au test ELISA. Le diagnostic était posé à l'aide de l'algo- rithme EMA (6). Le pronostic de la maladie peut être estimé via le score FFS (five factors score) (sujet de plus de 65 ans, symptômes cardiaques, affection digestive, créatinine > 1,6mg/dl, pas d'atteinte ORL) ainsi qu'au moyen de la classification EU- VAS de la maladie (7). Frédéric Vandergheynst a pu constater que la probabilité de granulomatose de Wegener (1,8%) est faible chez les patients chez qui on a trouvé des ANCA non identifiés. Les ANCA non identifiés ont donc une valeur prédictive posi- tive faible pour le diagnostic de granulomatose de Wege- ner. De ce fait, il serait intéressant de doser les ANCA lors de situations cliniques caractérisées par une probabilité a priori élevée. Une proportion élevée des patients présentant des ANCA non identifiés souffrait de maladies inflammatoires gastro- entérologiques. Les patients souffrant d'une granulomatose de Wegener et ayant des ANCA non identifiés semblent moins sévère- ment atteints. L'atteinte rénale est moins fréquente, tandis qu'on observe plus souvent une maladie localisée et une atteinte ORL. Un score FFS supérieur à zéro est moins souvent observé. Le phénotype est plutôt similaire à celui d'une granulomatose de Wegener avec ANCA négatifs. Ces données doivent encore être confirmées dans une plus grande cohorte multicentrique. d'arthritE rhUMatoïdE à UN StadE PréCoCE? préliminaires d'une première étude longitudinale qualitative basée sur des interviews, réalisée auprès de patients souf- frant d'arthrite rhumatoïde à un stade précoce (8). d'arthrite rhumatoïde était confirmé depuis maximum un an. Les patients étaient issus de l'étude louvaniste CareRA. Quatre à six mois après l'attribution du traitement, 26 pa- tients ont été soumis à des interviews individuelles. Une deu- xième évaluation pratiquée en groupes cibles a été réalisée au moins un an après le début du traitement. Cette évalua- tion a notamment porté sur 14 des 26 patients qui avaient également participé à la première interview. L'analyse des entretiens a montré que le retour à un état nor- mal était le plus grand commun diviseur des souhaits des patients. Ces souhaits pouvaient être scindés en aspects de contrôle de la maladie, aspects physiques, aspects participa- tifs et aspects mentaux. En ce qui concerne le contrôle de la maladie, les patients souhaitaient une preuve de ce contrôle, ils désiraient une diminution du nombre de médicaments. Les souhaits phy- siques portaient sur la disparition de la douleur et d'autres symptômes physiques, la mobilité et le fonctionnement articulaire, la limitation des effets indésirables, la qualité du sommeil et un vieillissement normal. Parmi les aspects rela- tifs à la participation, les patients mentionnaient l'autonomie et les activités de la vie quotidienne, tout comme l'implica- tion au niveau du travail et des loisirs, la capacité d'assumer des rôles familiaux, sociaux et sociétaux et la récupération de la vitalité. Les aspects mentaux étaient liés au bien-être mental, à l'estime de soi, au plaisir de vivre et au fait de ne pas se sentir malade. Lors de la deuxième évaluation, on n'a pas noté de nouvelles attentes, mais la nature des attentes déjà formulées était un peu plus réaliste et subtile. Si l'absence de douleur restait très importante, l'absence de fatigue était moins mentionnée. Les participants avaient du mal à indiquer des priorités au niveau de leurs attentes. La douleur et la participation tendaient cependant à constituer des préoccupations de premier ou de deuxième ordre. 39 images de PET/CT réalisées chez des patients souffrant de spondylarthrite axiale (9). de spondylarthrite axiale selon les critères de New York modifiés. Chez 77% des patients, on notait une captation accrue du FDG au niveau d'une des cinq régions suivantes au moins: les processus épineux lombaires (51%), les arti- culations sacro-iliaques (10%), les articulations sternoclavi- culaires (18%), les articulations périphériques (15%) et les articulations costo-transverses (28%). Sur les images combinées de PET/CT, on observait une sacro-iliite chez 59% des patients. Si on combinait les infor- mations obtenues séparément au moyen du PET et du CT, 95% des images de PET/CT étaient anormales et suggestives de spondylarthrite. Ces données préliminaires suggèrent que l'imagerie par FDG-PET/CT pourrait jouer un rôle précieux chez les patients souffrant de spondylarthrite axiale. rhUMatoïdE Et ExPrESSioN dES GèNES dE la SyNovialE équipe ont étudié l'expression des gènes de la synoviale de |