consultatif par le Comité de l'As- surance (qui rassemble e.a. des et des mutuelles), le budget aurait éga- lement dû être avalisé lundi dernier par le Conseil Général de l'Inami, où siègent les responsables financiers et les organi- sations des employeurs et des travailleurs. A l'heure de mettre sous presse, aucune information n'avait toutefois encore filtré à ce niveau. Le Dr Marc Moens, vice-président de l'Ab- sym, déplore que le budget ne prévoie au- cune marge pour de nouvelles initiatives à moins de rogner sur d'autres postes... alors que l'Inami a tout de même trouvé le moyen de dégager 4,7 millions tout frais pour le fameux centre de psychia- trie légale destiné aux détenus qui devrait prochainement ouvrir ses portes à Gand. voulu voter contre le texte. «Tout d'abord, parce que nous avons tout de même pu obtenir l'annulation d'une décision prise en cabinet restreint le 30 mars dernier», explique le Dr Moens. «L'ECG ne sera ni rayée de la nomenclature, ni mise à la charge du patient, ni incorporée au Budget des Moyens Financiers (BMF). Cette der- nière option était d'ailleurs juridiquement inacceptable et nous y étions fermement opposés.» Ce poste aurait dû rapporter 16,05 millions. Ce montant sera finale- ment réduit de moitié (sur un budget total de 7,7 milliards pour les honoraires), mais touchera toujours le secteur de la cardiologie par le biais d'un alignement des honoraires de la coronarographie sur d'autres prestations comparables, d'une harmonisation du remboursement des déplore, mais l'économie à réaliser a tout de même diminué de moitié et passera par des mesures complètement différentes», commente le Dr Moens. Le syndicat a également réussi son coup dans le secteur de l'imagerie médicale. «Pour nous, le gros problème était la déci- sion prise par le gouvernement le 12 juillet dernier de supprimer la numérisation des mammographies (pourtant déjà approu- vée il y a deux ans par le Conseil Technique Médical), une mesure correspondant à un budget d'environ 8,3 millions d'euros. La numérisation présente toutefois une foule d'avantages: exposition au rayonnement réduite d'un tiers, précision accrue, facilité de stockage, possibilité de meilleures com- paraisons en cas d'examen de contrôle... Les autorités ont entendu nos arguments et la numérisation sera donc préservée, ce qui est indéniablement un point positif.» du maintien d'un index de 1,39% en 2014. «Il y a quelques semaines, l'Absym la ministre à propos de l'organisation des gardes en médecine générale, de la sécurité des médecins de famille durant la nuit, du développement des services de garde, etc. Pour nous, il était toutefois exclus de finan- cer ces initiatives au moyen de la masse d'index. Cette question a d'ailleurs été une importante pierre d'achoppement lors de la signature du dernier accord.» L'index sera donc conservé. «La note qui accompagne le budget stipule toutefois qu'il est conservé pour répondre aux `be- soins urgents'. J'ai donc bien insisté, au Co- mité de l'Assurance, sur le fait que l'index des médecins ne sera pas raboté», précise Marc Moens. très mal digéré le fait que le texte évoque la quête d'un «modèle de financement approprié» pour les soins de santé. «J'ai également souligné que notre syndicat ne prêtera en aucun cas son concours à la mise en place d'un système de financement forfaitaire `all-in',» conclut-il. pour 2014 maladie un objectif budgétaire 2014 de 27,8 milliards d'euros. L'ABSyM s'est abstenue, notamment parce que ce montant ne prévoit aucune marge pour financer de nouvelles initiatives. 2011 que les hôpitaux se sont de nouveau mis à commentent les auteurs de l'étude finan- cière Maha. «Outre les investissements d'entretien ordinaires, les hôpitaux ont investi dans des projets de construction plus vastes. On a ainsi noté une augmenta- tion des immobilisations en cours de 39% ou 308 millions d'euros. Bon nombre de ces investissements ont été mis en service en 2012. Les amortissements ont dès lors également progressé. Mais les nouveaux investissements et les investissements de remplacement se poursuivent aussi. En 2012, le montant des investissements s'est de nouveau accru d'1,3 milliard d'euros ou 8,3%.» vestissements est pratiquement identique en Flandre, en Wallonie et à Bruxelles. Et d'ajouter que les hôpitaux publics ont in- vesti davantage que le secteur privé. «Un mouvement de rattrapage est clairement plus obsolète et les investissements sont plus que nécessaires», souligne l'étude. Ces investissements ont été financés en premier lieu par des dettes financières à long terme, contractées auprès des éta- blissements de crédit (+12,8%). Un finan- cement qui, comme nous le soulignions récemment (lire Le Spécialiste N°13-14) que les banquiers historiques demandent des garanties. également leur projet grâce au cash-flow libre engrangé par le secteur (544 mil- lions d'euros). Plus ou moins 280 millions d'euros ont été ainsi libérés par les hôpi- taux pour investir. En 2012, les Commu- nautés ont injecté 63 millions d'euros de l'étude Maha, réalisée depuis 19 ans par Belfius, de plus en plus d'hôpitaux consti- tuent des provisions afin de faire face aux financement de leur fonctionnement. En 2012, les provisions au bilan des hôpitaux généraux ont progressé de près de 120 millions d'euros. (lire en Une) mais ceux-ci continuent néanmoins à investir et à (re)construire. Les hôpitaux belges continuent visiblement à avoir une brique dans le ventre. rapport à 2011) |