présente des antécédents de violence physique. Du reste, dans un cas sur 50, la violence conjugale est la cause directe des blessures subies. Telles sont les conclusions de l'étude PRAISE, dont les résultats sont publiés dans The Lancet. fatals chez les femmes à travers le monde. Dans de nombreux cas, ces traumas concernent le système musculosquelettique et sont en toute logique souvent diagnostiqués par un chirurgien orthopédiste. L'équipe PRAISE (Prevalence of abuse and inti- mate partner violence surgical evaluation), composée de 80 chercheurs, a réalisé une analyse transversale sur un échan- tillon consécutif de 2.945 participantes recrutées par 12 centres orthopédiques au Canada, aux Etats-Unis, aux Pays-Bas, au Danemark et en Inde. Les participantes qui satisfaisaient aux critères d'inclusion ont répondu anonymement à une série de questions directes portant sur la violence conjugale physique, émotionnelle et sexuelle, et ont rempli deux questionnaires existants [Women Abuse Screening Tool (WAIST) et Partner Violence Screen (PVS)]. Sur la base de ces données, les cher- cheurs ont réalisé une analyse statistique visant à identifier les facteurs de risque de la violence conjugale. Le taux de réponse global était de 85%. Cette analyse a révélé qu'une femme sur six (455/2.839) avait un antécédent de vio- lence conjugale au cours de l'année écoulée, et qu'une femme sur trois (882/2.550) avait été victime de violence conjugale au cours de sa vie. Chez 49 femmes (1,7%), la visite au centre orthopédique était la conséquence directe d'un acte de violence conjugale, alors que seulement 7 d'entre elles (14%) avaient déjà été interrogées à l'hôpital quant à l'existence éventuelle de violence conjugale. durée avaient un risque plus élevé de violence conjugale et de violence physique au cours des 12 mois écoulés. Par rap- port aux femmes au Canada et aux Etats-Unis, les femmes du Danemark et des Pays-Bas étaient exposées à un risque moindre de violence, toutes formes confondues, au cours des 12 derniers mois et au cours de leur vie, et à un risque moindre de violence physique au cours de leur vie. Les auteurs signalent que PRAISE est la plus grande étude de prévalence jamais menée dans un contexte orthopédique. Ils soulignent que les chirurgiens orthopédistes doivent être conscients du fait qu'une femme sur six a des antécédents de violence physique. Par ailleurs, il est également important de savoir que chez une femme sur 50 se présentant dans un service d'orthopédie pour un trauma, la lésion est la consé- quence directe d'un acte de violence conjugale. L'équipe PRAISE demande aux centres orthopédiques spécialisés dans la prise en charge des fractures d'accorder l'attention nécessaire à l'identification et à l'approche des victimes de violence conjugale et de les orienter, si nécessaire, vers un service d'aide adapté. (praise) in orthopaedic fracture clinics: a multinational prevalence study. lancet 2013;382:866-76. années auparavant. Par ailleurs, les cliniciens hésitent aussi à prescrire des anti-TNF sans traitement préalable de la TB latente si la radiographie du thorax présente des signes indi- quant la présence de séquelles de TB, même si les traitements antituberculeux antérieurs étaient adéquats. Peu d'études ont été menées à ce jour sur l'utilisation des anti-TNF chez des patients ayant un antécédent de TB active. Kyung-Wook Jo et collègues ont réalisé une analyse rétros- pective des données de 101 patients ayant un antécédent de TB active avant l'instauration d'un traitement anti-TNF, entre décembre 2004 et septembre 2012 au sein de l'Asan Medical Center en Corée du Sud. Les participants étaient âgés de 40,4 ans en moyenne et la moitié d'entre eux étaient de sexe mas- culin. Les MIAI sous-jacentes étaient la MC, la PR et la SA. Parmi les 101 participants, 11 avaient reçu un traitement pour la TB latente avant l'instauration de l'anti-TNF. Ce traitement de certitude quant au caractère adéquat du traitement anté- rieur de la TB (n = 10) ou contact récent avec la TB (n = 1). Six ans après l'instauration de l'anti-TNF, les chercheurs ont constaté que, dans ce groupe de 101 participants, une seule personne (qui n'avait pas reçu de traitement pour la TB latente) avait développé une TB active. Les auteurs concluent que les patients atteints d'une MIAI et ayant un antécédent de TB active peuvent recevoir un trai- tement anti-TNF associé à une incidence acceptable de TB, pour autant que les conditions suivantes soient remplies: soit avoir suivi un traitement adéquat contre la TB dans le pas- sé, soit avoir reçu un traitement contre la TB latente en cas d'incertitude quant au caractère adéquat du traitement anti- tuberculeux antérieur ou en cas de contact récent avec la TB. users in patients with a previous history of tuberculosis. respiratory medicine online 2013. |