meur solide la plus fréquente chez les hommes et constitue la deuxième cause de décès par cancer parmi la po- pulation masculine d'Europe. En 2010, 8 663 nouveaux cas de cancer de la prostate ont été diagnostiqués en Bel- gique (1). L'affection survient de plus en plus souvent précocement et est fréquente à partir de la cinquantaine. Plus le patient est jeune, plus l'impact négatif potentiel sur sa qualité de vie peut être élevé, entraînant par exemple incontinence et dysfonction érectile. Le dosage de l'antigène prostatique spécifique (PSA), ainsi qu'un toucher rectal et une échographie transrectale demeurent jusqu'à présent la meilleure méthode pour diagnostiquer à temps un cancer de la prostate. Le pronostic dépend du stade de la maladie au mo- ment où elle est diagnostiquée et du traitement appliqué. excellente option de traitement avec une intention curative et constitue une thérapie généralement accep- tée chez certains patients souffrant La prostatectomie radicale ouverte a longtemps été considérée comme le gold standard. Toutefois, au cours de la dernière décennie, en raison du désir de limiter le caractère invasif de la prostatectomie radicale ouverte traditionnelle et avec l'objectif d'ob- tenir de meilleurs résultats périopé- ratoires et fonctionnels, la chirurgie laparoscopique mini-invasive a fait l'objet d'un intérêt croissant. La pros- tatectomie radicale laparoscopique et la prostatectomie laparoscopique robot-assistée en sont des exemples. Toutefois, la prostatectomie radicale laparoscopique demeure peu mise en pratique à l'échelle mondiale, car elle est extrêmement difficile sur le plan technique et est associée à une longue courbe d'apprentissage. Cette courbe d'apprentissage est due au champ de manoeuvre réduit des instruments de travail et à l'image bidimensionnelle. L'introduction de systèmes robotisés a permis de remédier à ces insuffisances dans de nombreux domaines, ce qui a entraîné une progression rapide de la prostatectomie radicale laparosco- offre comme avantages une image tridimensionnelle, des poignets mi- niatures, un agrandissement optique jusqu'à dix fois et une ergonomie confortable durant la chirurgie. prostactectomie radicale mini-inva- sive sont identiques à celles d'une prostatectomie radicale ouverte. En général, il s'agit d'un cancer de la pros- tate localisé chez un patient dont l'es- pérance de vie est supérieure à dix ans. sont largement répandus en Belgique. Par rapport au reste du monde, la Belgique est le pays qui compte le plus grand nombre de systèmes pour chirurgie robotisée par habitant après les Etats-Unis (2). Toutefois, tous les hôpitaux n'acquièrent pas un robot. 2. Belgian Association of Urology utiliséepourletraitementdepatientssouffrantd'uncancerdelaprostatelocalisé.L'interventionrequiert l'utilisationd'instrumentsjetablesdontl'achatestcoûteux.Leremboursementdecematérieletdecette de la Belgian Association of Urologyetdel'INAMI,descentressélectionnésdoiventconsignerlesdonnéesde patients dans le module d'enregistrement en ligne du Belgian Cancer Registry,danslebutd'évaluerlerésultat etlaqualitédessoins.Cetteévaluationdécideradel'intégrationounond'uneinterventionspécifiquepourle matérieletlatechniquechirurgicaledanslanomenclaturedessoinsmédicaux. |