clinique que l'association méthotrexate + étanercept chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR) qui ne réagissent pas suffisamment au traitement standard par méthotrexate. C'est tout du moins ce que suggèrent les résultats d'une étude de non-infériorité randomisée et en double aveugle, parue dans The Lancet. conventionnel reposant sur une association de DMARD avec des produits biologiques chez des patients atteints de PR chez qui la maladie reste active sous méthotrexate en monothérapie. James O'Dell et collègues ont réalisé une étude de non-infériorité en double aveugle. Ils ont rando- misé 353 personnes atteintes de PR active et sous métho- trexate pour recevoir soit une trithérapie (méthotrexate + sulfasalazine + hydroxychloroquine), soit une bithérapie à base d'étanercept + méthotrexate. Les patients qui ne pré- sentaient pas l'amélioration visée au bout de 24 semaines ont été transférés sous l'autre traitement selon une procé- dure en double aveugle. Le critère d'évaluation principal était une amélioration du score DAS 28 à la semaine 48. Les chercheurs ont constaté que les deux groupes ont présenté une amélioration significative par rapport à la situation initiale au cours de la période des 24 premières chaque groupe ont dû passer à l'autre traitement après 24 semaines. Les participants des deux groupes qui étaient passés à l'autre traitement ont présenté une amélioration après le transfert (p = 0,08). La différence en termes de score DAS 28 entre la semaine 0 et la semaine 48 était comparable dans les deux groupes (-2,1 sous trithérapie contre -2,3 sous étanercept + méthotrexate; p = 0,26). Les auteurs concluent que la trithérapie n'était pas infé- rieure à l'association avec l'étanercept. Par ailleurs, ils n'ont constaté aucune différence significative entre les deux groupes sur le plan des critères d'évaluation secon- daires, incluant la progression radiographique, la douleur et la qualité de vie liée à la santé, ni sur le plan des princi- paux effets indésirables liés au traitement. peuvent utiliser des anti-TNF associés à une incidence acceptable de TB, pour autant qu'une série de conditions soient remplies. C'est ce que suggère une étude coréenne parue dans la revue Respiratory Medicine. traitement des MIAI, dont la polyarthrite rhumatoïde (PR), la spondylarthrite ankylosante (SA), la maladie de Crohn (MC) et la rectocolite hémorragique (RCH). Etant donné que le TNF est un composant essentiel des défenses naturelles contre Mycobacterium tuberculosis, les patients sous traite- ment anti-TNF sont exposés à un risque accru de tuberculose. Dans la plupart des cas, il s'agit toutefois d'une réactivation d'une infection latente par la tuberculose. Le risque d'une telle réactivation d'une TB latente peut être considérablement ré- duit si, avant d'instaurer un traitement anti-TNF, les patients sont soumis à un dépistage de l'infection tuberculeuse latente et si, en cas de résultat positif, un traitement prophylactique Qu'en est-il des personnes ayant présenté une infection active par la TB dans le passé? Les tests diagnostiques actuels pour la TB latente, dont le test cutané à la tuberculine et les tests IGRA, ne sont pas recommandés dans cette population en raison du risque considérable de faux positif. La British Thoracic Society recommande que les patients qui ont un antécédent de TB et ont bénéficié d'un traitement adé- quat reçoivent un anti-TNF sans traitement préalable de la TB latente. Toutefois, dans un pays caractérisé par une pré- valence élevée de la TB, le risque est réel que les personnes soient réinfectées après la fin d'un traitement antérieur. A cela s'ajoute la question de l'adéquation réelle du traitement failure. n engl J med 2013;369:307-18. |