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I
Le Spécialiste est une publication réservée
aux médecins spécialistes et médecins
spécialistes en formation.
Bimensuel
· 21 numéros/an
Tirage:
18.500 exemplaires
Rédacteur en chef:
Vincent Claes
v.claes@lespecialiste.be
Ont contribué à ce numéro:
Geert Verrijken, Dominique-Jean Bouilliez,
Johanne Mathy, Vincent Liévin, Marc Vandermeir,
Jean-Yves Hindlet, Jean-Claude Verset,
Albin Wantier
Assistante de rédaction:
Sandrine Sluysmans
Régie publicitaire:
Michèle Veys
m.veys@lespecialiste.be
Production:
Laura Marlot, Sandrine Virlée
Editeur responsable:
Dr Vincent Leclercq
Abonnement annuel:
125e
Tous droits réservés, y compris la traduction,
même partiellement.
Paraît également en néerlandais. L'éditeur ne pourra être
tenu pour responsable du contenu des articles signés,
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recommande une vérification extérieure des attitudes
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Le Spécialiste
13-16
9 octobre 2013
www.lespecialiste.be
LE SPÉCIALISTE A LU POUR VOUS
Grève des médecins de prison
Les médecins néerlandophones qui officient dans les prisons
ont décidé samedi de rejoindre le mouvement entamé par leurs
confrères francophones à partir du 15 octobre. Mercredi, les
médecins francophones des prisons, représentés par l'ASBL Imas
du Dr Paul Gourdin, ont annoncé qu'ils n'assureraient plus leur
garde de nuit, de week-end et de jour férié à partir du 1
er
octobre.
Ces praticiens dénoncent les retards considérables de leur paiement
d'honoraires, la suppression de leurs primes de garde et certaines
restrictions dans les molécules qu'ils peuvent prescrire. Samedi,
les médecins néerlandophones se sont à leur tour réunis. Les trois
quarts des prisons étaient représentées. Une grande majorité a
décidé de suivre le mouvement.
La Libre Belgique du lundi 30 septembre
Statut «malade chronique»
La ministre de la Santé Laurette Onkelinx (PS) a fait adopter par
le gouvernement le statut de «malade chronique». Un système
permettra des remboursements plus importants, dès un niveau de
dépenses santé plus réduit, tout en permettant au patient de ne
plus avancer le prix complet des soins. Un budget de 12,5 millions
est prévu pour 2013 et la mesure aura un effet rétroactif. Des
centaines de milliers de patients devraient se voir rembourser de
l'argent à la fin de cette année.
Un dossier dans le Soir du samedi 28 septembre, F.S.
Eviter une seconde
affaire PIP
Les implants mammaires PIP bidouillés avec
un gel silicone non homologué d'une part;
des prothèses de hanche défectueuses de
l'autre. L'Europe entend tirer les leçons de
ces deux scandales sanitaires qui ont mis
en évidence les failles existant dans le sys-
tème de contrôle des dispositifs médicaux.
Un intitulé qui recouvre divers instruments
permettant de soigner ou compenser les
défaillances de la mécanique humaine:
lentilles de contact, "plombage" dentaire,
prothèses, pacemaker, scalpel, aiguille et
autre cathéter...
Mercredi 25 septembre, la Commission de
l'environnement et de la santé publique du
Parlement européen s'est, en effet, pronon-
cée en faveur de mesures qui doivent per-
mettre de garantir et de renforcer la com-
pétence et l'indépendance des quelque 80
organismes privés qui certifient ces produits
pour les fabricants et délivrent les agréments
permettant leur commercialisation sur le
marché européen.
Le compromis obtenu constitue globale-
ment "une approche équilibrée et juste", à
entendre la rapporteuse socialiste Dagmar
Roth-Behrendt. Celui-ci a été arraché au
terme d'un long travail de négociation
empoisonné par le lobbying agressif et la
désinformation pratiqués par les entreprises
du secteur - en particulier allemandes -,
déplorait-elle néanmoins au sortir du vote.
Favorable à la mise en place d'un système
centralisé d'autorisation de mise sur le mar-
ché de ces dispositifs médicaux à l'instar de
ce qui se fait aux Etats-Unis, celle-ci n'a pas
obtenu le soutien de ses pairs.
Le texte comporte toutefois des avancées im-
portantes aux yeux de Mme Roth-Behrendt.
Les eurodéputés souhaitent, en effet, que
seuls des organismes certificateurs spécialisés
et agréés par l'Agence européenne du médi-
cament puissent se prononcer sur les équi-
pements les plus à risque; comprenez ceux
implantés dans le corps comme les pompes à
morphine, les stimulateurs cardiaques ou les
implants mammaires. Un panel d'experts de
la Commission européenne pourra en outre
se prononcer au cas par cas sur les dossiers
introduits auprès de ces organes spécialisés
et procéder le cas échéant à des demandes
d'informations supplémentaires (études
cliniques...).
La procédure ne devrait cependant pas
dépasser une durée de quatre mois. Les
eurodéputés veulent également des règles
plus strictes pour encadrer les dispositifs mé-
dicaux à usage unique et un renforcement
des standards s'appliquant aux processus
permettant une éventuelle réutilisation de
ces équipements. (...)
La Libre Belgique
du jeudi 26 septembre, G.T.
JS0819F
Vaccin grippe: les femmes
(enceintes) d'abord
La campagne de vaccination contre la grippe
saisonnière est lancée! Et cette année encore, elle
met l'accent sur les femmes enceintes. «Encore» car
elles constituent l'un des groupes cibles depuis 2010.
Pour rappel, c'est en 2009 que le virus H1N1 fait
son apparition. À l'époque, «on s'est rendu compte qu'il
n'était pas aussi virulent que prévu pour la majorité de la
population mais que pour les femmes enceintes, il causait
une morbidité plus élevée», explique Yves Van Laethem,
virologue à l'Hôpital Saint-Pierre à Bruxelles. Ainsi,
en 2009, 14 décès avaient été recensés en Belgique,
dont deux femmes enceintes. Le risque d'être
hospitalisée à cause de la grippe est 7 fois supérieur
pour elles que pour les autres femmes.
Et pourtant, malgré les piqûres de rappel, peu de
femmes se laisseraient tenter. Même si l'on manque
de chiffres. Les données les plus récentes concernent
en effet la période 2007-2009, durant laquelle seuls
0,8 à 2 pour cent des femmes enceintes se seraient
fait vacciner. Mais c'était avant que l'accent soit mis
sur ce groupe à risque...
Le Conseil supérieur de la santé conseille aux
femmes enceintes de se faire vacciner dès le deuxième
trimestre de leur grossesse. (...) Les femmes qui, au
moment de la période de la grippe, en seront à leur
deuxième ou troisième trimestre de grossesse sont
donc invitées à se faire vacciner. De même que celles
qui accoucheront durant cette période. (...)
Le Soir du Jeudi 26 septembre, V.J.
Trop tard aux soins
palliatifs
Les personnes atteintes de maladies incurables sont souvent
transférées trop tard en soins palliatifs, selon une enquête
basée sur les données de 2.400 patients belges, ont indiqué
mardi 17 septembre la Vrije Universiteit Brussel (VUB) et
l'Université de Gand (UGent). Le transfert vers les soins
palliatifs arrive plus souvent pour les personnes atteintes
d'un cancer (63%) que pour celles atteintes de démence
(37%), d'insuffisance cardiaque (34%) ou de broncho-
pneumopathie chronique obstructive (BPCO) (20%).
«Beaucoup de patients ne sont donc pas transférés»,
selon Kim Beernaert et les Prs Lieve Van den Block et
Luc Deliens de l'équipe de recherche "Soins en fin de vie".
«S'ils sont effectivement envoyés en soins palliatifs, cela
semble arriver trop tard.»
La moitié des malades atteints de BPCO sont ainsi transférés
moins de dix jours avant leur décès. Le délai s'élève à
douze jours pour la moitié des personnes présentant une
insuffisance cardiaque; à quatorze jours pour ceux atteints de
démence et vingt jours pour les cancéreux.
En outre, les chercheurs ont constaté que les patients en
phase terminale reçoivent encore dans les derniers mois
voire semaines de leur vie une quantité de médicaments
visant la guérison ou la prolongation de la vie.
Le groupe de chercheurs estime que les soins palliatifs sont
trop souvent considérés comme une spécialisation pour la fin
de vie, et pas assez comme un soin nécessaire supplémentaire
au traitement d'une maladie chronique.
«Opter pour les soins
palliatifs ne veut pas dire renoncer, mais faire le choix d'une
amélioration de la qualité de vie pour le patient et la famille,
peu importe le temps que cela peut prendre.»
La Libre Belgique du mercredi 18 septembre, A.H.
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