parfument de leur bouquet délicat les fruits blancs poudrés de notes épicées. Bouche blanche, de poire et de lychee, qui cèdent ensuite la place à la suavité de la confiture de figue. Dans ce contexte à la fois vif et suave, le poivre blanc vient jouer les trublions, aiguisant le plancher minéral pour mieux le mettre en relief. Le jus des fruits vient le recouvrir en final. de Wellington mais seul le jus de goutte est utilisé. Levuré, le moût fermente en cuve, mais termine sa fermentation alcoolique en barriques de chêne français. Le vin, logé ensuite en pièces non neuves de 300l et 500l, débute son élevage sur lies bâtonnées pendant 60 jours. Après 8 mois et une filtration, le vin est mis en bouteille. poussent sur un coteau ce qui laisse les grappes à un mois avant la vendange, ont permis de conserver une excellente fraîcheur. Le vin affiche un pH 3,02, ce qui est bien plus bas que la plupart des Condrieu qui tournent autour de pH 4. KWV ses variations autour des plantes aromatiques, ses tonalités de cacao à la vanille. Bouche: fraîche au joli volume, une ampleur dans laquelle les tanins soyeux sourdent de jus, celui des baies rouges et noires où se reconnaissent les cerise, fraise, mûre et cassis soulignées d'un trait fumé, poudrées de poivre noir. schisteux du Stellebosch, les Petit Verdot s'y vendangent à la main. Après 2 jours de macération à froid, suivis de 6 jours de fermentation alcoolique avec remontage, le vin passe en barriques pour la fermentation malolactique. L'élevage se fait en barriques de chêne français dont 70% neuves. Vereniging l'Afrique du Sud connut une renaissance de son vignoble après la crise du phylloxéra. Plusieurs variétés très productives furent créer à Paarl une coopérative, la KWV. Celle-ci, regroupant 95% des vignerons, domina rapidement toute la production du pays au point d'en déterminer la politique viticole. Pour endiguer la surproduction, elle fixa les rendements, détermina les prix et encouragea la distillation et le mutage. Son hégémonie dura jusqu'à la fin de l'apartheid. Depuis 1997, la KWV est devenue une compagnie à part entière. Les vins estampillés «The Mentors» en sont le haut de gamme. naissent à plus de 80° de latitude au sud de chez nous. De quoi nuancer le caractère de cépages comme le Viognier ou le Petit Verdot... accompagné d'un lit de légumes crus. Bel équilibre entre les saveurs épicées qui se fondaient dans l'onctuosité du foie, le tout rafraîchi par le vin. Plus simplement, le poisson ou le poulet grillé lui conviennent, ainsi que les plats de viandes blanches à l'orientale. grillée sur mousse de potiron étonne. Plus sauce au poivre ou la pintade habillée d'un barde de lard met en qui, en échange, sublime les épices des plats. de même! Le Pr Serge Renaud, Girondin d'origine et fils de recherche au Canada. Il initia avec le cardiologue polémique Michel de Lorgeril l'essai clinique épidémiologique dit de Lyon. En exposant en 1991 les résultats de cette étude à la chaîne de télévision américaine CBS, Serge Renaud fit connaître au monde entier le «french paradox»: les Français présentent deux fois moins d'infarctus que les Américains et les Anglais, tout en ayant un taux de cholestérol sanguin équivalent, voire plus élevé que ceux-ci. Ces constatations contredisaient directement la théorie communément admise mettant en corrélation directe le taux de cholestérol sanguin avec le risque d'infarctus. Ce paradoxe tiendrait à la consommation modérée et régulière de vin (un à trois verres par jour), courante en France, dont les polyphénols (anthocyanes et tanins contenus dans la peau et les pépins du raisin) ont des propriétés antioxydantes. «Gamin, je me souviens de mon père apportant du vin à un parent alité. J'imaginais des remèdes de bonne femme... Maintenant, je sais qu'il avait raison», se remémorait le vieil homme. Grâce à ses travaux, nous le savons aussi. Merci à lui. deux y sont vendus au prix de 20. |