![]() radiothérapie. La dose recommandée est de 150mg par jour par voie orale. Une progression de la maladie ou une toxi- cité inacceptable constituent des motifs d'arrêt. Les effets secondaires majeurs signalés sont les spasmes musculaires, la chute des cheveux, la dysgueusie, l'amai- grissement et la fatigue. Des symptômes gastro-intestinaux peuvent également être observés, comme des nausées et des vomissements, une diarrhée, une perte d'appétit ou une constipation, ainsi que des douleurs articulaires. La grossesse constitue une contre-indication absolue, vu les propriétés tératogènes du produit; une contraception est donc indispensable. qui connaît une activation anormale dans 90% des cas de tumeurs basocellu- laires. Des études récentes montrent que le vismodegib réduit la lésion tumorale de plus de 30% ou entraîne une résolu- tion complète de l'ulcération chez 48% des patients présentant un carcinome basocellulaire localement avancé et chez 33% des patients atteints d'un carci- nome basocellulaire métastatique (Seku- lic a et al, nEJM 2012). fois lors de l'aaD, tant au cours de dis- cusssions dermato-oncologiques que durant le Late breaking Research Sympo- sium. Lors de ce dernier, ce sujet brûlant a été abordé dans le cadre d'une thérapie néoadjuvante. Chez les patients qui ont reçu du vismodegib en thérapie néoad- juvante, l'aspect cosmétique des défauts après une excision chirurgicale a été amé- lioré. tels sont les résultats présentés par M. Ally (Stanford University) à la suite d'une étude clinique ouverte à petite échelle. Même chez les patients qui présentent un carcinome basocellulaire opérable, un traitement néoadjuvant par vismodegib (minimum 3 mois avant une MoHS) permet une réduction du volume tumoral de 46% et, par consé- quent, réduit le défaut chirurgical estimé de 38%. au cours de cette étude toujours en cours, 5 patients ont bénéficié d'un traitement néoadjuvant, notamment pour des carcinomes basocellulaires à l'épaule et au visage. Les interventions chirurgicales micrographiques n'ont nécessité qu'une seule phase d'excision suivi moyen de 5,5 mois, aucune récidive n'a été observée chez ces 5 patients. d'une part, le coût, et d'autre part, la difficulté de l'évaluation histologique. Histologiquement, un traitement par vis- modegib peut entraîner une augmenta- tion du nombre de structures folliculaires anormales, difficiles à distinguer d'un carcinome basocellulaire résiduel. Des colorations supplémentaires peuvent à l'aide de la protéine pHLDa1). thérapie néoadjuvante aux états-Unis s'élève à 7.500 USD. étant donné que la thérapie doit durer 3 mois minimum pour être efficace, le coût minimal re- vient à 22.500 USD. par la FDa (US Food and Drug Administra- tion) en janvier 2012. normalement, cet inhibiteur de la voie Hedgehog devrait être officiellement disponible cette an- née en Europe. En avril 2013, sur la base le CHMp (Committee for Medicinal Pro- ducts for Human Use) a émis un avis positif quant à l'utilisation du vismode- gib pour l'indication susmentionnée. La prochaine étape dans la bonne direction est une autorisation de la Commission européenne (attendue dans les 60 jours suivant l'avis du CHMp). Cette thérapie dermato-oncologique unique pour les carcinomes basocellulaires semble donc promise à un bel avenir et nous ne pou- vons que nous en réjouir. SyNDRoME «DE LA BoUChE BRûLANTE» conseils visant à offrir un traitement opti- mal aux patients atteints du «syndrome de la bouche brûlante» (Burning Mouth Syndrome BMS). Le BMS est décrit comme une entité nosologique distincte caractérisée par une sensation de brûlure ou de douleur intra-orale permanente, sans que l'on observe de modifications mucosiques. Le diagnostic est posé en ex- cluant d'autres pathologies (par exemple |