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OrthO-rhumatO | VOL 11 | N°5 | 2013
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informations dans une deuxième phase, en vue d'une inter-
vention ciblée visant à améliorer la qualité.
lE ProNoStiC d'UNE NéPhritE lUPiqUE
ProliférativE
Le Pr Frédéric Houssiau (UCL Saint-Luc, Bruxelles) et
ses collaborateurs ont effectué une analyse de la «Louvain
Lupus Nephritis Inception Cohort
», dans le but de déce-
ler d'éventuelles différences entre différentes classes de
néphrite lupique proliférative (3).
La néphrite lupique touche 40 à 50% des patients souffrant
d'un lupus systémique, et elle a un impact sur la survie et
sur la qualité de vie. Au bout de dix ans, près de 10% des
patients souffrent d'insuffisance rénale terminale. Le dé-
pistage implique un dosage régulier de la protéinurie. Une
biopsie rénale est nécessaire pour la confirmation du dia-
gnostic et la classification. Ainsi, en cas de classe III, moins
de 50% des glomérules sont atteints, contre 50% ou plus
en cas de classe IV. En classe IV, on établit une distinc-
tion entre les formes segmentaires (classe IV-S) et globales
(classe IV-G).
Afin d'évaluer le pronostic des patients souffrant de
néphrite lupique proliférative, 98 patients ont été sélec-
tionnés, parmi les 250 patients suivis dans la clinique du
lupus.
Cette analyse a révélé que les patients des classes III, IV-S
et IV-G présentent une réponse semblable au traitement
immunosuppresseur, et ce, tant à court qu'à long terme.
Une diminution rapide de la protéinurie est indicative de
bon pronostic rénal à long terme. L'index de chronicité
selon le système de score de Morel-Maroger peut être

utilisé pour se faire une idée du pronostic. Cet index éva-
lue la sclérose glomérulaire, les adhérences fibreuses et les
lésions fibreuses en demi-lune, toujours au moyen d'un
score de 0, 1 ou 2, afin d'obtenir de la sorte une valeur com-
prise entre 0 et 6.
lES SCorES daS PoUr la SCléroSE SyStéMiqUE
diffUSE à UN StadE PréCoCE
Le Dr Saskia Decuman (UZ Gent) a évalué, chez des pa-
tients atteints de sclérose systémique à un stade précoce, si
le score DAS proposé par le European Scleroderma Study
Group
est sensible aux modifications de l'activité de la mala-
die consécutives à un traitement par rituximab (4).
Son étude impliquait 14 patients consécutifs souffrant de
sclérose systémique cutanée diffuse à un stade précoce. Ces
patients ont bénéficié d'un traitement ouvert, impliquant
deux perfusions de 1.000mg de rituximab aux mois 0 et
6, associées à l'administration de 100mg de méthylpredni-
solone. Les patients recevaient une dose stable de métho-
trexate. La durée médiane de la maladie atteignait dix mois
et les patients ont été suivis pendant un an. Le traitement
avait une influence significative sur les paramètres cliniques
tels que le modified Rodnan skin score et la capacité de dif-
fusion du CO (p < 0,001). Les valeurs moyenne, médiane,
minimale et maximale étaient favorablement influencées
par le traitement. Ceci était significativement corrélé à l'évo-
lution du score DAS au bout d'un an par rapport au score
initial.
Saskia Decuman conclut que le score DAS est non seulement
facile à utiliser, mais qu'il est également rentable (tant sur le
plan économique qu'en termes de temps), et largement dis-
ponible. L'utilisation du score DAS chez ce type de patients
et lors de ce type de traitement est judicieuse, représenta-
tive, biologiquement rationnelle, et elle peut être considérée
comme une référence.
aNCa NoN idENtifiéS Et GraNUloMatoSE
dE wEGENEr
Le Dr Frédéric Vandergheynst (Hôpital Erasme, ULB)
a évalué rétrospectivement quelle est la fréquence de gra-
nulomatose de Wegener avec laquelle des ANCA (anti-
corps
anticytoplasme des polynucléaires neutrophiles
)
non identifiés sont présents au moment du diagnostic; il
a également examiné s'il existe des caractéristiques cli-
niques spécifiques (5).
Les patients analysés ont été recrutés à l'Hôpital Erasme
entre 2004 et 2010. On parle d'ANCA non identifiés
lorsque l'immunofluorescence est positive (titre minimal
tableau 1: traitements considérés comme non essentiels
pour des soins de haute qualité en cas d'arthrose du genou.
Moyenne (%)
iC 95%
acupuncture
4
0-2
balnéothérapie
4
5-10
Electrostimulation
des muscles
23
20-27
Courant interférentiel
20
17-23
thérapie par micro-
ondes avec ondes
courtes et ultracourtes
11
9-14
applications de froid
35
32-39
thérapie laser de faible
niveau
6
4-7
Massages
52
49-56
taping
17
14-19
tENS (neurostimulation
électrique transcutanée)
24
20-27
Echographie
23
20-26
applications de chaleur
29
26-32