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I
A
ndrologic
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V
ol
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·
n° 2
·
2013
L'hémorragie a constitué la principale
complication majeure. Deux cas d'hé-
morragie postopératoire ont été ob-
servés. Dans le premier, l'hémorragie
est survenue à J2, en raison d'un tro-
cart qui avait lésé l'artère épigastrique.
Le deuxième cas de saignement est
survenu à J4, sur une hystérectomie.
Enfin, une patiente a présenté, à J15,
une infection par germe anaérobie sur
la plaque postérieure.
La durée d'hospitalisation a été de
3 jours en moyenne.
La correction est complète à l'examen
clinique chez 145 patientes. Septante-
neuf pour cent des femmes sont très
satisfaites à 3 mois et 92% à 1 an.
c
oncLusion
Le robot améliore nettement les capa-
cités techniques
, mais également le
confort
du chirurgien. Celui-ci est
plus efficace et se fatigue moins, ce
qui améliore son attention lors des
gestes chirurgicaux très délicats.
Pour le patient
, les avantages de la
chirurgie mini-invasive par laparos-
copie sont encore accrus: perte san-
guine moindre, suites opératoires
allégées, nette diminution de la
douleur, amélioration de la récu-
pération fonctionnelle et convales-
cence raccourcie.
Cependant, les avantages de la chirur-
gie mini-invasive correspondent à des
données statistiques, avec les limites
que cela comporte: les complications
sont moins fréquentes et la récupé-
ration globale est meilleure,
mais
la notion de risque per- ou post-
opératoire n'est évidemment pas
complètement effacée
(maladie plus
importante que prévu par les examens
pré-opératoires, saignement, infection,
défaut de cicatrisation, embolie, etc).
Les patients doivent donc en être par-
faitement informés au préalable.
1. vessie
2. utérus
3. vagin
4. rectum
5. promontoire sacré
6. plancher pelvien (muscles releveurs de l'anus)
7. prothèse de suspension antérieure
8. prothèse de suspension `postérieure
Une première bandelette prothétique, postérieure, glis-
sée dans l'espace recto-vaginal, est fixée sur les muscles
releveurs de l'anus, de part et d'autre du rectum, et aux
ligaments utéro- sacré. Elle couvre ainsi toute la face
postérieure du vagin.
Une deuxième bandelette, antérieure, glissée et fixée
dans l'espace vésico-vaginal, couvre toute la paroi anté-
rieure du vagin.
Les deux prothèses de suspension
sont ensuite fixées
au promontoire sacré.
Le résultat obtenu est une ascension combinée en un
seul temps de tous les organes prolabés (vessie, matrice,
vagin, rectum, grêle).
Principe du traitement du prolapsus par laparoscopie.
Montage chirurgical final de la cure de prolapsus par promonto-
fixation utéro-vaginale laparoscopique.
Principe de l'opération