![]() épargnant les paumes et les plantes. Les atteintes palmo-plantaires ne sont pour- tant pas rares. Elles peuvent être inaugu- rales et restent parfois isolées. La mala- die d'ofuji se caractérise dans ce cas par des pustules et non des folliculites. En effet, les paumes et les plantes n'ont pas de follicules. présentent 3 critères: - papulopustules à prédominance folli- - éosinophilie et élévation des IgE. antI-tnF (FIGURES 13 Et 14) lieu sont l'infliximab et l'adalimumab. Il s'agirait plutôt d'un effet de classe la molécule. Le délai d'apparition des pustules varie de quelques semaines à quelques années. Les ppp peuvent pro- gressivement évoluer en kératodermie palmo-plantaire. Les lésions sont parfois eczématiformes ou psoriasiformes. Le traitement proposé lors d'une réaction paradoxale aux anti-tnF est dans un premier temps l'arrêt du médicament suspecté et l'application de dermocorti- coïdes locaux. Le méthotrexate (15mg/ semaine) ou l'azathioprine sont d'autres possibilités thérapeutiques en cas de non-réponse. Lorsque l'atteinte est peu sévère, l'arrêt de l'anti-tnF n'est pas obligatoire si les traitements locaux sont suffisants. Un phénomène d'auto- nomisation de la maladie est réguliè- rement observé. Les lésions peuvent persister plusieurs mois après l'arrêt du médicament. CUTANéE gnostic. La présence de pustules multilo- culaires spongiformes de Kogoj évoquera un psoriasis, un syndrome de Fiessinger- Leroy ou, après exclusion de ces deux entités, une pustulose palmo-plantaire idiopathique. a noter qu'il est impossible de distinguer le psoriasis et le FLR sur le plan histologique. La présence de pus- tules uniloculaires (non spongiformes) évoquera soit une pustulose satellite de foyer infectieux (bactérides d'andrews), soit un SapHo. NEMENTAUx ET MALADiES ASSoCiéES sont fumeurs et le tabac joue certai- nement un rôle péjoratif, comme le montrent plusieurs études épidémiolo- giques. Une surexpression des récepteurs à la nicotine dans la peau lésionnelle a été évoquée, sans que cela ne soit réel- lement prouvé. Il n'existe que très peu d'études sur les effets du sevrage taba- gique, même si on signale une diminu- tion significative du nombre de pustules. participation des antigènes infectieux dans les ppp et proposé l'amygdalecto- mie comme traitement de celles-ci, qu'il avait alors baptisées «bactérides pus- tuleuses d'andrews». Depuis, de nom- breuses études ont été réalisées, mais aucune n'a démontré que le traitement des foyers infectieux permettait de gué- rir la ppp. En pratique, la recherche d'un foyer infectieux latent (oRL, dentaire...) n'est pas justifiée. taUx D'oRIGInE DEntaIRE? gine dentaire agiraient comme facteur déclenchant ou aggravant des ppp, sans toutefois que ce ne soit confirmé. Il est donc primordial d'être sûr de l'impli- cation d'éventuelles couronnes den- taires dans la ppp avant d'en proposer l'extraction. |