![]() nerveux central (herpès sNC) ont un risque de mortalité de 6% et pas moins de 70% d'entre eux présentent une lésion neurologique irréver sible. Menée par le dr david Kimberlin (pédiatrie, university of alabama at Birmingham, usa) et ses confrères, l'étude de phase iii contrôlée avec placebo a analysé si un traitement suppressif à base d'aciclovir (un analogue nucléosidique pour le traitement des infections au virus herpès simplex) avait un impact clinique sur le développement du sys tème nerveux central chez les nouveaunés atteints d'herpès touchant le sNC (4). au terme d'une période (14 à 21 jours) d'aciclovir par voie parentérale, les nouveaunés souffrant d'herpès affectant le sNC ont été randomisés en deux groupes: une suppression immédiate à l'aci clovir (300mg/m mesuré via le Mental Development Index of the Bayley Scales of infant Development (pour lequel un score plus élevé sur une échelle de 50150 signifie un meilleur résultat de développement neurologique). L'étude révèle qu'à l'âge de 12 mois, les patients du groupe aciclovir avaient un score sur l'échelle Bayley bien supérieur à celui des sujets du même âge du groupe placebo (88,24 c/ 68,12; p = 0,09). Les patients du groupe aciclovir présentaient en revanche davantage de neutropénie (p = 0,09), une valeur qui n'est toutefois pas statistiquement significative. of Women's and Children's Health de l'université d'otago a déclenché des réactions auprès des pédiatres du monde entier (5, 6) (Figure 2). L'essai apporte en effet de nouvelles données et renforce le lien déjà sug géré par le passé entre le manque de sommeil et l'obésité. 244 enfants ont été suivis depuis leur 3 a notamment analysé les paramètres suivants: indice de masse corpo relle, masse graisseuse (kg), masse maigre (kg), activité physique et durée du sommeil (mesurée via accélérométrie), ainsi que les habitudes alimentaires, le nombre d'heures devant la télévision et les facteurs familiaux (notamment iMC maternel, poids de naissance, tabagisme pendant la grossesse), déterminés sur la base de questions aux parents. Les résultats (après correction pour tous les facteurs contribuants) indiquent que chaque heure de sommeil supplémentaire entre 3 et 5 ans est associée à une réduction de l'iMC de 0,48 (iC 95% 0,010,96) et à une diminution du risque d'obésité (iMC 85 taille moyenne à une différence de 0,7kg de poids corporel. en d'autres termes, les jeunes enfants qui ne dorment pas suffisamment sont expo sés à un risque accru d'obésité par lequel la prise de poids (chez les deux sexes) est le résultat d'un dépôt adipeux accru plutôt que d'une accumulation de masse maigre. Les auteurs fournissent plusieurs expli cations pour le lien entre le manque de sommeil et l'obésité: l'obésité; 1. 51. med 2011;365(14):1284-92. study BmJ 2011;342:d2712. |