![]() et finissent par décéder, le plus souvent d'une hépatite fulminante. actuellement, nous ne savons pas encore précisément dans quelle mesure les corticostéroïdes sont responsables de complications à long terme. Le rôle d'autres immu- nosuppresseurs, aujourd'hui utilisés comme alternative à la corticothérapie systémique, doit également faire l'objet d'études plus approfondies. tic, en raison de la variabilité de l'expres- sion clinique. Récemment, tous les cri- tères diagnostiques ont été standardisés dans deux systèmes de scores: European Registry of Severe Cutaneous Adverse Reactions et Japanese Committee on LE NEz tats d'une étude transversale (4) qui a recueilli les données de 9 pays euro- péens concernant la prévalence du phylocoque doré résistant à la méticilline (SaRM). Des médecins généralistes ont effectué des frottis nasaux chez 32.206 sujets sains en autriche, en Belgique, en Croatie, en France, en Hongrie, en Espagne, en Suède, aux pays-Bas et au Royaume-Uni. Dans un premier temps, le staphylocoque doré a été isolé dans un laboratoire de référence national. de Maastricht a déterminé la résistance à différents antibiotiques. La bactérie a pu être isolée dans 6 à 21% des échan- tillons. après correction statistique par âge, sexe et médecin spécifique, une différence considérable a été constatée en termes de prévalence pour les diffé- rents pays. La prévalence la plus basse a été observée en Hongrie (12%) et la plus haute, en Suède (29%). avec 19,4%, la Belgique obtient un score intermédiaire. au total, 91 souches de SaRM ont été isolées. Malheureusement, la Belgique décroche la palme dans ce domaine, avec 2% de souches de SaRM. RéSoRBABLE EN CAS DE ChiRURGiE DE LA RéGioN ThoRACiqUE? ponible en ligne montre qu'un fil de suture à résorption plus lente peut forte- ment réduire l'étirement habituel d'une cicatrice soumise à une traction. Les auteurs ont examiné 22 patients devant être opérés pour un cancer de la peau dans la région thoracique. Une moitié de la plaie a été refermée à l'aide d'un fil de polyglactine 910 3-0 intradermique résorbable, qui semble être le fil de su- ture standard chez nos confrères améri- cains. L'autre moitié a été suturée à l'aide d'un nouveau fil résorbable: un fil intra- dermique en poly-4-hydroxybutyrate (p4HB) qui reste présent plus longtemps. Le p4HB est un polyester naturel obtenu la synthèse chimique classique. après 24 semaines, ce fil conserverait encore 30% de sa résistance initiale et resterait pré- sent dans la peau durant un an. côté de la plaie chaque type de fil al- lait être utilisé. toutes les opérations ont été réalisées par le même derma- tologue. L'étirement de la cicatrice a ensuite été examiné après 12 mois. Entre les deux matériaux, une différence moyenne de 2,3mm (IC 95%, de 1 à 3,6mm) au niveau de l'élargissement de la plaie opératoire a été observée, le fil intradermique p4HB offrant l'étirement le moins marqué. Cette différence était statistiquement significative. toutefois, davantage de réactions tardives ont été observées pour le fil p4HB. Il s'agissait généralement de réactions minimes, telles que des rougeurs localisées. Les données mentionnent qu'il s'agit d'une étude indépendante de l'université du texas, qui n'a été sponsorisée par au- cune firme. |