cin estime que la télésurveillance est nécessaire pour le traitement d'un Une entreprise fournit les appareils, se charge de la transmission et du support technique et facture ces services au patient au moyen d'un abonnement mensuel. L'entreprise verse une partie de cette somme au médecin géné- raliste et au médecin spécialiste en compen- sation de la supervision et de la réaction aux alarmes de la télésurveillance à domicile. Ce scénario est-il conforme la déontologie? Le Conseil national de l'Ordre des médecins s'est récemment penché sur cette question posée par un médecin. Le Conseil national est conscient de l'impor- tance d'une télésurveillance pour certains patients atteints d'insuffisance cardiaque et a connaissance de l'absence d'un rembourse- que les aspects financiers du système rappor- té ci-dessus sont susceptibles de générer un conflit d'intérêt entre les différents acteurs et que la solution proposée pourrait être contraire à la déontologie. développe, il faudra une révision des modes de financement ainsi qu'une clarification du cadre juridique pour ce type de soins. Le Conseil national renvoie à ce sujet au Rapport 136B du Centre fédéral d'expertise des soins de santé (1). En septembre 2010, le KCE recommandait de ne pas encore rembourser la surveillance à distance des patients porteurs d'un défibrillateur cardiaque implantable parce que «la valeur ajoutée et la sécurité de cette technique ne sont, à ce jour, pas encore démontrées.» «Quoi qu'il en soit, cette technique se déve- loppe et une révision des modes de finan- cement ainsi qu'une clarification du cadre juridique pour ce type de soins seront néces- saires», concluait en 2010 le KCE. Deux ans plus tard, le remboursement de la télésur- veillance pose encore une série de questions. le médecin peut demander lui-même au patient une rétribution équitable du travail presté, à savoir la supervision et la réaction aux alarmes. Il doit informer le patient au préa- et de situations urgentes», recommande l'Ordre. «De son côté, le médecin veillera à ce que l'entreprise prévoie les garanties néces- saires concernant la sécurité biotechnique et l'entretien des moniteurs ainsi que la disponi- bilité permanente des signaux enregistrés.» et cadre réglementaire général, Rapport 136 B. par une entreprise qui procure du matériel de télésurveillance à un patient? L'Ordre des médecins déconseille ce mode de rémunération. santé publique (WIV-ISP), des études menées par ses soins démontrent que la bactérie hospitalière Staphylocoque doré résistant à la méticilline (MRSA) est en train de perdre du terrain et ce, grâce à une approche conjointe des auto- rités concernées. nationaux de référence pour les bactéries résistantes ont réalisé, en 2011, une recherche sur le portage de bactéries résistantes aux antibiotiques chez les personnes âgées. L'étude a porté sur 60 maisons de repos et de soins belges. rie hospitalière MRSA chez les résidents des «MRS» en Belgique a diminué de 7%. La surveillance nationale du MRSA, menée par l'ISP dans les hôpitaux, montre la même évolution favorable. biotiques apparaissent», communique l'ISP. «Une approche globale, tant dans les hôpitaux que dans les autres centres de soins, mais aussi dans la population générale, reste donc indispensable.» il faudra une révision des modes de financement ainsi qu'une clarification du cadre juridique pour ce type de soins. |