pôles d'expertise (chirurgie plastique, dermatologie, neurochirurgie, gynéco- (Bruxelles) intègre toutes les facettes de l'oncologie. «A chaque stade de la maladie, les équipes médicales travaillent de façon concertée afin d'assurer une prise en charge globale. La taille de la clinique et la flexibi- lité du programme permettent de raccourcir le délai de prise en charge rapide du patient par rapport à la moyenne généralement observée», expliquent les responsables du projet. Cette interaction a même été pensée du point de vue architectural puisque dans les cabinets de consultation de la Clinique médecin de demander l'avis d'un confrère d'une autre spécialité durant la consultation. médical de l'institution, a insisté sur le rôle de l'infirmière de coordination, véritable «fil rouge» pour le patient durant sa prise en charge. «Dès le diagnostic, l'infirmière offre au patient et à sa famille l'accompagnement et le soutien nécessaires durant les différentes phases de traitement et de suivi. Elle prête attention à la continuité des soins pendant et entre les différentes hospitalisations», ex- plique le Dr Hermans. Cette fonction de per- sonne-relais semble être particulièrement appréciée par les patients qui peuvent lui demander des informations ponctuelles sur l'hospitalisation, l'évolution du traitement et les groupes d'entraide. L'infirmière peut également, en accord avec le médecin réfé- rent, renvoyer le patient vers d'autres ser- vices d'aide: psychologie, assistance sociale, kinésithérapie, service de soins à domicile... bilise depuis 2012 de nombreux para- médicaux (infirmières de coordination, patient cancéreux. «Nous nous sommes rendus compte», explique le Dr Sophie Cvi- lic, «que les besoins d'accompagnement pouvaient être très différents d'un patient à l'autre. Certains patients cancéreux seront fermés à l'onco-psychologie mais s'ouvriront à l'art-thérapie ou inversement. D'autres seront en demande d'un soutien pour leurs enfants.» L'hôpital a libéré en juin 2013 un pla- teau pour pouvoir mettre à disposition des patients cancéreux un Espace bien- être spacieux. Cette infrastructure permet l'organisation d'ateliers créatifs destinés aux enfants de patients cancéreux et d'ateliers d'art-thérapie (une fois par semaine) et d'un programme de revalidation sportive. Vu le prix du m véritablement porté par l'hôpital. D'aucuns auraient pu allouer ces grandes surfaces à des activités directement «rentables» pour l'institution. En plus de l'espace bien-être, une cellule d'onco-gériatrie pour la prise en charge des patients âgés et un espace de soins esthé- tiques et de relaxation pour l'ensemble des patients cancéreux ont été créés. Des onco- diétieciennes et des assistants sociaux font également partie intégrante du programme de soin et d'accompagnement. Le service de radiothérapie, dirigé par le Dr Cvilic, traite en moyenne une cinquan- taine de patients par semaine. «Le nombre élevé de patients pris en charge s'explique par le fait que l'hôpital dispose de deux accé- lérateurs linéaires de haute technologie per- mettant l'utilisation des techniques de pointe (RapidArc de pathologie, nous utilisons l'un ou l'autre appareil. Chaque semaine les patients sont du service pour évaluer leur traitement.» lise de nombreuses compétences est-elle fi- nancée? D'une part, grâce au Plan cancer et au SPF Santé publique qui financent totalement ou partiellement des projets (les ateliers pour enfants, l'onco-gériatrie...) et des fonctions (l'onco-diététicienne, les infirmières de coor- dination en oncologie...). D'autre part, grâce à l'investissement des médecins dans l'institu- tion. «Les spécialistes qui travaillent dans notre institution sont pour la plupart des indépen- dants. Ce statut fait qu'ils sont responsabilisés par rapport à leurs décisions thérapeutiques et dans leurs investissements», explique Benoît Hermans, directeur médical de l'institution. «C'est un enjeu pour la direction et une chance pour les médecins de pouvoir entrer dans une structure qui favorise la solidarité médicale. Une partie de la contribution financière des médecins alimente cette solidarité médicale dont les grandes orientations sont discutées avec le Conseil médical. Ce système permet de financer des structures pour des spécialités qui ont une nomenclature "faible". L'oncologie, bien qu'elle ait été revalorisée, est moyen- nement bien financée. Les médecins qui tra- vaillent à la Clinique du cancer veulent avoir du temps pour s'occuper des patients et ne pas faire du volume. Ce programme n'est pas rentable financièrement et doit être soutenu. Dès lors, l'ensemble de la collectivité participe à l'effort oncologique.» «Cette mobilisation est peut-être liée aux racines de la Clinique Saint-Jean, qui a toujours accordé beaucoup d'importance à l'oncologie sous l'impulsion de Soeur Léontine», ajoute le Dr Cvilic. collectivité participe à l'effort oncologique» a pris depuis 2012 une nouvelle dimension. Cette Clinique du cancer, dirigée par le Dr Sophie Cvilic, a l'ambition de proposer une prise en charge rapide, globale et un traitement individualisé. En outre, grâce aux efforts consentis par la direction, ce programme oncologique est organisé dans des locaux accueillants et fonctionnels. travaillant à la Clinique du sein ont regroupé leurs activités sur un même plateau pour pouvoir travailler en étroite collaboration. Sous la responsabilité du Dr Hilde Vernaeve, la Clinique du sein rassemble 8 disciplines médicales (radiologie, radiothérapie, anatomo-pathologie, génétique, oncologie, chirurgie, médecine nucléaire et chirurgie plastique). L'équipement pour réaliser des échographies et des mammographies ont été installés dans les locaux de la Clinique du sein pour que les patientes ne doivent pas se rendre systématiquement jusqu'au service d'imagerie médicale. |