![]() placard érythémateux homogène ou en anneau centrifuge, induré ou non, de petite ou de grande taille. Le diagnostic est clinique car plus de 50% des patients sont séronégatifs. D'un point de vue épidémiologique, la maladie de Lyme semble toucher également les hommes et les femmes, de 41 ans en moyenne, piqués par la tique Ixodes ricinus entre juin et août et exprimant la maladie de juillet à novembre (13). La durée d'atta- chement de la tique est d'en moyenne 2 jours (6h à 7 jours) avec un intervalle de temps moyen entre la piqûre et l'EM de 17 jours (1 à 60 jours). Dans 55% des cas, il n'y a pas de notion de piqûre. Si la tique est toujours présente, il faut l'enle- ver avec une pince spécifique, si possible dans les premières 48 heures. rer plus tôt (dans les 6h) (Figure 4). L'enfant est principalement piqué [parfois par la nymphe de la tique (1mm)], dans la région de la tête et du cou, des creux poplités, derrière l'oreille et sur la pau- pière inférieure. Le diamètre moyen de l'EM est de 14,5cm (5 à 60cm) et persiste en moyenne 41,5 jours (1 jour à 6 mois). 30% des patients montrent des signes extra-cutanés (fièvre, asthénie, perte de poids, arthralgies, paresthésies, myalgies). En alsace, le spirochète Borrelia afzelii est retrouvé chez 56% des tiques analysées et dans 69% des EM (par pCR sur échan- tillon cutané) (14). Le pronostic est excel- lent si le patient est correctement traité. pSEUDoLyMpHoME Il est caractérisé par une plaque ou un nodule, d'aspect cuivré ou érythémateux, touchant particulièrement le lobe de l'oreille, l'aréole ou les parties génitales. Le diagnostic est clinique et sérologique, éventuellement confirmé par histologie, culture ou pCR. Il est principalement dû à B afzelii devant B garinii et B burgdor- feri stricto senso. Histologiquement, le LC peut être confondu avec un lymphome B et dans 5% des cas, on retrouve une monoclonalité (15). néanmoins, les lym- phomes B cutanés étant très indolents, il est prudent de proposer un traitement d'épreuve de la borréliose avant de poser un diagnostic de lymphome. atRopHIantE (aCa) de plus de 40 ans. Elle est principalement due à B afzelii, mais on retrouve parfois B garinii et dans une moindre mesure B burgdorferi ss. Le diagnostic est clinique et sérologique, éventuellement histolo- gique. Le traitement n'est efficace qu'en phase précoce. poSt-InFLaMMatoIRE: FICtIon oU RéaLIté? (13) causes inexpliquées comme la morphée, le lichen scléreux, le granulome annu- laire, la dermatite interstitielle granulo- mateuse. Celles-ci pourraient être dues à la borréliose, mais cela n'a jamais été démontré malgré de multiples cultures, biopsies et tentatives de traitement contre la borréliose. Seuls de rares cas de morphée ou de granulome annulaire sont associés à une histoire de piqûre de tique et un EM 1 à 4 ans plus tôt. une paralysie des nerfs crâniens, une mé- ningo-radiculite ou une méningite. Elle est plus fréquente chez l'enfant que chez l'adulte. Le diagnostic est basé sur la mise en évidence d'anticorps contre la borré- liose dans le liquide céphalo-rachidien. L'atteinte articulaire est caractérisée par une monoarthrite récurrente principale- ment du genou, rarement de la cheville et exceptionnellement de la hanche. on retrouve des IgG dans le liquide articulaire. L'atteinte cardiaque montre surtout des troubles de la conduction auriculo-ventriculaire. L'atteinte oculaire est caractérisée par une paralysie oculo- motrice, une conjonctivite, une kératite, une uvéite ou une rétinite. Ces diagnostics sont confirmés par la sérologie. légère de la conduction cardiaque sont traités par doxycycline 100mg 2x/j pen- dant 2 semaines. La neuroborréliose et l'atteinte cardiaque sévère sont traitées par ceftriaxone 2g i.v. pendant 2 à 4 se- maines. Chez l'enfant, les posologies mé- dicamenteuses sont: amoxicilline 50mg/ kg en 3 prises, azithromycine 20mg/kg/j 30mg/kg en 2 prises (maximum 500mg), ceftriaxone 75 à 100mg/kg i.v. (maxi- mum 2g), céfotaxime 150mg/kg en 3 à 4 prises (maximum 6g) ou pénicilline G 2x105 à 4x105U/kg en 6 fois. cou. cun traitement. |