![]() que l'échantillon contienne également des cellules cancé- reuses. Ce risque est élevé en cas de leucémie, de neuro- blastome et de lymphome de Burkitt, modérément accru en cas d'adénocarcinome de l'utérus et de cancer du sein avancé, et faible en cas de cancer du col de l'utérus et de rhabdomyosarcome non génital. d'extraire des ovocytes de follicules antraux. Cette inter- vention ne nécessite pas d'hyperstimulation ovarienne et peut être réalisée à n'importe quel moment du cycle. Envi- ron 30% de ces ovocytes peuvent ensuite être portés à maturation en laboratoire. lation ovarienne, puis à vitrifier les ovocytes obtenus ou à les féconder et ensuite à congeler les embryons obte- nus. Ces deux techniques sont au point. Le pourcentage de grossesse après vitrification ovocytaire varie de 4,5 à 12%. Si plus de 8 ovocytes peuvent être vitrifiés, ce pourcentage atteint finalement 46,4% (Rienzi, 2012). chimiothérapie? Les études observationnelles (synthèse de Kim, 2010) montrent que les analogues de la GnRH offrent une protection manifeste contre l'insuffisance ovarienne causée par la chimiothérapie. En revanche, les études randomisées sont nettement moins concluantes, dans la mesure où elles ne révèlent qu'un bénéfice limité, voire aucun avantage. fois se révéler avantageux en cas d'utilisation d'agents chimiothérapeutiques moins toxiques pour les ovaires. complexe se lie ensuite à des coactivateurs et des coré- presseurs sur les gènes, ce qui va stimuler la transcription ment influencer la signalisation intracellulaire par le biais d'une voie non génomique. de façon évidente que la perturbation de l'influence des estrogènes sur les cellules cancéreuses a un effet positif sur la survie. Les SERM, la castration chirurgicale ou radio- chimiothérapeutique et les inhibiteurs de l'aromatase sont des traitements éprouvés pour ce type de cancers. type et de la dose des agents chimiothérapeutiques utili- sés, ainsi que de l'âge de la patiente. Comment déterminer si l'IOP est définitive? Si la fonction ovarienne reprend dans l'année, elle reste généralement constante par la suite. Dans la littérature, plusieurs cas de reprise de la fonction ovarienne, même après des taux d'AMH non détectables, ont été rapportés. Le comptage des follicules antraux par échographie vaginale n'est pas fiable non plus. Par ailleurs, il est possible d'utiliser du tamoxifène ou un inhibiteur de l'aromatase pour induire l'ovulation. Des grossesses ont également été décrites. La fonction ovarienne peut encore reprendre après une période de 18 à 31 mois. incluses (FSH élevée, E2 faible, AMH basse) et placées sous anastrozole. Treize d'entre elles (28,9%) ont présenté une reprise de la fonction ovarienne. Le cas échéant, quel est le moyen de contraception indiqué? Il vaut mieux opter pour un stérilet en cuivre ou une stérilisation. Un DIU-LNG n'est pas indiqué pour les femmes atteintes d'un cancer du sein. le risque de rechute? Dans une méta-analyse (Cuzick, 2007), le risque de rechute et la survie sont comparés dans deux groupes: «tamoxifène seul» et «tamoxifène + analogues de la LHRH». L'inhibition de la fonction ovarienne n'a aucun effet positif significatif sur le risque de rechute, ni sur le risque de mortalité. Nous attendons les résultats de l'étude SOFT pour voir si l'inhibition de l'activité ovarienne est utile. Dans le cadre d'une autre étude (Swain, 2010), dans laquelle 5.228 femmes souffrant d'un cancer du sein (avec enva- hissement des ganglions axillaires) ont reçu une chimio- thérapie, il a été démontré que le risque de rechute était nettement inférieur si la chimiothérapie induisait aussi une IOP. C'était uniquement le cas pour les tumeurs ER+. - Il est difficile de déterminer si la fonction ovarienne va |