ment a déterminé ce seuil, la plupart des voitures moyennes arrivaient à des émis- sions de l'ordre de 110 à 120 grammes de CO cules beaucoup plus écologiques qui per- mettent de tirer profit du nouveau régime pour dégager une économie fiscale, ce qui n'était pas le cas il y a un an. Opel met sur le marché une Insignia à 99 grammes, Volvo annonce une S60 à 103 grammes et BMW promet une série 5 à 109 grammes. Avec de tels niveaux d'émission, on peut désor- mais réaliser une belle économie fiscale par rapport à l'ancien régime. Par contre, pour les véhicules plus polluants, l'addition peut s'avérer particulièrement salée!» (voir tableau 1 vous ne pouvez pas déduire l'entièreté des frais relatifs à votre voiture. Une partie de ces frais est incluse dans le bénéfice sous la forme de dépenses non admises et est donc soumise à l'impôt des sociétés. Cette part non-déductible dépend des émissions de CO de 17% de l'avantage en nature annuel im- posable est ajouté au bénéfice imposable de la société au titre de dépenses non admises. médecins ne sont pas assujettis à la TVA. Pour ceux qui sont concernés, la règle a déductible que sur la partie d'utilisation professionnelle du véhicule. Il faut désor- mais tenir compte du ratio entre les kilo- total du véhicule, sachant que la distance domicile-travail est considérée comme un usage privé, avec un seuil de déductibilité maximale fixée à 50% de la TVA effecti- vement payée. Ceux qui préfèrent éviter ce calcul fastidieux peuvent opter pour le forfait de 35% de TVA déductible. fait possible de réduire votre facture fis- cale en optant pour un véhicule moins pol- luant. Il ne se passe pas une semaine sans qu'une marque annonce l'arrivée immi- nente d'un nouveau moteur particulière- ment économe. Si vous envisagez de rem- placer votre véhicule, pensez à demander conseil à votre concessionnaire. Patienter quelques mois jusqu'à l'arrivée d'un nou- veau modèle plus écologique pourrait vous faire économiser de précieux euros. Enfin, comme toujours, pensez à vous faire enca- drer par votre conseiller, comptable ou fis- caliste lors du choix du nouveau modèle, qu'il s'agisse du calcul de l'avantage en nature ou de l'amortissement. Chaque situation est unique et mérite un accom- pagnement spécifique. Bonne route! (source: PwC) [(5,5% + (émissions CO catalogue * âge% * 6/7 de la valeur catalogue si les émissions de CO s'élever à 195g/km) naturel [(5,5% + (émissions de CO catalogue * âge% * 6/7 de la valeur catalogue si les émissions de CO s'élever à 205g/km) sonne physique, quels sont les éléments auxquels il faut prêter attention au moment de l'achat d'un véhicule pour ne pas faire exploser sa fac- ture fiscale? de l'impôt des personnes physiques. Pour un indépendant, les dépenses liées à l'usage professionnel d'un véhicule sont déductibles à 75%, à quelques exceptions près, comme par exemple les frais de fi- nancement et les intérêts qui, eux, sont déductibles intégralement. une partie de la TVA? médecins qui sont assujettis à la TVA. Il extrêmement spécifiques. Je pense tout particulièrement aux médecins dont l'ac- tivité consisterait exclusivement à four- nir des études cliniques à des entreprises pharmaceutiques et qui, dans ce cadre, sont assujettis à la TVA. Hormis ce type de cas précis, un médecin ne peut pas récu- pérer la TVA payée lors de l'achat de son véhicule. ment privilégier: le leasing ou l'achat? choix entre l'une ou l'autre formule n'a aucune conséquence. Par contre, à titre personnel, je préfère recommander l'achat plutôt que le leasing. Certains contrats de leasing sont assortis de conditions parti- culières qui peuvent rendre l'opération coûteuse. Je pense par exemple à l'état des être facturés de nombreux petits dégâts. Le leasing offre aussi moins de liberté en termes de services: l'entretien, le choix des pneus hiver, etc. A l'expérience, je vois que l'achat, soit sur fonds propres, soit via un financement, s'avère moins coûteux. Mais je peux comprendre les indépendants qui optent pour le leasing: les frais sont fixes pendant toute la durée du contrat, ce qui occasionne moins de tracas. des occasions récentes, avec une garantie étendue et une réduction parfois alléchante par rapport au prix catalogue. Même pour un faible kilomé- trage de départ, est-on obligé de s'en tenir à la règle qui veut qu'on pratique un amor- tissement sur 3 ans pour une occasion et de 5 ans pour une voiture neuve? l'amortissement comme la déprécia- tion réellement survenue au cours de la période imposable. Autrement dit, la loi De son côté, l'administration interprète cette règle et vérifie qu'elle est appliquée de manière raisonnable. Mais on peut décemment penser qu'un médecin qui roule plus de 50.000km par an amortisse sa voiture sur deux ans, par exemple. Evi- demment, l'administration demandera des explications, la discussion sera peut- être houleuse, mais in fine, il n'y a pas de raison d'obliger ce médecin à amortir son véhicule sur 5 ans si celui-ci n'est plus en état de rouler. A l'inverse, celui qui pré- fère opter pour un véhicule d'occasion et estime qu'il l'utilisera pendant 5 ans n'a aucune raison de s'imposer un amortis- sement sur 3 ans seulement. Tant que ça reste raisonnable et que l'on peut avancer des arguments concrets pour se justifier. principes habituels: l'usage professionnel de la voiture est fiscaliste, fondateur de Tanuki Consult. dépenses liées à l'usage professionnel d'un véhicule sont déductibles à 75%, à quelques exceptions près. |