![]() trois raisons peuvent expliquer la rotation des pieds vers l'intérieur: un metatarsus adductus, une torsion tibiale interne Ces troubles rotationnels normal d'observer une torsion tibiale interne jusqu'à 2,53 ans, laquelle se corrige en général spontanément. L'antéversion fémorale est de 40° à la naissance et chute à 15° en fin de croissance. Chez les filles, la rotation se termine vers 9 ans, et 2 ans plus tard chez les garçons. en grandissant. elle se caractérise par une forte diminution de l'exo rotation et une endorotation accrue de la hanche (Figures 4 et 5). Le traitement conservateur des défauts de rotation n'est pas fructueux, à l'exception du metatarsus adductus avant l'âge de 2 ans maximum (corrections par plâtre). il est rarement nécessaire d'intervenir chirurgi calement en cas de troubles rotationnels. si, exceptionnellement, une dérotation chirurgicale se révèle nécessaire, celleci n'est effectuée de préférence qu'après la fermeture des cartilages de croissance. varus/valgus au cours de la croissance. Les jambes en varus (en o) sont généralement d'ordre physiologique avant l'âge de 18 mois. après 2 ans, l'axe varus se mue en valgus (en X), avec un axe valgus maximum vers l'âge de 4 ans en moyenne. L'ostéochondrodystrophie, l'ostéoma lacie comme le rachitisme, la maladie de Blount, les dégâts posttrau matiques ou infectieux des cartilages de croissance et les déviations idiopathiques de l'axe des jambes figurent parmi la longue liste de dia gnostics différentiels pour les déviations de l'axe. une asymétrie, une petite taille, une différence de longueur des jambes, un traumatisme antérieur ou la progression du varus/valgus audelà des âges précités nécessitent des investigations complémentaires. valgus des jambes, comme l'orthèse ou les semelles orthopédiques, sont inefficaces. selon le principe de la guided growth, il est possible de freiner temporairement présentes dans les deux plans, par exemple un varus tibial avec rotation interne, cette procédure n'est d'aucun secours. des membres inférieurs (dLMi); la jambe peut être trop longue ou trop courte. La dLMi peut être stable, progressive ou régressive. L'étiolo gie de la dLMi détermine son évolution. par exemple, un cal vicieux à la suite d'une fracture diaphysaire entraîne un raccourcissement stable après guérison et remodelage, une fracture transphysaire avec stérilisation de la plaque de croissance ainsi qu' une différence de longueur congénitale (notamment due à une hémimélie fibulaire ou une insuffisance focale fémorale proximale) entraînent un raccourcis sement progressif de la jambe. il est essentiel de donner des points de repère aux parents au niveau du suivi et des options de traitement, et ce le plus tôt possible. si la différence totale de longueur de jambe risque de dépasser 2cm, un traitement sera nécessaire. une diffé rence de longueur de moins de 5cm pourra être traitée par un blocage des cartilages de croissance par voie chirurgicale (épiphysiodèse). Bien entendu, le moment de cette procédure doit être planifié avec soin. fiabilité du planning de cette opération. il convient pour cela d'orien ter à temps allongement. 1. tachdjian's pediatric orthopaedics 4th edition 2008 isBN 978-1-4160-2221-3. 2. hip dysplasia. A tool in the diagnosis and quality control of its treatment. orthop ihre Grenzgeb 1994;132(6):512-5. Doi:10.1002/14651858.CD004595.pub2. enfant de 2 ans» paru dans Percentile 17-1 (question) et Percentile 17-2 (réponse), Jean-Philippe Stalens en étant le troisième auteur, et non l'unique comme cela avait été publié. 1011F |