![]() Christine Léauté-Labrèze chronique d'instabilité vasomotrice. Chez l'adulte, il existe des critères de ro- sacée bien définis: flush, érythème facial, papules et pustules, télangiectasies. Les autres critères renforçant le diagnostic, mais non nécessaires, sont les suivants: chaleur cutanée, plaques rouges, aspect sec, oedème facial, évolution phyma- teuse, manifestations oculaires (blépha- rite, méibomite, chalazions récidivants, rougeur oculaire, photophobie, épisclé- rite ou kératoconjonctivite, ulcères cor- néens) (8). l'adulte jeune et d'âge moyen (pic entre 30 et 50 ans) (9). Les experts recon- naissent 4 sous-types et une variante (on ne passe pas forcément de l'un à l'autre et ceux-ci peuvent être associés): la rosacée érythémato-télangiectasique, la rosacée papulo-pustuleuse, la rosacée phymateuse, la rosacée oculaire et une variante, la rosacée granulomateuse. blement multifactorielle (prédisposition génétique, facteurs environnementaux tels que les UV, le stress, l'anxiété, l'al- cool, la chaleur). Le Demodex folliculorum pourrait jouer un rôle. L'application chro- nique de corticoïdes topiques peut induire une éruption de type rosacée. probablement sous-diagnostiquée. par conséquent, nous manquons de critères diagnostiques validés (10) (Tableau 1). on note trois présentations dermatolo- giques: la rosacée papulo-pustuleuse, les télangiectasies avec flush et la rosacée granulomateuse. Il n'y a pas de rosacée phymateuse (10, 11). La rosacée oculaire peut se présenter sous la forme de mei- bomite, de chalazions bilatéraux, d'une hyperhémie oculaire, d'une photophobie ou d'une kératite avec ulcères cornéens. Souvent, l'atteinte oculaire précède les signes cutanés chez l'enfant (11). Une histoire familiale de rosacée est fré- quemment retrouvée (12). sont l'acné juvénile (comédons et hy- perséborrhée sans flush ni atteinte ocu- laire, elle peut coexister avec la rosacée), la dermatite péri-orale granuloma- teuse ou FACE laire), la pyodermite froide du visage ou iFAG avec une prédilection pour les joues), le lupus érythémateux et les tumeurs faciales multiples cytose céphalique bénigne). Les autres riations faciales chroniques, les télan- giectasies sur application chronique de corticoïdes topiques, l'éruption faciale sur mercaptopurine pendant la phase chronique d'une leucémie, la démodé- cidiose. lement en commençant par éviter les agents irritants et les corticostéroïdes. La nicotinamide topique (vitamine B proposés. Les soins oculaires se font au sérum physiologique. Les formes sévères avec ou sans atteinte oculaire sont trai- tées de manière systémique par des tétra- cyclines chez les enfants de plus de 12 ans. Chez les plus jeunes, on préfère le métro- nidazole en courtes cures (neurotoxicité) est généralement de 1 à 2 mois (10, 11). symptômes oculaires et d'une dermatose faciale inflammatoire est évocatrice de ro- sacée. Malgré l'absence de critères diagnos- tiques validés, les manifestations cliniques semblent similaires à celles de l'adulte. L'évaluation ophtalmologique est nécessaire en cas de manifestations oculaires. Celles-ci peuvent précéder l'atteinte cutanée. Le mé- tronidazole est le traitement le plus efficace si les tétracyclines sont contre-indiquées. borréliose. Les aspects cliniques sont: |