literie, auxquelles s'ajoutent les vêtements de travail de quelque 3.500 personnes. Enfin, notre hôpital possède son propre service de surveillance, dont le développement a été couplé à un système de contrôle d'accès. un gestionnaire des services facilitaires? des soins, il importe tout d'abord d'avoir des affinités avec la sphère des services aux personnes, qui n'a évidemment rien à voir avec une entreprise technique. La souplesse est également une qualité indispensable, tout comme les capacités de gestion financière et une bonne compréhension de la structure des coûts. Le gestionnaire doit être en mesure de mettre rapidement en place une structure organisationnelle et d'évaluer les compétences requises à un niveau donné. En fait, il doit être un généraliste disposant de connaissances suffisamment approfondies pour orchestrer correctement le travail et coacher son équipe... et, surtout, il doit être un bon gestionnaire humain. La gestion des services facilitaires, c'est un travail d'équipe qui s'inscrit à l'intérieur d'un vaste mécanisme. Son efficacité est indissociable de la qualité de l'équipe proprement dite et de l'implication de chaque acteur individuel; il faut donc s'entourer de personnes qui ont l'envie et la capacité de porter et de développer des projets, de fortes personnalités qui soient aussi capables de travailler en équipe. Le coaching est également un aspect important: il faut inciter les gens à cultiver et exploiter leurs capacités, à développer leur confiance en eux, à apprendre à persévérer. Des programmes de formation adaptés seront donc mis au point en collaboration avec le département des ressources humaines. projets que vous avez réalisés? hôpital est une problématique extrêmement complexe, car cela recouvre aussi bien l'entretien de zones critiques (comme les salles d'opération et les chambres des patients) que celui des bureaux, des cabinets de consultation et même des parkings. La gestion du nettoyage est centralisée: le personnel n'est pas rattaché à un département donné, mais reçoit ses instructions directement du service d'entretien. Chaque zone de l'hôpital fait les procédures et les moyens à utiliser sont définis avec le «client». Les critères d'hygiène sont repris dans les procédures de travail, en concertation avec le service en charge de l'hygiène hospitalière. qui assure l'encadrement du personnel, élabore et gère les horaires et se charge du contrôle de la qualité; le travail proprement dit est scindé en plusieurs zones, placées chacune sous la responsabilité d'un chef d'équipe. est assuré par notre personnel interne; pour les autres espaces, nous avons recours à l'outsourcing. Les équipes envoyées par la société externe sont toujours encadrées par un même responsable (également rattaché à la firme); de notre côté, nous nous chargeons du suivi des prestations horaires, de contrôler la qualité de leur travail et de vérifier qu'elles utilisent bien les méthodes adéquates. cadres de 3 à 4 ans. Lors de l'adjudication, nous rédigeons un cahier des charges détaillé et nous demandons aux candidats de nous fournir une offre précise et transparente, des références et des preuves de leur expérience dans le secteur des soins. Enfin, si une société européenne veut poser sa candidature, nous exigeons qu'elle ait une filiale en Belgique et qu'elle recrute aussi ses travailleurs dans notre pays. nettoyage d'environ 30.000m², les 70.000m² restants étant gérés directement par nos soins. de la surveillance a été pour nous une donnée complètement nouvelle. Un hôpital devrait normalement être un lieu sûr; au début des années '90, nous avons toutefois été confrontés à une vague de vols de véhicules et même de larcins dans les murs même de l'établissement. Nous avons alors fait appel à une firme de sécurisation externe, qui a commencé par réaliser un audit dont les conclusions et recommandations ont été rassemblées dans un document détaillé une sorte de feuille de route qui est d'ailleurs encore et toujours d'actualité. Cela nous a permis de déterminer où il était nécessaire de fermer, de compartimenter, de prévoir des procédures... La firme a par exemple identifié pas moins de 58 portes donnant accès à l'établissement; la première chose à faire était évidemment de les pourvoir de nouvelles serrures et de s'assurer que les clés ne circulent plus de manière incontrôlée. Cette décision a représenté un grand changement pour les personnes qui avaient l'habitude d'entrer et sortir par la porte la plus proche de leur poste de travail; nous avons donc dû être très attentifs à la communication avec notre propre personnel. de manière à pouvoir fermer certaines sections, comme la consultation ou l'hôpital des enfants, passé une certaine heure. Les travailleurs ont encore accès à l'ensemble des zones, mais leur présence est enregistrée par le biais d'un badge. surveillance: tout en respectant la loi sur la protection de la vie privée, celles-ci permettent d'enregistrer des images du parking et d'autres zones cruciales. Cette mesure a déjà à elle seule un effet préventif, et les séquences peuvent en outre être transmises à la police en cas d'incident. service de sécurité, qui emploie actuellement 8 personnes. Nous avons sauté le pas lorsque le ministre Demotte a décidé de soutenir la création d'équipes de surveillance dans les hôpitaux afin d'y prévenir la criminalité: ou moins et de les former, le coût salarial était subsidié. Cette équipe interne est complétée par les employés d'une firme extérieure, ce qui nous permet d'assurer une surveillance 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Les travailleurs externes sont globalement un peu plus âgés et leur savoir-faire nous apporte un bel équilibre; la combinaison des deux approches nous a néanmoins permis de réduire sensiblement notre budget gardiennage. projets au programme? au point pour la construction d'un nouveau bloc médico-technique et, en corollaire, pour la rationalisation du plan de tout l'établissement. A l'heure actuelle, les services médico-techniques sont en effet éparpillés un peu partout, ce qui n'est pas sans provoquer quelques difficultés en termes de logistique et de flux des patients; nous projetons donc de construire un nouveau bloc qui regroupera tous ces services. Les salles d'opération, le centre oncologique, la clinique de jour, la dialyse, la stérilisation, etc. doivent devenir une entité connectée au reste de l'hôpital, ce qui devrait faciliter la circulation du matériel, des patients et des services. Nous nous efforçons de tout uniformiser. L'entrée se situerait au niveau de la polyclinique, de manière à gommer le dénivelé entre celle-ci et la section hospitalisation; au départ du hall d'entrée, il y aurait alors une véritable «rue» qui traverserait le bâtiment de part en part. seconde chance de construire notre hôpital en nous appuyant sur l'expérience et les connaissances acquises pour éviter les défauts de la structure antérieure. Le projet de construction proprement dit est porté par une équipe très jeune. d'équipe qui s'inscrit à l'intérieur d'un vaste mécanisme. Son efficacité est indissociable de la qualité de l'équipe proprement dite et de l'implication de chaque acteur individuel. de 250 personnes qui oeuvre aujourd'hui à la satisfaction de nos clients; un gestionnaire des services facilitaires dans le secteur des soins est donc avant tout un chef d'équipe. |