![]() du diagnostic est de 12,5 ans. La majo- rité de ces mélanomes sont cutanés, 7 sont viscéraux. Le taux de mortalité à 10 ans est de 50%. Un tiers des cas avait été traité (curetage, dermabrasion, laser) avant le diagnostic de mélanome. L'incidence est évaluée à 2,3 pour 1.000 personnes-années (216 cas). lanocytaire au niveau lepto-méningé et peut être associée à des malforma- tions du système nerveux central (SnC) tels que le Dandy-Walker ou les kystes arachnoïdiens, à des tumeurs non méla- nocytaires du SnC et à des mélanomes du SnC. Elle se développe préférentielle- ment sur les nCG axiaux avec satellites. La prévalence varie selon que la forme soit symptomatique (0,5 à 2% des nCG) ou asymptomatique (5 à 20%). La forme symptomatique est de mauvais pronos- tic (avec ou sans mélanome associé). pour la détecter, il faudrait réaliser une IRM avant l'âge de 4 mois (avant la myé- linisation du SnC). La réalisation de cet examen de manière systématique n'est pas recommandée étant donné l'absence de traitement spécifique (5). ment spontané mais sans régression his- tologique associée de l'infiltrat mélano- cytaire. Les techniques de dermabrasion et de curetage des nCG ont montré de bons résultats cosmétiques en période néonatale avec une repigmentation pro- gressive quasi constante (6). L'exérèse née est une autre option thérapeutique: une augmentation du nombre de naevi satellites est observée avec l'expansion cutanée et de nouvelles aires naeviques avec la chirurgie (4). DépIStaGE DU MéLanoME ans, il faudrait enlever 1.026 lésions pour poser un diagnostic de mélanome, soit 40 fois plus que chez l'adulte (7). La plupart des mélanomes ne naissent pas à partir d'un naevus. L'exérèse systéma- tique des naevi n'est pas indiquée, mais elle pourrait être discutée en fonction de la taille du naevus (Figure 2). de 2%. Il survient le plus souvent sur des nCG axiaux avec satellites. La chirurgie diminuerait le risque de mélanome dans ces cas. L'enfance est est essentiel de dépister précocement les sujets à risque de mélanome (syn- drome des naevi dysplasiques, antécé- dents de mélanome, phototype clair) et d'initier la prévention. Le risque de mélanose neurocutanée symp- tomatique est de 1%. Son dépistage systématique n'est pas recommandé étant donné l'absence de traitement spécifique. |