et sûre dans une étude de phase 2 évaluant le traitement de patients présentant une spondylarthrite ankylosante active. C'est la conclusion rapportée dans The Lancet par Dominique Baeten et une équipe de recherche interna- tionale. angulaire du traitement de la spondylarthrite ankylosante, prévalence à travers le monde oscille entre 0,2 et 0,5%. même message clé. Mieux comprendre les facteurs qui influencent le message clé que les personnes retiennent parmi les informations données permettra d'optimiser la communication entre le médecin et le patient en matière de risques et d'effets favorables des médicaments. Un thème développé plus en détail dans la revue Arthritis Care & Research. lyarthrite rhumatoïde (PR) préconisent une prise en charge agressive de la PR précoce par des DMARD. Les effets favo- rables d'un traitement agressif sont cependant associés à des risques éventuels. Il est important que les patients soient bien informés des effets favorables et des risques liés aux différentes options thérapeutiques, afin qu'ils puissent effec- tuer un choix éclairé. Il existe une vaste littérature consacrée à la communication des risques, mais seul un nombre limité d'études met l'accent sur la communication patient-médecin en matière de risques liés aux médicaments, en particulier dans le contexte des pathologies locomotrices. En d'autres termes, nous dispo- sons de peu d'informations indiquant dans quelle mesure les rhumatologues parlent à leurs patients des risques liés aux médicaments, et encore moins de quelle manière les patients retiennent le message clé parmi les informations reçues lors de ces discussions. Susan Blalock (University of North Carolina, Chapel Hill) et collègues ont fait appel à la théorie des traces floues (fuzzy trace theory ou FTT) pour mieux comprendre le message clé que les patients retiennent des conversations avec leur rhu- matologue lors d'une consultation de contrôle. La FFT est un modèle utilisé pour évaluer la manière dont une personne prend une décision en matière de risques. Selon ce modèle, développé sur la base d'observations réalisées dans le cadre d'études cognitives, le stockage d'informations importantes personne retient des mots et des chiffres, et d'autre part, elle retient ce que ces mots et ces chiffres signifient pour elle. Le message clé qu'une personne retient parmi les informations reçues dépendra donc de ses connaissances préexistantes, de ses expériences antérieures, de son état émotionnel, de son niveau d'éducation, etc. D'après le modèle FFT, lorsqu'une personne prend une décision, elle a tendance à retomber sur les messages clés enregistrés dans sa mémoire par le passé. Blalock et son équipe ont rassemblé des enregistrements de conversations entre des patients (n = 365) et leur rhuma- tologue, et ont demandé à d'autres personnes atteintes de PR d'en extraire à chaque fois le message clé. A cette fin, ils ont développé un système de codes (14 messages clés liés à l'efficacité, à la sécurité et à la nécessité du traitement). Cette étude nous apprend que si différentes personnes reçoivent la même information, elles en retirent des messages clés diffé- rents. Les auteurs concluent que la communication médecin- patient consacrée aux effets favorables et aux risques liés aux médicaments peut être améliorée par une meilleure com- préhension des facteurs qui influencent la manière dont les personnes retirent l'information essentielle d'un message. Ils espèrent que le schéma de codes qu'ils ont développé à cet effet s'avèrera utile. prescription medications: getting to the gist. arthritis Care & research online, september 2013. |