d'entrée de jeu convaincu, la très sédui- sante nouvelle Octavia Combi frappe fort avec son espace de chargement de 610 litres extensible à 1.740 litres. Même les chères grandes routières ne font pas mieux. Ce n'est pas tout: Skoda a aussi soigné l'aménagement intérieur. À côté du hayon motorisé (380), on trouve un plancher ré- glable en hauteur selon plusieurs positions qui permet d'obtenir un seuil parfaitement affleurant ou un espace plan lorsqu'on rabat la banquette. Ce système ne coûte pas très cher (150) et il peut être com- plété par une tirette de déverrouillage des dossiers depuis les parois du compartiment à bagages (90), un tapis de sol réversible (moquette/caoutchouc, 50) et divers sys- tèmes de compartimentage (filets, cloisons velcro). Difficile de faire plus complet. Un regret? Oui, le caractère systématique- ment optionnel de la modularité. reçu de la nouvelle Golf. Elle est donc à la page et notamment au chapitre diesel où le vaillant 1.6l de 105ch se montre déjà très polyvalent au quotidien et, sur- tout, très sobre. Certes, d'aucuns trou- veront qu'il est un peu plus sonore que précédemment (réduction des isolants pour diminuer le poids général et donc la consommation), mais ce moteur s'appré- cie encore plus avec la boîte robotisée à 7 rapports, dont la gestion se montre bien plus active qu'avant. Un must qui vous coûtera 1.800! saine et offre un compromis confort/ comportement abouti, même si la sus- pension apparaît plus ferme que l'était sa devancière. C'est perceptible, mais pas trop dérangeant. Cela dit, les vrais nouveau à l'intérieur, où l'on peut béné- ficier de nombreux équipements à des prix attractifs, notamment pour la sécu- rité (radar de distance, airbags de ge- noux, assistant de maintien de bande...). Il est loin le temps où la marque tchèque accusait un retard sur VW. Reste que cès des premières Octavia et qu'il a de ce fait sensiblement relevé ses tarifs. Il faudra débourser 2.000 de plus à mo- dèle équivalent. Là aussi, la différence avec Volkswagen s'amenuise. aux sources. Pour y parvenir, la citadine peut compter sur un moteur suralimenté fort de 200ch, des suspensions radica- lisées, un look évocateur et, surtout, un badge GTI fièrement arboré sur les flancs. Bien entendu, il n'est pas question de vendre des GTI à tour de bras, comme dans les années 80, ce n'est plus d'époque. Mais Peugeot avait besoin d'un modèle GTI, il l'a assurément trouvé! GTI l'est aussi à l'intérieur. Les nouveaux sièges semi-baquets se montrent ainsi très confortables, tandis que le client a le choix entre trois types de garnissage: une alcantara matelassé et, enfin, une tout cuir. L'ensemble est souligné de surpiqûres fuchsia plutôt réussies. En revanche, la po- sition de conduite controversée de la 208 ne sort pas améliorée de ces modifica- tions. On se retrouve en effet encore assis trop haut, tandis que le tout petit volant à 3 branches masque toujours la vision des compteurs lorsqu'on adopte une position de conduite adéquate. Dommage. Cela dit, un premier coup d'oeil à la fiche technique nous fait déjà oublier ces soucis. C'est que cette GTI s'annonce particulièrement per- formante compte tenu de l'allègement du modèle par rapport à l'ancienne 207 RC (-90kg), tandis que la boîte raccourcie per- met au 1.6 turbo de signer un 0-100km en 6,8s et de pointer à 230km/h. Démonstra- tif! Et le premier tour de clé nous indique aussi que Peugeot a porté un soin atten- tif à la qualité sonore de l'échappement avec des jappements sourds et graves qui ravissent les oreilles. L'ombre de la 205 plane! une sportive radicale, mais plutôt une poly- morphe. Elle s'accommode en effet très bien d'un parcours autoroutier ou d'une aventure en ville où elle procure un bon confort géné- tique au quotidien. En revanche, dès qu'il s'agit d'attaquer une route de montage, elle se montre aussi à son affaire, la bougresse! Avec ses voies élargies de 10mm à l'avant, de 20mm à l'arrière, des flexibilités de ressorts durcies de 20% et des barres antiroulis rai- dies de 10% à l'avant de 50% (!) à l'arrière, il faut dire qu'elle a de quoi faire, d'autant que Michelin s'y est mis aussi pour concocter un pneu spécifique. Du coup, avec un moteur qui pilonne comme un diable sans jamais donner l'impression de s'essouffler, on se retrouve au volant d'une compacte qui bondit de virage en virage en rugissant d'un ton juste. C'est droit? Elle abat ses chevaux. Un virage pointe? Elle freine avec puissance et stabilité. Et entre les deux? Eh bien, elle assure avec un train avant qui guide et un essieu arrière qui suit sans broncher. C'est propre, net et plutôt efficace, même si on se dit que sous forte charge, le train avant avoue vite ses limites du fait du couple abondant. Autre détail qui dénotera pour les «GTistes»: la grande stabilité de l'ensemble qui contraste avec la vivacité et l'extrava- gance de l'aïeule, la 205 GTI, mais laquelle, il est vrai, exigeait un vrai permis de pilotage. Bref, la 208 GTI vit donc très bien avec son époque. Elle sait tout faire. Et c'est peut-être là que se trouve la vraie performance. avec la 208 GTI, une polyvalente vitaminée, mais pas aussi irrespectueuse que feu la 205. On est au 21 d'être un peu fade, ce n'était déjà plus le cas avec la seconde mouture. La troisième génération progresse encore et propose toujours un rapport prix/habitabilité hors pair. |