environnementaux, modifiables ou non, qui interagissent parfois de manière multiplicative. «L'objectif est donc de réduire le niveau de risque global. Si la cible ne peut être atteinte pour un facteur de risque, le niveau de risque global peut être abaissé en agissant plus fermement sur les autres FR» (Pr Guy De Backer). partir des résultats d'essais randomisés contrôlés montrant qu'une réduction de la valeur d'un biomarqueur s'assortit d'une diminution de l'incidence des événements cadre de la communication avec le patient et contribuer à son adhérence thérapeutique. Ces valeurs cibles sont fonction du niveau de risque (Tableau 3). Les objectifs lipidiques concernent également l'Apo B (respectivement < 80 et < 100mg/dl) et le non-HDL-C (respectivement < 100 et < 130mg/dl) chez les patients à risque élevé ou très élevé, mais aussi les triglycérides et le HDL-cholestérol. en charge d'une hypertension artérielle, du diabète et/ou de l'insuffisance rénale, ainsi qu'une amélioration de paramètres liés au mode de vie sont également fondamentaux. Alors qu'un traitement médicamenteux adéquat peut réduire la mortalité et charge globale incluant des modifications comportementales peut plus que doubler l'efficacité de la prévention» (Pr Y. Carpentier). «Les quatre piliers d'un mode de vie protecteur sont: l'absence (ou l'arrêt) du tabagisme, le contrôle pondéral, une alimentation saine, et une activité physique régulière.» (YC) ne se fait que lorsque l'indication est clairement justifiée en fonction de critères précis établissant le risque d'accident CV. En effet, le traitement est prévu pour une longue durée, souvent pendant toute la vie du patient. En Europe, plutôt que de traiter tous médicaments, les recommandations sont de déterminer la valeur de LDL-C à atteindre en fonction du degré de risque du sujet (valeur- cible); on opte alors pour le traitement le plus susceptible d'atteindre cet objectif, qui est alors nécessairement associé à des adpatations du mode de vie». (YC) les médicaments pour lesquels la preuve d'efficacité est la plus solide, non seulement en prévention secondaire mais aussi en prévention primaire. L'action principale des statines est de réduire le LDL-C en augmentant l'élimination des particules LDL (surtout au niveau du foie). Ces molécules exercent aussi d'autres effets protecteurs sur la paroi vasculaire. Par contre, elles n'améliorent que peu la concentration de triglycérides et celle de HDL-C. Les statines sont bien tolérées par une grande majorité de patients (~90%), mais entraînent des effets secondaires chez les ~10% restants (surtout des myalgies et des altérations des enzymes hépatiques, mais parfois d'autres complications plus ou moins préoccupantes); la prévalence et la sévérité des effets secondaires est généralement liée au dosage utilisé. Par conséquent, certains patients auront besoin de traitements alternatifs ou en combinaison, pour atteindre les valeurs-cibles des différents lipides sanguins.» (YC). «Selon un rapport du KCE (2011), le taux secondaire dépend largement du type d'événement CV. Il atteint 76,8% après un infarctus myocardique mais est beaucoup plus bas après un événement cérébrovasculaire. C'est également le cas lorsque l'âge du patient dépasse 69 ans. Toujours selon le KCE, un an après l'événement CV, le taux d'utilisation des de couverture" des patients en prévention secondaire s'améliore donc progressivement - il était de 34% en 2003 - mais reste globalement insuffisant. Il apparaît également que la vaste majorité (91,7%) des nouveaux utilisateurs de statines sont en prévention primaire» (VL). existant entre les recommandations de l'ESC et les modalités de remboursement des statines édictées par l'Inami. Il invite donc explicitement l'Inami à travailler en collaboration la BSC et le BLC afin d'adapter ces modalités de remboursement en fonction des connaissances médicales les plus récentes. 2. Choisir la cible thérapeutique du taux de LDL-C. 3. Prendre en compte éventuellement d'autres cibles thérapeutiques (cholestérol élevé» avec une dyslipidémie combinée. - Inclure et accroître les apports en acides gras omega-3. - Réduire les apports en sucres simples (càd à index glycémique élevé, qui - Favoriser les céréales complètes (les fibres favorisent le développement d'une en faisant la part belle aux légumes et aux fruits, ainsi qu'aux poissons et à l'huile d'olive, avec des apports protéiques et caloriques contenus et une consommation modérée de vin. Ce modèle peut servir de base pour développer des types d'alimentation répondant aux goûts et aux habitudes culturelles (ou religieuses) de chacun.» (YC) dans la prévention cardiovasculaire primaire et secondaire. La sédentarité est associée à un risque cardiovasculaire que certains estiment comparable à celui du tabagisme. Par contraste, la protection apportée par une activité physique régulière peut équivaloir à celle d'un traitement médicamenteux. Or, depuis des années, la tendance dans notre société est de réduire les efforts physiques. Il est essentiel d'habituer les enfants à la pratique d'un sport et de ménager le temps, les infrastructures, et l'encadrement favorisant les nombreuses formes d'exercice physique.» soins de santé estimés à 2.374.817.000 euros (Belgique, 2009). réduire la mortalité et la morbidité de 30 à 35%, une prise en charge globale incluant des modifications comportementales peut plus que doubler l'efficacité de la prévention.» |