sentent déjà 553 millions pour le budget 2013. Nous réalisons un expliqué la ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, Laurette Onkelinx, lors de la présentation du budget à la presse. «Mais - et c'est très important à mes yeux - sans toucher aux remboursements pour les patients et sans prendre des mesures qui menaceraient l'emploi dans le secteur.» «L'élaboration d'un budget ne concerne pas uniquement les finances de l'État. Cet exercice influence également, et surtout, le budget des familles», a souligné Elio Di Rupo dans sa déclaration de politique générale, le 21 novembre à la Chambre. «Le Gouvernement est parfaite- ment conscient du fait que les personnes réfléchissent à deux fois avant de dépenser le moindre euro. Même lorsqu'il s'agit de consul- ter pour sa santé un médecin. Certains citoyens permettant de payer la totalité de la facture du médecin et d'attendre le remboursement de la mutualité. Le budget comporte des mesures qui visent la maîtrise des dépenses en santé publique mais ne prévoit aucune augmentation du ticket modérateur et la qualité exception- nelle de nos soins de santé est préservée. En outre, le gouvernement entend soutenir l'em- ploi et améliorer les conditions de travail dans le secteur non marchand: 800 emplois supplé- mentaires y seront créés principalement dans le secteur des soins aux personnes âgées.» réaliser 370 millions d'euros économies dans le secteur de la santé? «En prenant toute une série de dispositions. D'abord en n'utilisant pas la nouvelle norme de croissance prévue pour dans l'Accord de gouvernement. Nous dépense- rons donc 26,328 milliards d'euros au lieu des 26,677 milliards d'euros léga- lement prévus. Ensuite, pour les médicaments, nous allons im- poser une baisse mai prochain (53 millions d'économie: NDLR). Nous voulons aussi arriver à une diminution des volumes de prescription en maisons de repos et de soins (à hauteur de 5 millions) et à une res- ponsabilisation des firmes pharmaceutiques au niveau de leurs actions de marketing.» Le gouvernement Di Rupo prévoit aussi de récupérer 82 millions d'euros sur les dépas- sements d'honoraires de certains médecins constatés en 2012. nomisés, «dans un souci de santé publique», au niveau des examens d'imagerie médicale. Quant au financement des hôpitaux, la prise en compte de l'évolution de certaines charges et l'optimalisation de la dialyse devraient rapporter 25 millions d'euros. Comme pour l'ensemble du budget de l'Etat, certaines initiatives prévues vont être repor- tées. Cette mise au frigo devrait rapporter 84 millions d'euros. l'accord non-marchand 2013. 40 millions de- vraient permettre de créer 545,84 ETP dans le secteur privé et 254,16 dans le secteur public. 75% de ces emplois devraient concer- ner les services soignant des personnes âgées (MR et MRS). 10 millions d'euros supplémen- taires, négociés dans le cadre du contrôle budgétaire de juillet dernier, vont permettre de soutenir le 2 ser les barèmes des aides-soignants. Le gouvernement a décidé de réaliser 370 millions d'euros d'écono- mies dans ce secteur. Celles-ci se concentrent principalement sur les dépenses pharmaceutiques, les dépassements d'honoraires de certaines spécialités, la biologie, la radiologie... Certaines dépenses initialement prévues ont aussi été gelées. get 2013 pour les soins de santé et l'assurance-maladie, le Dr Moens re- touche pas au budget annuel d'un peu plus de 1,1 milliard d'euros dont bénéficient les mutualités. Par contre, les services adminis- tratifs de l'Inami voient leur budget diminuer. Le syndicat médical se déclare davantage préoccupé par les décisions concernant le projet de loi interdisant des suppléments en chambres communes et à deux lits et impo- sant l'obligation du tiers payant social que par les décisions relatives aux économies qui devraient être prises dans le cadre de la Commission nationale médico-mutualiste. groupe professionnel qui doit accepter une réduction d'index: les médecins. La ministre laisse à la Commission nationale médico- mutualiste le soin de déterminer le méca- nisme. «De nouveau dividi ut imperes? Méde- cins généralistes contre spécialistes? Certains médecins recevront un index et d'autres aucun index ou juste un index partiel comme dans l'Accord actuel 2012.» de garde? prime télématique pour les médecins géné- d'euros promis pour les postes de garde. «Cela signifie-t-il que les 8 millions d'euros ne seront plus attribués? Que les postes de garde existants auront des problèmes financiers? Et que les postes prévus ne seront pas envisa- geables?» gouvernement demande aux radiologues de lourds sacrifices budgétaires. En effet, le gouvernement réclame non seulement une partie de leur index, mais également des économies supplémentaires pour 20 millions d'euros. «L'Absym ne peut que conclure qu'il population des effets néfastes de l'irradiation, mais d'une revanche de la part du gouverne- ment. En effet, pour l'année 2012, grâce à notre syndicat, les économies demandées aux radiologues avaient été réduites de 47 millions d'euros à 30,5 millions d'euros.» cadre budgétaire actuel rendent le début des négociations pour un accord médico-mutua- liste 2013-2014 quasi impossible». (une partie) de leur index» déclaration du Budget 2013, il y a un seul groupe professionnel qui doit accepter une réduction de l'index: il s'agit à nouveau des méde- cins», regrette Marc Moens, président de l'Absym. également être économisés, au niveau des examens d'imagerie médicale. budgétaire actuel rendent le début des négociations pour un accord médico-mutualiste 2013-2014 quasi impossible». |