![]() asymptomatiques et leur découverte est le plus souvent fortuite. L'âge, la parité, la consommation de tabac et l'IMC n'ont par ailleurs pas d'influence sur le risque de développement de ces kystes ovariens. gestatifs seuls (implant ou contraception orale), ils sont induits par le traitement lui-même. Le LNG interfère en effet avec l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien, parfois jusqu'à inhibition de l'ovulation. Ceci peut altérer le déve- loppement folliculaire, avec absence de rupture du folli- cule et développement transitoire de kyste. Il provoque de plus un changement dans les taux hormonaux, avec augmentation du taux d'E2 et, en conséquence, diminu- tion du taux de progestérone. Enfin, l'action du LNG-IUS sur l'ovaire dépend du taux de LNG circulant, lui-même soumis à des différences individuelles, les kystes étant en général retrouvés chez des patientes dont le taux de LNG est > 220pg/ml (3). Ces kystes ne doivent généralement pas être traités, car de résolution spontanée au bout de 6-14 semaines dans 80% des cas. Un suivi échographique à 2-3 mois est habituellement suffisant. En cas de per- sistance du/des kystes ovariens, aucune donnée de la lit- térature ne permet aujourd'hui de dégager de consensus quant à l'attitude à adopter. général en début d'utilisation, tous les cycles ou presque redevenant ovulatoires après quelques mois. ont un taux d'échec faible et similaire chez les patientes multi- et nullipares (4). « Dr Anne Firquet (Liège). Peu de données existent concer- nant le taux d'expulsion avec le LNG-IUD, mais celles-ci apparaissent comme comparables entre les patientes nullipares et multipares (4), tandis que pour les Cu-IUD, il est légèrement supérieur chez la nullipare par rapport à la multipare (4). Enfin, le taux de perforation des 2 types de CIU n'a pas été étudié en fonction de la parité des pa- tientes. Le retour de la fertilité après le retrait d'un stérilet est rapide avec les deux types de CIU. être mieux toléré que le Cu-IUD chez la nullipare. Enfin, la recommandation d'insertion du LNG-IUS plutôt que du Cu-IUD dans les indications telles que dysménorrhée et ménorragie, voire anémie ferriprive, doit être soulignée. Il convient également de s'assurer du bon placement des DIU chez la nullipare par la réalisation d'une échographie avant et après le placement. Lorsque le placement est cor- rect, la patiente ne doit plus nécessairement être revue en- suite. Cela dit, le LNG-IUS ne peut être considéré comme Enfin, le problème d'acné est bien réel, même si aucune étude comparative directe n'a été réalisée sur ce problème entre Cu-IUD et LNG-IUS, dont les avantages doivent être expliqués au dermatologue. lien clairement établi avec le LNG-IUS, même si un cer- tain nombre d'études de cas semblent l'indiquer. En cas de doute, il est conseillé de retirer le dispositif. et la multipare, si ce n'est que l'on constate davantage de ménorragies avec un Cu-IUD et davantage d'acné avec le LNG-IUS. un nombre limité de nullipares. consultation, avec d'autant plus d'attention que la patiente est plus jeune. |