Liver Disease) et GLP-1: prometteur! de la population générale et 80-90% de la population avec obésité morbide sont en effet concernés (24). Quant à la complication majeure, la fibrose, elle concerne 3,7% des patients avec NAFLD (25). Enfin, en l'absence de toute complication, le risque de décès est multiplié par 1,7 et celui de développer une cirrhose est de 10,8% (contre 0,7%) à 15 ans (24), la cirrhose étant l'une des causes de décès les plus fréquentes chez le diabétique de type 2 (RR=2,52) (26). «Dans ces conditions, et dans la mesure où la pathologie hépatique est liée à une lipolyse périphérique avec lipogenèse hépatique, explique Philip Newsome, plusieurs hypothèses ont été émises quant à la nocivité hépatique des acides gras libres. On évoque le stress mitochondrial avec apoptose de ces mitochondries, la production de TNF-alpha, la peroxydation des lipides inductrice d'une apoptose des hépatocytes... (27), le tout se déroulant selon 3 étapes (Figure 2) (28)». Parmi les options thérapeutiques, outre la perte de poids et l'exercice physique accompagnant nécessairement la prise de metformine chez le diabétique de type 2, la pioglitazone et la vitamine E ont été proposées en cas d'IMC < 27, l'orlistat en cas d'IMC > 27, les analogues du GLP-1 lorsque l'IMC est > 30 et le taux d'HbA1c > 7,5%... (29). rappeler que les récepteurs au GLP-1 sont présents dans les hépatocytes et que l'exendine-4 exerce un effet bénéfique sur modèle murin et in vitro (30). Ce qui semble logique, quand on sait que le GLP-1 réduit la lipogenèse hépatique par activation de la protéine kinase activée par l'AMP, et ce, indépendamment de l'insuline. Il pourrait exercer également une action anti-inflammatoire, en réduisant le taux des cytokines profibrotiques (31). une diminution des taux de transaminases chez le diabétique de type 2 obèse (32). Quand on sait également que les agonistes du GLP-1 réduisent le poids de 2,9kg en moyenne (33), que cette réduction passe essentiellement par une perte de la masse grasse (34) et que les patients diabétiques de type 2 obèses sont majoritairement stéatosiques (35), on ne s'étonnera pas que l'administration de liraglutide puisse réduire de manière significative à court (26 semaines) et à long terme (104 semaines) le taux de transaminases (36). La même remarque vaut pour l'exenatide (37). «Il n'est donc pas étonnant, dans ces conditions, que plusieurs essais cliniques aient été mis sur pied avec ces molécules dans les NASH», conclut Philip Newsome. 1. 2011;301(2):F355-63. 11. Nyström T, et al. Am J Physiol Endocrinol Metab 14. Read P, et al. Circ Cardiovasc Interv 2011;4(3):266-72. 15. Lønborg J, et al. Eur Heart J 2012;33(12):1491-9. 16. Sokos G, et al. J Card Fail 2006;12(9):694-9. 17. Monami M, et al. Curr Med Res Opin 2011;27 Suppl 3:57-64. 18. Gallwitz B, et al. Lancet 2012;380(9840):475-83. 19. Gupta A, et al. Platelets 2012 Sep 5. [Epub ahead of print]. 20. Fadini G, et al. Diabetes Care 2010;33(7):1607-9. 21. Baggio L, Drucker D. Gastroenterology 2007;132(6):2131-57. 22. Barrera J, et al. J Neurosci 2011;31(10):3904-13. 23. Kim D, et al. Regul Pept 2009;155(1-3):110-4. 24. Chalasani N, et al. Gastroenterology 2012;142(7):1592-609. 26. de Marco R, et al. Diabetes Care 1999;22(5):756-61. 27. Parekh S, Anania F. Gastroenterology 2007;132(6):2191-207. 28. Dowman J, et al. QJM 2010;103(2):71-83. 29. Dowman J, et al. Diabetes Obes Metab 2011;13(8):692- 31. Ben-Shlomo S, et al. J Hepatol 2011;54(6):1214-23. 32. Buse J, et al. Clin Ther 2007;29(1):139-53. 33. Vilsbøll T, et al. BMJ 2012;344:d7771. doi: 10.1136/bmj. 35. Armstrong M, et al. J Hepatol 2012;56(1):234-40. 36. Armstrong M, et al. Under review. |