![]() mois (95% IC: 24-30). Deux patientes ne se sont plus présentées pour leur suivi après respectivement 10 mois et 7 mois. Au moment de l'analyse statistique, 20 patientes avaient rechuté et 15 étaient décédées. La survie moyenne sans récidive (DFS) est de 16 mois (95% IC: 2,4-29,6). Les pa- tientes ne présentant pas de métastase ganglionnaire ont une survie sans récidive médiane de 24 mois, contre 9 mois pour les patientes avec ganglions positifs. para-aortique laparoscopique assistée par robot ont été précédemment décrites (25, 26). L'enregistrement dans une base de données nationale belge des interventions chirurgicales assistées par robot en oncologie gyné- cologique est une initiative du BGOG. Il y a dans notre étude deux différences majeures de tech- nique opératoire selon les centres. La première étant la voie d'abord chirurgicale: transpéritonéale pour 2 centres et rétropéritonéale pour le 3 2 centres sur 3 s'arrêtent à l'artère mésentérique inférieure, contrairement au dernier centre, qui étend ses dissections jusqu'au niveau de la veine rénale gauche ( Malgré l'utilisation de techniques chirurgicales différentes, cela nous permet d'analyser les résultats post-opératoires concernant la morbidité, les résultats oncologiques, ainsi que les résultats anatomopathologiques et de les reporter sur une cohorte plus large de patientes ( 2,5 jours (2-3) dans le centre n°3 et 3 jours (2-4) dans le centre n°2. Pour le centre n°1, la durée est de 6 jours (2- 10). Cette durée plus longue du séjour hospitalier est liée pour certains cas à des comorbidités préexistantes, telles qu'une anémie ou un syndrome inflammatoire, un lym- phocèle symptomatique ou un contexte social particulier. ment de 5,4% (2/37) et 13,5% (5/37), ce qui est comparable procédure par laparoscopie standard (6, 13). tre à l'autre [19,5 (1-38) pour le centre n°1, 29,5 (1-54) pour le centre n°2 et 9,5 (7-12) pour le centre n°3]. Cette différence est liée aux techniques chirurgicales variables selon les centres. Néanmoins, nous n'observons pas de différence dans la proportion de métastases ganglion- naires diagnostiquées entre les trois centres. Notre échan- tillon de patientes est trop petit pour pouvoir émettre une conclusion définitive. Cependant, nous avons posé un diagnostic de MG chez 5 patientes parmi 37 (13,5%), alors que le PET-scan réalisé en préopératoire ne montrait pas de métastase extrapelvienne pour 4 d'entre elles. Cela montre un taux de faux négatifs au PET-scan de 11,4% pour le diagnostic de métastases ganglionnaires para- aortiques dans les CCLA. Ces résultats sont comparables à ceux décrits dans la littérature pour des patientes simi- laires ayant bénéficié de la même procédure par laparo- scopie conventionnelle, actuellement considérée comme la technique de référence (12-14). dive est nettement plus courte chez les patientes présen- tant des micro-métastases ganglionnaires para-aortiques en comparaison à celle des patientes n'ayant pas de mé- tastase à ce niveau, et ce même s'il y a extension du champ de radiothérapie à la région para-aortique. Ces constata- tions sont en accord avec celles précédemment faites par Vergote tientes développant des micro-métastases ganglionnaires para-aortiques dans des CCLA de stade IB2 à IIIB, en dépit d'un PET-CT préalablement négatif. taille des métastases ganglionnaires dans les CCLA sont d'importants marqueurs pronostiques. Dans leur série, la lymphadénectomie para-aortique semble avoir un béné- fice thérapeutique, de sorte que la survie serait identique entre les patientes avec ganglions négatifs recevant une RT pelvienne seule et les patientes présentant des post-opératoire (jours) (nombre de patientes) 1 hernie épiploïque au niveau du trocart ombilical |