biomarqueurs les plus fiables du risque cardiovasculaire (1). Mais le à l'hyperglycémie en termes de risque, tant les comorbidités sont fréquentes (obésité dans 79% des cas, HTA présente dans 63% des cas et dyslipémie dans 70% des cas) (2). Dans ce contexte, bien qu'efficaces, les traitements antidiabétiques classiques n'exercent qu'un modeste impact sur les événements macrovasculaires que l'on peut prédire de manière indirecte par l'extension de l'athérosclérose, l'importance de l'inflammation, la présence d'une rupture de plaque ou d'un phénomène thrombotique. GLP-1 sur le plan expérimental cardiovasculaire qui expriment les récepteurs au GLP-1: cellules endothéliales, cellules musculaires lisses, cellules endocardiques, cellules endothéliales coronaires et, dans une moindre mesure, cellules myocardiques. Il semble logique, dans ces conditions, qu'administrer du GLP-1 ou de l'exendine-4 à un rat chez lequel un infarctus a été induit expérimentalement, favorise la récupération fonctionnelle, tout en provoquant une dilatation des artères mésentériques (3). Toujours sur le plan expérimental, cette incrétine exerce un effet diurétique et natriurétique (4). Mais cet effet ne dépend pas uniquement des récepteurs au GLP-1 (5), mais aussi de la DPP4, dont l'inhibition améliore le pronostic de l'infarctus chez la souris (6). La même expérience a par ailleurs montré que l'inhibition pharmacologique de la DPP-4 chez la souris diabétique améliore sa survie, probablement par activation des kinases de survie intracardiaques. De la même manière, l'administration de liraglutide active les voies de protection chez la souris, chez laquelle un infarctus a été induit artificiellement, de telle sorte que le volume de cet infarctus est réduit, un effet indépendant de la perte de poids (7). Cet effet semble lié à une réduction de l'insulinorésistance, une diminution de l'inflammation cardiaque, une normalisation de l'e-NOS et une réduction de la fibrose induite. incrétines chez l'homme hypoglycémiant, le liraglutide favorise la perte de poids (8), ce qui est le cas également pour l'exenatide (9). Ce dernier offre en outre un effet protecteur à long terme (3,5 ans) sur les chiffres tensionnels et sur les paramètres lipidiques (10), au prix cependant d'une légère hausse du rythme cardiaque, dont on ne connaît encore ni le mécanisme physiopathologique (qui pourrait cependant être lié à une augmentation du tonus sympathique), ni l'impact sur le plan cardiovasculaire (8-10). Ce résultat n'est pas étonnant quand on sait que le GLP-1 améliore la fonction endothéliale chez le diabétique de type 2 (11), tout en améliorant la natriurèse chez l'homme obèse insulinorésistant (12). La sitagliptine n'est pas en reste, car elle permet une réduction des chiffres tensionnels chez le non-diabétique hypertendu. GLP-1 protège le coeur en ischémie (Figure 1) (14) tandis que l'exenatide a prouvé sa capacité à réduire le volume de l'infarctus (15) et que le GLP-1 améliore la fonction cardiaque chez les patients en insuffisance cardiaque (16). les inhibiteurs de la DPP-4 a suggéré qu'ils permettent une réduction de 31% du risque d'événement cardiovasculaire majeur (17), tandis qu'un essai comparant linagliptine et glimepiride a montré moins d'événements cardiovasculaires sous linagliptine après 2 ans de traitement (18). Outre les éléments cités plus haut, ce bénéfice pourrait être également lié à un effet positif sur l'agrégation plaquettaire, comme cela a été démontré avec la sitagliptine (19), cette dernière augmentant également le taux de cellules progénitrices (20). Toutes ces considérations ont conduit à la mise en route de plusieurs essais cliniques (TECOS pour la sitagliptine, SAVOR-TIMI 53 pour la saxagliptine, LEADER pour le liraglutide, EXSCEL pour l'exenatide), avec la réduction des événements cardiovasculaires pour objectif principal. que l'on se préoccupe de l'innocuité, ou à tout le moins de la neutralité des antidiabétiques. Le point sur les incrétines au niveau cardiovasculaire avec Mansoor Husain (Toronto) et sur le plan métabolique avec Philip Newsome (Birmingham) à l'occasion du 48 r ession (mmHg) r ession (mmHg) dans le cerveau pose clairement la question du rôle de cette incrétine dans la sphère cérébrale en tant que neurotransmetteur (21). Si on a pu démontrer que cet effet est différent selon les zones cérébrales (22), on n'en connaît pas encore la raison profonde. Cependant, le fait que son injection dans la veine jugulaire ou dans la veine porte où se retrouvent également des récepteurs au GLP-1 en font clairement un neurotransmetteur majeur pour la modulation de l'apport nutritionnel (23).» |