![]() ou du système intestinal. Cette variété est telle que les experts considèrent aujourd'hui le microbiote intestinal comme un nouvel organe à part entière. Dans ce contexte, c'est avec intérêt que l'on a suivi le 1 internationale qui ont discuté avec divers praticiens de la santé des découvertes les plus récentes et de leurs applications potentielles les plus prometteuses. Résumé de la session plénière du lundi 26 mars 2012*. tion des éléments nutritifs importants pour les fonctions du corps hu- main est réel, il nous protège également contre les attaques externes, par exemple de type virales ou bactériennes. L'intestin est en effet un véritable organe immunitaire: 70% du total de nos cellules immuni- taires s'y trouvent. De plus, il est colonisé par une population de micro- organismes vivants qui constituent une véritable `société biologique' per se au point que la microflore intestinale est à présent considérée comme un nouvel organe. Comprenant au moins 10 1,5 et 2kg, cette population est composée de plus de 1.000 espèces gènes, nous serions donc humain à moins de 0,7%! Il était donc logique que l'on s'intéresse au contenu génomique de ces micro-organismes. Le métagénome du microbiote (ou «microbiome») contient en effet plus de 3,3 millions de gènes, soit 150 fois plus que le génome humain. Ce concept, qui embrasse les notions de communauté microbienne, d'interactions fonctionnelles entre micro-organismes et entre eux et l'organisme ou différents organes (allant du simple commensalisme jusqu'à la symbiose), a suscité la création en décembre 2007 aux USA par le NIH américain d'un vaste projet scientifique dénommé Human Microbiome Project visant à séquencer tous les gènes ou génomes des |