![]() pLantaIRE (pppp) différents éléments peuvent orienter le diagnostic vers un psoriasis: la présence d'antécédents familiaux ou personnels de psoriasis, ou l'association à d'autres lésions psoriasiques cutanées, un- guéales ou muqueuses. Cliniquement, il s'agit de pustules saillantes isolées ou confluant en nappes, évoluant vers des lésions sèches brunâtres ou des pla- cards érythémato-squameux (Figures 1-3 un handicap fonctionnel important. Les localisations préférentielles sont les éminences thénar ou hypothénar aux ou interne de la plante ainsi que les talons. Contrairement à la dyshidrose, extension à l'entièreté de la paume ou la plante est possible (Tableau 1). E Collet lors des Journées Dermatologiques de Paris 2012 d'évolution le plus souvent chronique, entraînant généralement un retentis- sant pour certains sur des arguments cliniques, pour d'autres sur des critères anatomo-pathologiques. Leur traitement est difficile, devant prendre en compte les facteurs associés, dont essentiellement le tabagisme. pour classifier au mieux les ppp, il faut analyser leur aspect et leur topographie (extrémité digitales, centre de la main ou éminence thénar, entièreté de la voûte plantaire ou points d'appui uniquement), puis rechercher des signes associés dermatologiques (psoriasis), muqueux, systémiques (fièvre, manifestations ostéo-articulaires). Il est égale- ment nécessaire de préciser le terrain sous-jacent (antécédents personnels ou familiaux de psoriasis, intoxication tabagique) et les traitements en cours. 66F |