par le virus de l'immunodéficience humaine ont été diagnostiquées diagnostics en moyenne par jour, ou encore à 107 nouveaux diagnostics par million d'habi- tants. Cette faible diminution, par rapport aux 1.196 cas recensés en 2010 année où le nombre de diagnostics posés avait été le plus élevé depuis le début de l'épidémie - n'est tou- tefois pas significative. L'épidémie ne recule pas», commente le Cabinet Onkelinx. Les données révèlent une diminution du nombre d'infections par contact hétérosexuel ces dernières années: on est passé de 67% des infections diagnostiquées en 2002 à 50% des infections en 2011. A l'opposé, le nombre d'infections diagnostiquées chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HSH) augmente nettement. Elles représentaient 23,5% des infections diagnos- tiquées en 2002. En 2011, ce taux s'élève à 46,6% des infections. Cette proportion est encore nettement plus importante chez les hommes belges, où les contacts homo- bisexuels constituent la voie de transmission dans 82,1% des cas. mie. D'une part, une épidémie parmi la popu- lation des HSH: les infections sont diagnosti- quées très majoritairement chez des hommes de nationalité belge, mais aussi de manière croissante chez des hommes d'autres natio- nalités européennes. D'autre part, une épidé- mie d'infections par contacts hétérosexuels: les infections y sont très majoritairement diagnostiquées chez des personnes origi- naires de pays à haute prévalence. VIH diagnostiquées à un stade tardif restent fréquentes. En 1998, le diagnostic était posé tardivement dans 59% des cas. En 2011, les diagnostics sont encore tardifs dans 42% des cas. «Ce constat est préoccupant car un diag- nostic posé précocement permet une meil- leure prise en charge thérapeutique», com- mente le Cabinet Onkelinx. «Il permet aussi à la personne d'adapter plus tôt son compor- tement, de manière à éviter la transmission de l'infection à son (sa) partenaire.» Réagissant aux chiffres 2011, la ministre Onkelinx a d'un Plan sida, qui permette à l'ensemble des acteurs d'unir leurs forces autour d'une stra- tégie efficace. «Ce plan devra être transversal et impliquer d'autres ministres. Un Plan sida qui ne parlerait pas d'éducation, d'égalité des chances, d'intégration sociale, de lutte contre les discriminations, etc. n'aurait aucun sens.» Laurette Onkelinx souhaite aussi mieux comprendre l'épidémie. Si l'on veut avoir une politique efficace auprès des groupes plus exposés au VIH, il faut mieux comprendre ces groupes. «On ne peut pas résumer la popula- tion des HSH à ce qu'on a coutume d'appeler la communauté gay. La population des HSH est bien plus complexe que cela. Il faut donc être nuancé et se doter des outils pour comprendre ce concept d'HSH. La Belgique manque d'études à ce sujet. Il convient d'y remédier». La ministre demande aux groupes de travail chargés de l'élaboration du Plan de plancher sur ce point fondamental. le dépistage et la prise en charge. Elle estime qu'il faut faire tomber les barrières au dépis- tage pour que le diagnostic soit plus précoce et recourir davantage aux tests de dépistage rapides et décentralisés. Il convient égale- ment réduire les opportunités manquées de dépistage: «il faudra accroître la vigilance des professionnels de santé, en les sensibilisant davantage, non seulement sur le VIH mais aussi sur toutes les autres maladies sexuellement transmissibles.» maladies infectieuses au CHU Saint-Pierre (Bruxelles) a rappelé (Le Soir du 20/11) qu'il a demandé il y a un an déjà que le gouver- nement de la Fédération Wallonie-Bruxelles élabore une campagne de dépistage comme moyen de lutte contre l'épidémie. L'initia- tive de Laurette Onkelinx est un pas dans la bonne direction. tir, dès le départ, une prise en charge optimale et globale. «Cette prise en charge doit impliquer les acteurs médicaux et les acteurs associatifs, dans le cadre de véritables partenariats, sans relation de subordination! Car pour Laurette Onkelinx "traiter le VIH, ce n'est pas uniquement traiter un système immunitaire malade. On traite, avant tout, une personne. Et la réponse doit donc être globale." Dans ce réseau, les personnes séro- positives elles-mêmes doivent être impliquées, et pas uniquement en leur qualité de patient, mais en tant que personne capable d'assumer Cabinet de la ministre. Il y a dès lors de fortes chances que les auto- rités se repenchent sérieusement sur la stra- tégie à mettre en place avant le 1 d'un communiqué sur les évolutions de cette maladie et les défis à relever. (ISP) observe une très légère diminution du nombre de nouveaux cas de HIV diagnostiqués en Belgique mais aucun recul significatif de l'épidémie. Laurette Onkelinx, ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, compte finaliser un Plan sida pour juin 2013 afin de faire reculer significativement l'épidémie. diagnostique décideurs politiques puissent profiter au mieux de son expertise. Il leur propose désormais une « lecture critique d'informations scientifiques pertinentes et fiables». IQWIG, etc. mènent le même genre de recherche que le KCE. Leurs résultats peuvent aussi être pertinents pour les soins de santé belges. Par ailleurs, paraissent régulièrement des articles scientifiques importants publiés dans des journaux avec comité de lecture (British Medical Journal, the Lancet, the New England Journal, etc.) qui peuvent intéresser le public-cible des rapports KCE. De même, certaines décisions prises par des organismes officiels tels que, entre autres, l'Agence européenne des médicaments (EMA), le US Food and Drug Administration (FDA) ou la Commission européenne sont également pertinentes pour la politique belge», souligne le Centre fédéral d'expertise des soins de santé qui, via son nouveau canal de communication, KCE has read for you, fournira régulièrement une lecture critique des publications de ces sources fiables, résumée en moins de trois pages. Une lecture critique et objective? Une question que ne manqueront pas de poser les personnes qui doutent déjà de la totale indépendance du centre fédéral, voire pointent l'instrumentalisation régulière de ses rapports par les autorités. Le premier KCE has read for you est consacré au retrait par la FDA de la procédure d'homologation accélérée du bevacizumab dans le traitement du cancer du sein métastatique. |