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Le Spécialiste
12-11
5 décembre 2012
www.lespecialiste.be
Les papules et plaques typiques du lichen
plan sont ainsi généralement limitées aux
zones où le mercure a été utilisé (6). On
traite généralement ces lésions avec des
corticoïdes intralésionnels (7).
Réactions
pseudolymphomateuses
Le pseudolymphome ou Lymphadenosis
benigna cutis que l'on peut retrouver
après piqûre d'insecte, acupuncture,
immunothérapie se manifeste aussi
généralement dans les zones pigmentées
en rouge (8). La teinture agit comme un
antigène et engendre la prolifération
de cellules lymphoïdes. On les traite
généralement par chirurgie et laser
(CO2 et Q-switched-532nm) lorsque les
corticostéroïdes n'ont pas donné de résultats.
L'efficacité du laser est probablement liée
au relargage extracellulaires de particules
d'encre, particules qui sont ensuite drainées
par voie lymphatique. Cependant, la
rémission clinique spontanée est la règle
après 2 ans en moyenne (1).
Affections cutanées associées
Le phénomène de Koebner est connu depuis
longtemps. Il n'est donc pas étonnant qu'un
psoriasis puisse se développer sur un tatouage
10 jours à plusieurs années après sa réalisation,
sans association connue avec le type de
pigment (1,10). Quant au lupus érythémateux,
les cas décrits l'ont été essentiellement après
utilisation de cadmium (8).
Un diagnostic parfois difficile
Les tests cutanés sont incontournables, mais
ils réagissent parfois à plusieurs des pigments
considérés de telle sorte qu'il peut être
difficile de savoir lequel doit être incriminé.
Inversement, la négativité de ces tests n'est
pas rare (1, 8, 11). «Enfin, termine Külli Kingo
(Tartu, Estonie), la question de savoir s'il
faut déconseiller les tatouages aux patients
sous immunosuppresseurs est toujours
d'actualité (12). D'autant que l'on sait que des
kératoacanthomes et des mélanomes peuvent
se développer sur ce terrain fragile
(13).»
Dr Dominique-Jean Bouilliez
Références
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2. Mortimer N, et al. Clin Exp Dermatol.
2003;28(5):508-10.
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5. Verdich J. Acta Derm Venereol. 1981;61(2):176-7.
6. Taaffe A, Wyatt E. Int J Dermatol. 1980;19(7):394-6.
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8. Rijlaarsdam J, et al. Am J Dermatopathol.
1988;10(6):518-23.
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11. O'Connor M, Phelan M. Ir Med J. 2012;105(4):124.
12. Soroush V, et al. Cutis. 1997;59(3):111-2.
13. Wolf R, et al. Dermatol Online J. 2003;9(1):3.
14. Brancaccio R, et al. Am J Contact Dermat.
2002;13(1):15-8.
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16. Matulich J, Sullivan J. Contact Dermatitis.
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17. Adatto M, et al. Curr Probl Dermatol. 2011;42:97-110.
18. Jow T, et al. J Cosmet Laser Ther. 2010;12(4):166-9.
19. Kossida T, et al. J Am Acad Dermatol. 2012;66(2):271-7.
20. Ibrahimi F, et al. J Am Acad Dermatol.
2011;64(6):1111-4.
21. England N, et al. Ann Allergy Asthma Immunol.
2002;89(2):215-7.
22. Ashinoff R, et al. Dermatol Surg. 1995;21(4):291-4.
23. Weiss E, Geronimus R. Dermatol Surg. 2011;37(1):97-9.
24. Brauer J, et al. Arch Dermatol. 2012;148(7):820-3.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT :Amlor 5 mg et 10mg gélules 2.COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE : Chaque gélule contient du bésilate
d'amlodipine équivalent à 5 mg d'amlodipine. Chaque gélule contient du bésilate d'amlodipine équivalent à 10 mg d'amlodipine. Excipients : Pour la liste complète
des excipients, voir rubrique 6.1.
3.FORME PHARMACEUTIQUE Gélule. 5 mg gélules : gélule jaune et blanche portant l'impression noire AML 5 sur une face
et le logo Pfi zer sur l'autre face. 10 mg gélules : gélule grise portant l'impression noire AML 10 sur une face et le logo Pfi zer sur l'autre face.
4.1 Indications
thérapeutiques : Hypertension Angor chronique stable Angor vasospastique (syndrome de Prinzmetal) 4.2 Posologie et mode d'administration Posologie
Adultes Pour l'hypertension et l 'angor, la posologie initiale habituelle est de 5 mg de Amlor une fois par jour, qui peut être augmentée jusqu'à une posologie
maximale de 10 mg en fonction de la réponse individuelle du patient. Chez les patients hypertendus, Amlor a été utilisé en association avec un diurétique
thiazidique, un alphabloquant, un bêtabloquant ou un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine. Dans l'angor, Amlor peut être utilisé en monothérapie
ou en association avec d'autres antiangineux chez les patients présentant un angor réfractaire aux dérivés nitrés et/ou à des doses adéquates de bêtabloquants.
Aucun ajustement posologique de Amlor n'est nécessaire lors de l'administration concomitante de diurétiques thiazidiques, de bêtabloquants et d'inhibiteurs de
l'enzyme de conversion de l'angiotensine.Populations particulières Sujets âgés Amlor utilisé à des doses similaires montre une bonne tolérance équivalente chez
les patients âgés et les patients plus jeunes. Des schémas posologiques normaux sont recommandés chez les sujets âgés, mais une augmentation de la posologie
doit être effectuée avec précaution (voir rubriques 4.4 et 5.2).Insuffi sance hépatique. Les recommandations de posologie n'ont pas été établies chez les patients
atteints d'insuffi sance hépatique légère à modérée, la dose doit donc être choisie avec précaution et doit démarrer à la dose effi cace la plus faible (voir rubriques
4.4 et 5.2). Les propriétés pharmacocinétiques de l'amlodipine n'ont pas été étudiées en cas d'insuffi sance hépatique sévère. L'amlodipine doit être débutée à la
dose la plus faible et augmentée lentement chez les patients atteints d'insuffi sance hépatique sévère. Insuffi sance rénale Les changements des concentrations
plasmatiques d'amlodipine ne sont pas corrélés avec le degré d'insuffi sance rénale, une posologie usuelle est donc recommandée. L'amlodipine n'est pas
dialysable.Enfants et adolescents Enfants et adolescents hypertendus de 6 ans à 17 ans. La posologie antihypertensive orale recommandée chez les enfants âgés
de 6 à 17 ans est de 2,5 mg une fois par jour comme dose initiale, qui peut être augmentée jusqu'à 5 mg une fois par jour si la pression artérielle souhaitée n'est
pas atteinte après quatre semaines. Des posologies supérieures à 5 mg une fois par jour n'ont pas été étudiées chez les patients pédiatriques (voir rubriques 5.1
et 5.2). Une posologie d'amlodipine de 2,5 mg n'est pas possible avec ce médicament. Enfants de moins de 6 ans.Il n'existe pas de donnée disponible. Mode
d'administration Gélule pour administration orale.4.3
Contre-indications L'amlodipine est contre-indiquée chez les patients présentant: · Une hypersensibilité
aux dérivés de la dihydropyridine, à l'amlodipine ou à l'un des excipients. · Une hypotension sévère. · Un choc (y compris choc cardiogénique).· Une obstruction
de la voie d'éjection du ventricule gauche (par exemple, sténose aortique de degré élevé).· Une insuffi sance cardiaque hémodynamiquement instable après un
infarctus aigu du myocarde. 4.8
Effets indésirables Résumé du profi l de sécurité Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés en cours de traitement
sont des somnolences, des sensations vertigineuses, des céphalées, des palpitations, des bouffées vasomotrices, des douleurs abdominales, des nausées,
des oedèmes des chevilles, des oedèmes et de la fatigue. Liste des effets indésirables Les effets indésirables suivants ont été observés et rapportés au cours du
traitement par l'amlopidine selon les fréquences suivantes : très fréquent (
1/10) ; fréquent ( 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent ( 1/1 000 à 1/100) ; rare ( 1/10 000
à
1/1 000) ; très rare (1/10 000). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de sévérité décroissante. Leucocytopénie,
thrombocytopénie :très rare, Réaction allergique : très rare, Hyperglycémie :très rare, Insomnie, changement de l'humeur (y compris anxiété), dépression : peu
fréquent, Confusion : rare, Somnolence, sensation vertigineuse, céphalée (en particulier au début du traitement) : fréquent, Tremblement, dysgueusie, syncope,
hypoesthésie, paresthésie : peu fréquent, Hypertonie, neuropathie périphérique :peu fréquent, Trouble visuel (y compris, diplopie) : peu fréquent, Acouphène :peu
fréquent, Palpitations : fréquent, Infarctus du myocarde, arythmie (y compris bradycardie, tachycardie ventriculaire et fi brillation auriculaire) : très rare, Bouffée
vasomotrice : peu fréquent, Hypotension : peu fréquent, Vascularite :très rare, Dyspnée, rhinite : peu fréquent, Toux :très rare, Douleur abdominale, nausée :
fréquent, Vomissement, dyspepsie, troubles du transit (y compris diarrhée et constipation), sécheresse buccale : peu fréquent, Pancréatite, gastrite, hyperplasie
gingivale :très rare, Hépatite, ictère, élévation des enzymes hépatiques * : très rare, Alopécie, purpura, changement de coloration cutanée, hyperhidrose, prurit,
éruption cutanée, exanthème : peu fréquent, Angio-oedème, érythème polymorphe, urticaire, dermite exfoliante, syndrome de Stevens-Johnson, oedème de
Quincke, photosensibilité :très rare, OEdèmes des chevilles :fréquent, Arthralgie, myalgie, crampe musculaire, douleur dorsale :peu fréquent, Trouble de la miction,
nycturie, augmentation de la fréquence urinaire :peu fréquent, Impuissance, gynécomastie :peu fréquent, OEdème, fatigue :fréquent, Douleur thoracique, asthénie,
douleur, malaise :peu fréquent, Augmentation du poids, diminution du poids :peu fréquent,* Évoquant généralement une choléstase Des cas exceptionnels
de syndrome extrapyramidal ont été rapportés.
7.TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ PFIZER SA, Boulevard de la Plaine 17,
1050 Bruxelles, Belgique.
8. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ Gélules à 5 mg: BE148041 Gélules à 10 mg:BE148303 9.DATE
DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L'AUTORISATION A. Date de première autorisation: 07/07/1989 B. Date de renouvellement de
l'autorisation: 08/12/2003
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE 03/2012 / MODE DE DELIVRANCE: SUR PRESCRIPTION MEDICALE
5 mg x 28 gélules
12,00
5 mg x 56 gélules
16,63
5 mg x 98 gélules
25,67
10 mg x 30 gélules
17,51
10 mg x 100 gélules
37,74
L
OEX12F0014479-10/2012
Nouveau:
AMLOR 5 mg x
98
Les tests cutanés sont
incontournables, mais
ils réagissent parfois à
plusieurs des pigments
considérés.
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