![]() poussée! probablement causée par la pression de l'oedème sur les tissus environnants. Il est donc conseillé de surélever les jambes par rapport au coeur pendant au moins 2 x 30 minutes par jour. Les bas élastiques thé- rapeutiques (CCLI, aD) ou les bandages peuvent améliorer le drainage. ment connu. Chez l'adulte, la dose stan- dard est de 3 x 300mg/j, à augmenter jusqu'à 3 x 500mg/j selon les besoins. Une amélioration peut être observée après 2 semaines. Les effets secondaires fréquents sont les nausées, le ptyalisme et les troubles du goût. L'iodure de potas- sium peut aussi provoquer une hypothy- roïdie. Une anamnèse approfondie est donc toujours nécessaire pour exclure une pathologie thyroïdienne préexis- tante et la prise de médicaments. En cas de prolongation du traitement au-delà de 1 mois, un contrôle de la tSH (thy- roid-stimulating hormone) est indiqué. traiter l'En dans le cadre de la mala- die de Behçet. Les doses rapportées se situent entre 1 et 2mg/j en deux prises équivalentes. La colchicine possède effets secondaires fréquents sont la diarrhée et les douleurs abdominales. Ils peuvent être limités en commençant par une faible dose (par ex. 0,6mg/j). Rarement, on observe une myélosup- pression dose-dépendante avec pancy- topénie. tinales inflammatoires peuvent réagir d'hydroxychloroquine, de cyclosporine, de thalidomide et de corticostéroïdes systémiques a également été rapportée dans la littérature. Le recours à la dap- sone et à l'acide mycophénolique (mofé- til ester) a été rapporté dans de rares cas. MIqUE ment reconnu pour cette forme de pan- niculite. La plupart du temps, la réponse est défavorable et le patient finit par développer une sclérose et une atrophie. par ailleurs, il est difficile d'évaluer la réponse au traitement car les signes de l'inflammation peuvent être subtils. Le choix du traitement doit tenir compte de l'âge du patient, de la localisation des lésions (gêne cosmétique?), des symp- tômes associés et de l'impact sur la fonctionnalité. Les traitements suivants ont été décrits (2, 5, 6): potriol et les rétinoïdes, n'apportent qu'un avantage minime dans cette forme profonde de morphée. Les stéroïdes intralésionnels ne sont pas utilisés en raison du risque d'atrophie supplémentaire; des lésions généralisées. Les UVa (320-400nm) sont préférés aux UVB (290-320nm) pour leur plus grande longueur d'ondes et leur pénétra- tion plus profonde dans la couche sous-cutanée. Le rayonnement UV a des effets immunosuppresseurs et antifibrotiques. La pUVa-thérapie un risque important de malignité cutanée. Depuis peu, de plus en plus de publications apparaissent sur la photothérapie UVa-1 (340-400nm), qui possède un potentiel carcinogène moindre; dulateurs il peut falloir plusieurs mois avant d'obtenir un effet complet. Ce trai- tement est donc insuffisant en cas de progression rapide. Les corti- coïdes systémiques peuvent se ré- véler nécessaires en cas de morphée profonde, en particulier lorsque le patient développe des contractures articulaires. Ils peuvent éventuel- lement être combinés au métho- trexate. Les autres traitements rapportés sont le calcitriol oral, l'acide mycophénolique (mofétil ester), la ciclosporine, la photophé- rèse et l'azathioprine. Le bosentan, un antagoniste des récepteurs de l'endothéline (utilisé dans les com- plications de la sclérose systémique, notamment en cas d'hypertension pulmonaire), a été jugé efficace dans 1 cas de morphée panscléro- tique. L'imatinib, un inhibiteur de la tyrosine kinase qui peut bloquer l'activation du facteur de croissance dérivé des plaquettes, est actuelle- ment à l'étude dans le traitement de la sclérose systémique. Il pour- rait également jouer un rôle dans la morphée profonde à l'avenir. - Formule complète, CRP (protéine C-réactive), sédimentation, fonction hépatique et rénale, ASLO Sédiment urinaire + culture Frottis de gorge Autres: selon anamnèse et examen clinique! - RX thorax - Test de Mantoux - Culture de selles + sang occulte - Echo abdomen et ganglions - Gastroscopie coloscopie - EMG capillaroscopie |