peuvent plus parler. Il nous est parfois très difficile de comprendre ce qu'ils veulent nous dire», explique le Dr Bart De Naeyer, qui travaille en radiothérapie et pour 2/10 palliatifs. «Le problème de communication peut être très important à ce moment-là: alors qu'ils parlent de leur douleur, il arrive qu'on comprenne autre chose, quand ce n'est pas le patient lui-même qui a des difficultés à comprendre ce qu'on lui demande». utile pour mieux répondre aux besoins des patients alités en soins palliatifs», considère le Dr Jean-Claude Legrand, Chef de service de Médecine interne et responsable du centre de référence Sida de Charleroi. Jusqu'à présent, l'équipe soignante utilisait des feuilles de papier et un crayon pour communiquer mais certains patients privés de la parole ont également des difficultés pour écrire des mots lisiblement. «Cela ressemble souvent à des gribouillis que nous sommes incapables de lire et cela prend du temps à déchiffrer. Nous nous sommes dès lors inspirés d'expériences dans d'autres pays. C'est ainsi que les infirmiers et les médecins responsables de l'unité ont eu l'idée de développer cet écran tactile. Aujourd'hui, l'usage des tablettes est de plus en plus fréquent mais quand ils l'ont imaginé à l'époque, c'était encore très rare. Il faut dire que la souris, comme les touches de clavier, ne conviennent pas pour nos patients». Le classique iPad ne convenait pas non plus pour ce type de patients nécessitant des appareils renforcés pour éviter la casse, et éviter leur vol (ils sont équipés d'un système antivol). Sans compter que ces écrans doivent répondre à des critères stricts d'hygiène hospitalière pour éviter toute infection nosocomiale. «Nous nous efforçons de dispenser des soins médicaux et infirmiers de qualité en respectant les règles hospitalières, notamment d'hygiène, et en apportant à côté de cela une qualité de vie au patient, d'hygiène: introduire une perruche ou un chat à l'hôpital n'est pas forcément bien vu de la direction de l'hôpital. Cet outil nous semble dès lors un excellent compromis. On n'a en chambre, même si notre idée est bien sûr de le laisser au patient et lui permettre de l'utiliser chaque fois qu'il le souhaite ou qu'il en éprouve le besoin». Cet infectiologue développer, à côté de l'aspect relationnel si important dans un service de soins palliatifs, un tel outil que certains considéreront «froid et technique». «Pourquoi pas?», répond-il. Pourquoi, en effet, la technique n'aurait-elle pas son rôle pour aider au mieux les patients et contribuer à améliorer dans ce cas leur bien-être quand ils sont en fin de vie? 13 cabines de consultations, une salle de réunion, une salle réservée aux actes techniques (endoscopie,...) ainsi qu'un centre de prélèvements. Des appareils d'imagerie médicale (radiologie conventionnelle, échographie) et de densitométrie seront installés prochainement. Rappelons que la Clinique Saint-Pierre d'Ottignies exploite déjà depuis plusieurs années des activités ambulatoires à Louvain- le gestionnaire de la nouvelle polycinique. «Les Cliniques universitaires Saint-Luc souhaitaient depuis longtemps développer une activité médicale à Louvain-la-Neuve, site "historique" de l'UCL», précisent les promoteurs de ce rapprochement. «Un tel développement ne pouvait s'envisager qu'en collaboration avec la Clinique Saint- Pierre d'Ottignies, hôpital situé à proximité de Louvain-la-Neuve, qui possède des hôpitaux, dont les Cliniques Saint-Luc. Un exemple très fort de cette collaboration est le Service universitaire UCL de radiothérapie, une extension du service de radiothérapie de Saint-Luc au sein de la Clinique Saint-Pierre.» La Polyclinique, située à proximité de la Grand place, est accessible du lundi au de l'UCL ont désormais durant les jours ouvrables une offre de soins ambulatoires complète et variée à deux pas de leurs kots. Saint-Luc ont uni leurs forces pour ouvrir la Polyclinique de Louvain- la-Neuve au coeur du campus. Les médecins des deux institutions y tiennent des consultations dans de nombreuses spécialités. sont partis de l'idée du très populaire «tableau magique» utilisé par les enfants et s'en sont inspirés pour les patients en fin de vie. d'hygiène hospitalière pour éviter toute infection nosocomiale. |