est efficace l'origine d'une importante mortalité prématurée. Selon les dernières statistiques disponibles (2005), elles seraient 22% des décès survenant chez les hommes et chez les femmes de moins de 75 ans (données belges). Elles engendrent en outre des coûts en soins de santé estimés à 2.374.817.000 euros (Belgique, 2009). Leur prévention revêt donc une importance réellement efficace, puisqu'on estime qu'elle est l'origine de plus de 50% de la réduction de la morbi-mortalité CV, l'amélioration des traitements rendant compte de 40% supplémentaires. européennes Atherosclerosis Society et la Belgian Society of Cardiology se sont donc associées pour présenter les dernières recommandations de l'ESC en matière de prévention cardiovasculaire. Celles-ci sont disponibles sur le site de la Société Européenne (Eur Heart J 2012;33:1635-1701 accessible via www.escardio.org/guidelines). dernière mouture des recommandations. les patients qui en font la demande, 2) chez les hommes de 40 ans et plus et les femmes de 50 ans et plus (ou en postménopause), 3) lorsqu'(au moins) un facteur de risque (FR) est présent (tabagisme, habitudes alimentaires inappropriées, surpoids, inactivité physique, hyperlipidémie, HTA ou diabète), 4) lorsque des antécédents familiaux de maladie CV précoce ou de FR majeurs (hyperlipidémie ou diabète) sont présents, 5) ou encore face à des symptômes suggérant une maladie CV.» (Pr Victor Legrand) en raison d'une histoire personnelle de maladie CV, d'insuffisance rénale ou de diabète compliqué, ou encore par la présence de FR extrêmes. Néanmoins, chez les patients en prévention primaire, l'estimation du risque se fait toujours au moyen de la table SCORE qui calcule le risque de mortalité CV à 10 ans en fonction des 5 facteurs classiques de risque (sexe, âge, habitude tabagique, pression artérielle systolique et taux de cholestérol total). Une version belge de SCORE a été développée et validée. les 10 ans établi par la table SCORE peut désormais être pondéré par le taux de HDL-C. L'influence de ce dernier est notable. Ainsi, le risque d'une femme non-fumeuse de 55 à 60 ans présentant une TAS de 180mmHg varie de 1,7 à 4,6% pour des taux de HDL-C s'étendant de 1,8 à 0,8mmol/L. Olivier Descamps et al ont établi une table de conversion calculant l'impact du HDL-C sur le risque CV (Tableau 2). prioritaire dans nos sociétés industrialisées. Celle-ci est efficace et évolue avec le temps. Ainsi, les nouvelles recommandations publiées par la European Atherosclerosis Society et la European Society of Cardiology comportent de nombreuses innovations. Parmi les facteurs de risque, les dyslipidémies jouent un rôle majeur, notamment pour ce qui concerne la maladie coronarienne. C'est pourquoi les Prs Yvon Carpentier, Guy De Backer et Victor Legrand s'y sont attardés au cours d'une conférence organisée conjointement par la Belgian Society of Cardiology, le Belgian Lipid Club et la Belgian Atherosclerosis Society. matière de prévention CV. - L'importance des facteurs de risque psychosociaux. - Le rôle (limité) de nouveaux biomarqueurs. - Le rôle délétère du tabagisme passif. - Le rôle de certains comportements diététiques. - Le rôle possible du sous-poids. - L'efficacité des interventions comportementales multimodales. (mg/dl) et/ou réduction 50% si la valeur cible ne peut être atteinte supplémentaire et/ou une atteinte d'un organe cible Insuffisance rénale sévère (GFR: < 30mL/min/1,73m dyslipidémie familiale, HTA sévère...) ni atteinte d'un organe cible Insuffisance rénale modérée (GFR: 30-59mL/min/1,73m |