![]() sance ovarienne primaire. La définition initiale précise que le diagnostic peut être posé lorsque la patiente présente des signes de déficit en hormones sexuelles après au moins 4 mois d'aménorrhée. Elle doit en outre avoir moins de 40 ans et présenter, à au moins un mois d'intervalle, des taux de FSH dans le sang supérieurs à 40UI/l. On dis- tingue les formes iatrogène et spontanée d'insuffisance ovarienne. Les causes iatrogènes sont la chirurgie ou la radiothérapie ovarienne, la chimiothérapie et la castration chimique. L'IOP spontanée touche environ 1% des femmes. une cause génétique sous-jacente. En revanche, pour la majorité des femmes présentant une aménorrhée secon- daire (90%), aucune cause précise ne peut être identifiée. Tant un dysfonctionnement qu'une déplétion des folli- cules ovariens peuvent être à l'origine d'une insuffisance ovarienne. Pour ce qui est des dysfonctionnements, on distingue les éléments suivants: mutations des récepteurs à la FSH et à la LH, pseudohypoparathyroïdie, déficits en CYP17A1 et CYP19, maladies auto-immunes. dus à une production limitée, d'une part, ou à une déplé- tion accélérée, d'autre part. Quelles anomalies peuvent conduire à une insuffisance ovarienne? On constate un nombre trop limité de follicules dans le syndrome FOXL2 et dans la dysgénésie gonadique 46XY. Dans les cas suivants, on observe une perte accélérée de follicules: syndrome de Turner, trisomie ou polysomie X, macrodélétions XP ou Xq, translocations X-autosome et syndrome du X fragile. terme, on constate généralement une hypofertilité, voire une infertilité. À long terme, il existe un risque accru d'ostéoporose, ainsi que d'affections cardiovasculaires et neurologiques. - bonne anamnèse personnelle et familiale; - dosage de la FSH, de la LH, de l'estradiol, de la TSH et - examen génétique et chromosomique; - anticorps auto-immuns (anticorps anti-surrénaliens, question. entre 15 et 49 ans. Souvent, ces tumeurs malignes doivent être traitées par chimiothérapie, laquelle cause des dom- mages ovariens chez un large pourcentage des patientes. Plusieurs techniques permettant de prélever des gamètes avant le début de la chimiothérapie ont été développées. Chez les enfants, il n'est pas possible d'appliquer l'hyper- stimulation ovarienne. La réalisation d'une laparoscopie afin de prélever du tissu ovarien pour le congeler et le réimplanter ultérieurement constitue ici une possibilité. Généralement, celui-ci contient beaucoup de follicules primordiaux. Le tissu ovarien peut être réimplanté au ni- veau de l'ovaire par voie laparoscopique, mais aussi par voie sous-cutanée. Dans le monde, on compte déjà une vingtaine d'enfants nés grâce à cette technique. En cas |