![]() antiseptiques les plus utilisés (Tableau 2). marché des médicaments contre la dou- leur chronique. La plupart des recherches en matière de lutte contre la douleur sont américaines. Il était donc prévi- sible qu'une partie de l'atelier traite de l'anesthésie. Il existe suffisamment de preuves pour affirmer que dans bon nombre de cas, la douleur chronique résulte d'une douleur aiguë mal trai- tée. Cette découverte, conjuguée au grand nombre de réclamations en dom- mages et intérêts, a probablement attiré l'attention sur un traitement antidouleur adéquat et l'expérience globale durant l'intervention. Joslyn Kirby (Hershey, Pennsylvania State University) a com- muniqué quelques conseils pratiques. Les manoeuvres de dérivation, l'injection lente d'un anesthésique réchauffé à l'aide d'une aiguille fine et l'ajout de bicarbonate à la lidocaïne peuvent tous contribuer à une meilleure tolérance de l'anesthésie. un excès de produit: pour la lidocaïne sans adrénaline, la dose maximale est de 4,5mg/kg. pour la lidocaïne + adré- naline, cette dose s'élève à 7mg/kg. Cela signifie donc que la dose maximale de lidocaïne + adrénaline pour un patient de 70kg est de 49ml. Un autre mythe très répandu, à proscrire, veut que l'adrénaline ne peut pas être utilisée pour les extrémités, au risque de pro- voquer une nécrose. Cette idée fausse (probablement par prudence) a ainsi été transmise depuis plus de 100 ans, de génération en génération de médecins. Des données récentes relatives à des injections accidentelles par «Epipen®» de hautes doses d'adrénaline dans les doigts ont montré l'absence de nécrose. Il existe une multitude de techniques de bien avisés d'approfondir quelque peu leurs connaissances en la matière, car certaines plaies difficiles à refermer po- sent bien moins de problèmes avec des types de suture particuliers. De plus, les sutures ne doivent pas uniquement ser- vir à refermer totalement un défaut. Elles permettent aussi de réduire un défaut, afin de diminuer la surface à granuler en seconde intention. vanie) a présenté quelques techniques utiles, selon elle: - le point en croix: principalement pour biopsie à l'emporte-pièce; plaies très étendues; un défaut en seconde intention; sible aux endroits délicats. d'un lambeau, Allison Vidimos (Cleve- land, Ohio) énonce cette règle simple à suivre en toutes circonstances: «Function before form and form before cosmetics». La décision du lambeau à utiliser dépend des caractéristiques de la plaie, des uni- tés cosmétiques, de l'anatomie perti- nente et des spécificités de la peau. Le patient doit en avoir pris connaissance auparavant. Un formulaire de «consen- tement éclairé» reprenant ces informa- tions peut lui être présenté. (Hershey, Pennsylvania State University) conseille de tenir compte du fonctionne- ment réel des tissus. Les caractéristiques du défaut déterminent le bon déroule- ment des différentes étapes de la gué- - 0-48h: imbibition: diffusion. L'irriga- la plaie environnante sanglante; connectent l'une à l'autre; - > 2 semaines: ré-innervation sensorielle. de la greffe: - santé générale du patient: diabète, l'hypoderme; les premiers jours; greffe sont essentielles à la réussite. pansement. pour les greffes, on utilise des sutures en faufil tout autour du greffon. toutefois, on emploie parfois également un bourdonnet. Il s'agit d'une sorte de compresse fixée de manière à exercer une pression continue sur la greffe. Le contact est ainsi optimal avec les tissus sous-jacents, ce qui permet l'imbibition et l'inosculation. pour les plaies à suture nor- male, on peut appliquer de la vaseline sur la blessure, ainsi qu'un pansement asep- tique sec habituel, selon la préférence du médecin et les caractéristiques de la plaie. ThéRAPiE NéoADJUVANTE EN CAS DE ChiRURGiE DE TUMEURS BASoCELLULAiRES tement des adultes qui présentent un carcinome basocellulaire métastasé, localement récidivant ou avancé, ou ne Hématologie, ferritine TSH, HbA1c Anticorps antinucléaires (SSA/SSB) Vitamine B1, B2, B6, B12, D, zinc, magnésium Hypothyroïdie? Diabète sucré? Sjögren? Carences en vitamines? |