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Le Spécialiste
12-11
5 décembre 2012
www.lespecialiste.be
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l'assurance de l'Inami s'est retranché derrière
les recommandations très restrictives du KCE
pour sélectionner les quelques patients qui
pourraient bénéficier d'un remboursement.»
Le Pr Legrand souligne que la démarche pour
obtenir une demande de remboursement
du FSS est particulièrement fastidieuse et
longue. «Officiellement, ce sont les patients
qui doivent introduire un dossier. Dans les faits,
ce sont souvent les médecins qui interviennent
pour compléter le dossier. Ensuite, cette
demande doit être approuvée par le Collège
des médecins-directeurs des mutuelles. Cette
décision prend un certain temps. En tenant
compte de l'expérience que nous avons pour
le remboursement de la brachythérapie ­ qui
avait suivi a peu près la même procédure il
y a une dizaine d'années ­ nous savons qu'il
faut parfois attendre 2 ans avant d'obtenir
un remboursement. Le patient est parfois
mort lorsque sa famille reçoit l'accord de
remboursement. Ce qui n'a pas beaucoup de
sens...»

En outre, Victor Legrand note que le FSS
intervient généralement dans le cadre
de procédure exceptionnelle, suite à des
interventions qui se sont déroulées à
l'étranger. «Peut-on encore considérer comme
"exceptionnelles" 900 interventions qui se
sont déroulées dans 25 centres belges?»
Des moyens financiers limités
Le Pr Victor Legrand considère qu'à côté de
la mesure «protectionniste» de l'Inami,
il est grand temps d'adapter la nomenclature
pour qu'elle puisse prendre en compte le
remboursement de la Tavi. La Commission
des implants examine actuellement une
proposition pour adapter la nomenclature.
«Celle-ci s'inspire des critères qui ont été
proposés par le Comité de l'assurance au
Collège des médecins-directeurs pour le
remboursement via le Fonds spécial de
solidarité. La Société belge de cardiologie, le
BWGIC et la BACTS (Société belge de chirurgie
cardio-thoracique) ne peuvent accepter
que les autorités limitent les indications de
Tavi à celles qui sont proposées par l'Inami
dans la mesure où elles ne correspondent
pas aux guidelines européennes, qui ont été
approuvées par les deux sociétés scientifiques.
D'après ces recommandations, la Tavi est
indiquée dans les cas à haut risque chirurgical
jugé tel par un collège médico-chirurgical. Les
recommandations européennes ne disent pas
que la Tavi est une indication de classe 1A pour
les patients qui ont des aortes de porcelaine.
Ce critère est une invention du KCE.»

Le Pr Legrand estime que l'Inami devrait avoir
l'honnêteté de dire que l'actuelle situation
économique et budgétaire ne lui permet
pas de disposer des moyens suffisants pour
autoriser le remboursement de la technique
selon les recommandations validées par
les société scientifiques médicales et
chirurgicales. «Dès lors, l'Inami devrait
accorder un montant de plusieurs centaines
de milliers d'euros ­ encore à définir ­ afin
de financer ces interventions. Ce budget
serait alloué à plusieurs centres, sélectionnés
par l'Inami. Je crois que tous les médecins
accepteraient cette solution qui tient compte
des recommandations internationales. Dans
des situations de crise, les autorités ne peuvent
pas tout rembourser, mais nous ne pouvons
pas accepter un financement basé sur des
critères qui ne sont pas reconnus au niveau
international.»
Vincent Claes
syc-0
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PRIX PUBLIC :
60x5 mg
97,84
60x10 mg 97,84
DENOMINATION DU MEDICAMENT :
Sycrest 5 mg & 10mg
comprimés sublinguaux. Maléate d'asénapine. INDICATIONS
THÉRAPEUTIQUES :
Sycrest est indiqué dans le traitement des épisodes
maniaques modérés à sévères associés aux troubles bipolaires de type I
chez l'adulte. POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION : Posologie
: Episode maniaque : La posologie initiale recommandée de Sycrest en
monothérapie est de 10 mg deux fois par jour. Une dose doit être
prise le matin et une dose doit être prise le soir. La posologie peut
être réduite à 5 mg deux fois par jour en fonction de l'évaluation
clinique. En polythérapie, une posologie initiale de 5 mg deux fois par
jour est recommandée. Selon la réponse clinique et la tolérance
de chaque patient, la posologie peut être augmentée à 10 mg deux
fois par jour. Informations complémentaires relatives aux populations spéciales : Population pédiatrique : La sécurité et l'efficacité de Sycrest chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Des données limitées de
sécurité sur Sycrest chez les patients adolescents sont disponibles. Une étude pharmacocinétique a été menée chez des patients adolescents. Les données actuellement disponibles sont décrites à la rubrique 5.2 mais aucune
recommandation sur la posologie ne peut être donnée. Patients âgés : Sycrest doit être utilisé avec précaution chez les personnes âgées. Des données limitées d'efficacité chez des patients âgés de 65 ans et plus sont disponibles.
Les données pharmacocinétiques disponibles sont décrites à la rubrique 5.2. Patients insuffisants rénaux : Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'une insuffisance rénale. Il n'y a pas de donnée avec
l'asénapine chez les patients insuffisants rénaux sévères avec une clairance de la créatinine inférieure à 15 ml/min. Patients insuffisants hépatiques : Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'une
insuffisance hépatique légère. La possibilité d'une élévation des taux plasmatiques d'asénapine ne peut être exclue chez certains patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh B) et il est conseillé de prendre des
précautions. Chez les sujets atteints d'une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh C), une augmentation de l'exposition à l'asénapine d'un facteur sept a été observée. Par conséquent, Sycrest n'est pas recommandé chez les patients
atteints d'une insuffisance hépatique sévère. Mode d'administration : Le comprimé ne doit pas être extrait de la plaquette tant que le patient n'est pas prêt à le prendre. Les mains doivent être sèches avant de toucher le comprimé.
Le comprimé ne doit pas être poussé à travers la plaquette thermoformée. La plaquette thermoformée ne doit être ni découpée, ni déchirée. La languette de couleur doit être décollée et le comprimé doit être extrait doucement.
Le comprimé ne doit pas être écrasé. Pour garantir une absorption optimale, le comprimé sublingual de Sycrest doit être placé sous la langue jusqu'à dissolution totale. Le comprimé se délitera dans la salive en quelques secondes.
Les comprimés sublinguaux de Sycrest ne doivent être ni mâchés, ni avalés. Il faut éviter de manger et de boire pendant 10 minutes après administration. Lorsqu'il est utilisé en association avec d'autres médicaments, Sycrest doit être
pris en dernier. Le traitement par Sycrest n'est pas conseillé chez les patients qui sont dans l'incapacité de respecter ce mode d'administration, étant donné que la biodisponibilité de l'asénapine lorsqu'elle est avalée est faible (< 2 %
avec une forme comprimé oral). CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients. EFFETS INDÉSIRABLES : Résumé du profil de tolérance : Les effets indésirables les plus fréquemment observés
pendant le traitement par asénapine sont la somnolence et l'anxiété. Liste des effets indésirables : Les incidences des effets indésirables (EI) associés au traitement par asénapine sont représentées ci-dessous. La liste suivante présente
les effets indésirables signalés lors des essais cliniques et/ou après la commercialisation. Tous les EIs sont répertoriés par classe de systèmes d'organes et fréquence ; très fréquent (
1/10), fréquent (1/100 à <1/10), peu fréquent (1/1
000 à <1/100), rare (
1/10 000 à <1/1 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Pour chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant
de gravité. La fréquence de ces effets indésirables signalés depuis la commercialisation ne peut pas être déterminée car ils proviennent de rapports spontanés. Aussi, la fréquence de ces effets indésirables est répertoriée comme
«indéterminée». Classe de systèmes d'organes : Affections hématologiques et du système lymphatique : Rare : Neutropénie ; Affections du système immunitaire : Fréquence indéterminée : Réactions allergiques ; Troubles du métabolisme
et de la nutrition : Fréquent : Prise de poids, Augmentation de l'appétit ; Peu fréquent : Hyperglycémie ; Affections psychiatriques : Très fréquent : Anxiété ; Affections du système nerveux : Très fréquent : Somnolence ; Fréquent : Dystonie,
Akathisie, Dyskinésie, Parkinsonisme, Sédation, Etourdissements, Dysgueusie ; Peu fréquent : Syncope, Crise d'épilepsie, Troubles extrapyramidaux, Dysarthrie ; Rare : Syndrome malin des neuroleptiques ; Fréquence indéterminée : Syndrome
des jambes sans repos ; Affections oculaires : Rare : Troubles de l'accommodation ; Affections cardiaques : Peu fréquent : Bradycardie sinusale, Bloc de branche, Intervalle QT prolongé sur l'électrocardiogramme, Tachycardie sinusale ;
Affections vasculaires : Peu fréquent : Hypotension orthostatique, Hypotension ; Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : Rare : Embolie pulmonaire ; Affections gastro-intestinales : Fréquent : Hypoesthésie orale ; Peu
fréquent :
Langue enflée, Dysphagie, Glossodynie, Paresthésie buccale ; Fréquence indéterminée : Nausées, Lésions de la muqueuse buccale (ulcérations, vésicules et inflammation) ; Affections hépato-biliaires : Fréquent : Alanine,
aminotransférase augmentée ; Affections musculo-squelettiques et systémiques : Fréquent : Rigidité musculaire ; Rare : Rhabdomyolyse ; Affections gravidiques, puerpérales et périnatales : Fréquence indéterminée : Syndrome de sevrage
médicamenteux néonatal (voir section 4.6) ; Affections des organes de reproduction et du sein : Peu fréquent : Dysfonctionnement sexuel, Aménorrhée ; Rare : Gynécomastie, Galactorrhée ; Troubles généraux et anomalies au site
d'administration : Fréquent : Fatigue. Description d'effets indésirables sélectionnés : Symptômes extrapyramidaux (SEP) : Dans les essais cliniques, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était plus élevée chez les patients traités
par asénapine par rapport à ceux traités par placebo (15,4 % vs 11,0 %). Dans les essais à court terme (6 semaines) dans la schizophrénie, il semble y avoir une relation dose-réponse pour l'akathisie chez les patients traités par asénapine,
et pour le parkinsonisme, il y avait une tendance augmentée avec des posologies plus élevées. Prise de poids : Dans l'ensemble des études cliniques à court terme et à long terme dans la schizophrénie et les manies bipolaires, la variation
moyenne du poids corporel pour l'asénapine était de 0,8 kg. La proportion de sujets ayant une prise de poids cliniquement significative (prise de poids
7 % entre le début et la fin de l'essai) dans les essais à court terme sur la schizophrénie
était de 5,3 % pour l'asénapine comparée à 2,3 % pour le placebo. La proportion de sujets ayant une prise de poids cliniquement significative (prise de poids
7 % entre le début et la fin de l'essai) dans les essais à court terme sur les
troubles maniaques bipolaires était de 6,5 % pour l'asénapine comparée à 0,6 % pour le placebo. Hypotension orthostatique : L'incidence de l'hypotension orthostatique chez les sujets âgés était de 4,1 % comparée à 0,3 % dans la
population de l'étude combinée de phase 2/3. Enzymes hépatiques : Des élévations transitoires, asymptomatiques des transaminases hépatiques, de l'alanine transférase (ALAT), de l'aspartate transférase (ASAT) ont été fréquemment
observées, particulièrement au début du traitement. Autres conclusions : Des effets cérébro-vasculaires ont été observés chez les patients traités par asénapine mais il n'a
pas été démontré une incidence augmentée par rapport à celle qui était attendue chez des adultes entre 18 et 65 ans. L'asénapine a des propriétés anesthésiques. Une
hypoesthésie et une paresthésie buccales peuvent apparaître directement après administration et se dissipent habituellement en 1 heure. Depuis la commercialisation,
il a été rapporté des réactions d'hypersensibilité graves chez des patients traités par l'asénapine, comprenant des réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes telles
que gonflement de langue et de gorge (oedème pharyngé). TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE : N.V. Organon. Délivrance : sur prescription
médicale. NUMERO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE : EU/1/10/640/001-006. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE : 10/2012.
Comprimés sublinguaux 5 et 10 mg
Trouble biPolaire
Un nouvel atout
dans le traitement
de la manie
REMBOURSÉ
A PARTIR DU 1/11
/2012
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l'honnêteté de dire
que l'actuelle situation
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ne lui permet pas de
disposer des moyens
suffisants pour autoriser
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