recours au robot dans le traitement des prolapsus par voie laparoscopique a dé- buté il y a quatre ans. Une évolution jus- tifiée par plusieurs avantages majeurs. partir d'une console située à quelques mètres du patient. Les mouvements réalisés dans la console par les doigts, les bras mais aussi les poignets, sont reproduits par le robot avec une précision accrue extrême et ce, avec une suppression complète des tremblements. un système de pédales d'embrayage, le chirurgien dirige simultanément trois instruments chirurgicaux multi- articulés miniaturisés et tous les mouvements de la caméra. ajoute une vision tridimensionnelle en relief parfaite méra à haute définition. agrandissement de l'image apporte un «plus» extraordinaire, difficilement descriptible, qui associe les avantages de la vue en laparoscopie conven- tionnelle et ceux de la vision oculaire directe en chirurgie ouverte. au CHR de la Citadelle ont consisté en une promontofixation de type Scali. Le champ des indications s'est ensuite élargi. Entre janvier 2009 et février 2013, 555 procédures assistées par robot ont été réalisées radicales et 141 néphrectomies (totales et partielles). chirurgicales de cure de prolapsus peuvent être traitées par laparoscopie assistée par robot. Il n'existe pas de critères d'exclusion tels que l'âge, le poids ou les antécédents chirurgicaux. Les seules contre-indications poten- tielles ont trait à l'anesthésie. porte essentiellement sur des stades 3 3, n = 143; stade 4, n = 12). 2009 et février 2013 étaient âgées de 37 à 86 ans. Leur poids était situé entre 44 et 106kg. Nonante-trois d'entre elles (52%) présentaient des antécédents chirurgicaux et 83 (48%) des antécédents de chirur- gie gynécologique. Vingt-quatre patientes avaient déjà été opérées en raison d'un prolapsus, par une procédure de type Scali ou par voie vaginale. Dans 2 cas, le prolapsus avait conduit à des interventions multiples. du temps en une promonotofixation complète (n = 175), avec deux temps postérieurs isolés et deux temps anté- rieurs isolés, chez des patientes qui avaient déjà été opérées ou qui pré- sentaient des adhérences majeures. Des bandelettes TVTO associées ont été positionnées dans 108 cas. toires étaient liées à des adhérences (n = 54). Trois conversions se sont avérées nécessaires. neures ont été une instabilité vési- cale (n = 21), de novo ou majorée par rapport au status préopératoire, et la constipation (n =21), généralement régressive dans les six mois. · (CHR de la Citadelle, Liège) |