![]() En aLpHa-1-antItRypSInE cette affection rare consiste à rempla- cer l'alpha-1-antitrypsine par perfusion intraveineuse (60-100mg/kg/semaine, pendant 3 à 7 semaines). Ce traitement très coûteux est toutefois réservé aux cas potentiellement fatals. par ailleurs, son utilisation est non conforme pour les symptômes cutanés dans la plupart des pays. La dapsone peut être utile dans les cas légers. La doxycycline est parfois efficace à fortes doses de 2 x 200mg/j pendant 3 mois (7, 8). La transplantation hépatique donne un résultat favorable en cas de complications, mais pas pour la panniculite en soi. Il est recommandé de réduire la consommation d'alcool car l'éthanol peut provoquer une hépatite chez ces patients. Dans la littérature, les corticostéroïdes, les immunosuppres- seurs, les agents cytotoxiques, la colchi- cine, le danazol et l'hydroxychloroquine ont été jugés inefficaces (2, 3, 7, 8). compression et l'élévation, peuvent être utiles. L'efficacité de l'approche dépend toutefois du traitement de l'affection pancréatique sous-jacente! L'octréotide peut être utilisé pour inhiber la pro- duction d'enzymes pancréatiques. Il a été démontré que les corticostéroïdes, les aInS et les immunosuppresseurs n'apportaient aucune amélioration des symptômes (2, 3, 9, 10). éRytHéMatEUx pRoFonD, LEp) trop profonde pour pouvoir bénéficier d'un traitement topique. Un traitement systémique, à instaurer pendant la phase inflammatoire, est donc indiqué pour prévenir la formation de cicatrices, l'atrophie et la calcification (2, 3, 6). Du fait de la nature chronique de l'affection, le traitement doit souvent être poursuivi pendant de nombreuses années. pour évaluer la réponse, le clinicien doit se fier à son estimation de l'érythème, de l'induration et de la sensibilité. il n'existe pas d'études spécifiques la profondeur de la pathologie, il est improbable que la lumière UV puisse jouer un rôle significatif. triamcinolone intralésionnel. Il faut cependant faire très attention au risque d'atrophie et d'ulcération! apportent une amélioration claire chez la plupart des patients et qui sont généralement bien tolérés. Les effets secondaires les plus fré- quents sont d'ordre gastro-intes- tinal et cutané (par ex. éruptions lichenoïdes médicamenteuses, pru- rit, troubles de la pigmentation). La cardiomyopathie, la psychose et la toxicité hématologique sont moins fréquentes. Il est donc indi- qué de pratiquer des examens de labo réguliers. La toxicité oculaire, qui reste préoccupante en cas d'uti- lisation d'antimalariques, est liée à la durée du traitement et à la dose quotidienne. Une rétinopathie irré- versible est possible, mais constitue une complication tardive. La notice préconise des contrôles ophtal- mologiques tous les 3 à 6 mois. La plupart des ophtalmologues pri- vilégient un dépistage tous les 6 à 12 mois. Elle commence à agir après 4 à 8 semaines, mais il peut falloir 6 mois pour obtenir un effet maximal. En présence d'une amélioration signifi- cative dès 3 mois, la dose peut être réduite à 200mg/j. efficace, mais elle implique un risque plus important de toxicité ophtalmo- logique. lement être associée à l'une des sub- stances ci-dessus, sans augmenta- tion de la toxicité ophtalmologique. Une coloration jaune de la peau peut toutefois apparaître. à la thalidomide, à l'azathioprine et Des études de cas ont également été publiées sur le traitement par dap- sone, acide mycophénolique (mofétil ester), ciclophosphamide, photophé- rèse et immunoglobulines intravei- neuses. a plus de traitement satisfaisant. L'utili- sation de lasers et de produits de com- blement a été décrite pour améliorer l'aspect cosmétique de la panniculite. aucune publication n'a toutefois été consacrée spécifiquement à la pannicu- lite lupique. quelques réticences s'expri- ment également en raison du risque de nouvelles lésions. DERMatoMyoSItE (DM) été décrits jusqu'à présent, le traitement reste essentiellement empirique. Cette panniculite réagit généralement bien au traitement. Souvent, elle nécessite une approche pluridisciplinaire, en col- laboration avec le rhumatologue et/ou l'interniste. Les patients atteints de DM et de panniculite associée forment un sous-groupe bénéficiant d'un pronostic favorable (pas d'augmentation de l'inci- dence des malignités). La littérature fait état de traitements par corticostéroïdes, méthotrexate, azathioprine, ciclosporine et immunoglobulines intraveineuses (2, 3, 6). La meilleure réponse est obtenue avec des cures de corticoïdes à haute dose (prednisone 1mg/kg/j, dose lente- ment dégressive au fil des mois). En cas d'administration prolongée de cortico- stéroïdes, il faut évidemment évaluer les effets secondaires et mettre en place une stratégie adaptée (association avec une protection gastrique, du calcium et des bisphosphonates). La pression artérielle et le glucose sérique doivent être surveil- lés. Cette panniculite montre également une réponse variable à l'hydroxychloro- quine. on a même rapporté quelques cas de patients ayant développé une panni- culite sous antimalariques. importe surtout d'éliminer le stimulus dé- clencheur, mais aussi de traiter l'infection associée éventuelle. Les corticostéroïdes |