![]() dence un passage de cellules néoplasiques dans la cavité pé- ritonéale lors d'une hystéroscopie diagnostique, 12 ont utilisé du liquide comme milieu de distension (sérum physiologique ou glucosé 5%), seules 2 études ont étudié le CO de distension qu'ils ont utilisé, mais laissent supposer qu'il s'agit d'un liquide. Une étude de Neis de réalisation d'une hystéroscopie diagnostique chez des pa- tientes souffrant d'un cancer de l'endomètre, permet d'éva- luer l'impact de l'utilisation du CO l'hystéroscopie au CO Lo avant la laparotomie (120 patientes atteintes d'un cancer de l'endomètre; tous les stades sont retrouvés en dehors des cas avec une maladie péritonéale macroscopique et des types 2 histologiques qui ont été exclus; 70 patientes ont bénéficié d'une hystéroscopie avec utilisation de CO utérine ne dépassait pas les 100mmHg dans les 2 cas). Les deux groupes sont comparables statistiquement concernant les facteurs de risque d'avoir une maladie péritonéale micro- scopique. Les auteurs concluent à une différence significative en ce qui concerne le taux de cytologie péritonéale posi- tive, qui est de 14% dans le groupe sérum physiologique et de 1,4% dans le groupe CO par laparotomie a eu lieu dans le groupe CO au groupe sérum physiologique, dans lequel l'hystéroscopie a été réalisée juste avant la laparotomie, ce qui peut avoir une importance si on prend en compte l'hypothèse que les cel- lules néoplasiques disséminées dans la cavité péritonéale lors de l'hystéroscopie sont détruites ou ne survivent pas après un laps de temps dans l'environnement péritonéal. Malgré cette augmentation importante de cytologie positive dans le groupe sérum physiologique, il n'y a pas plus de survenue de récidives à 34 mois que dans le groupe CO n'étaient pas parmi les patientes chez qui on avait retrouvé une cytologie péritonéale positive. Les auteurs restent donc rassurants vis-à-vis de l'utilisation de l'hystéroscopie dia- gnostique, quel que soit le milieu de distension utilisé dans la mise au point des cancers de l'endomètre. complète de bonne qualité de la cavité utérine lors d'une être de minimum 40mmHg (44, 45), de façon à avoir une distension suffisante de la cavité utérine. Pour Bettochi, des cellules endométriales normales sont retrouvées dans la cavité péritonéale lors de la réalisation d'une hystéroscopie diagnostique pour des raisons non oncologiques, lorsque la pression intra-utérine est supé- rieure à 80mmHg (45) et, pour Adamson, aucun passage de cellules endométriales n'est objectivé avec une pression inférieure à 70mmHg (44). Parmi les études reprises dans notre revue de la littérature, donc en cas de cancer de l'endomètre, l'utilisation d'une pression intra-utérine basse semble ne pas augmenter le risque de passage de cellules néoplasiques dans la cavité péritonéale. En effet, la majorité des études ayant utilisé une basse pression montrent soit une absence d'augmen- tation du risque, voire une absence de cellules néopla- siques dans la cavité péritonéale, soit une augmentation, mais non significative, de ce risque. Parmi les études ayant montré une augmentation significative de ce risque, la pression intra-utérine n'est précisée que dans deux d'entre elles et sont élevées (> 80mmHg). Pourtant, de façon sur- prenante, la méta-analyse de Ya-Nan Chang risque d'essaimage intrapéritonéal des cellules néopla- siques. On peut se poser la question de mettre ce résultat en rapport avec le fait que les auteurs d'un certain nombre de ces études ne précisent pas la pression intra-utérine utilisée pour réaliser leur hystéroscopie. tonéal des cellules néoplasiques dans les stades débutants de la maladie (I ou II FIGO) en cas de réalisation d'une hysté- roscopie diagnostique (OR 2,97; IC95%: 0,82-10,7; p = 0,10). l'hystéroscopie en fonction du stade du cancer de l'endo- mètre. Alors que le calcul de ce risque est significativement augmenté lorsque tous les stades sont pris en compte, ce risque devient non significatif (p = 0,6) si uniquement les stades débutants sont pris en compte et reste significatif (p = 0,01) dans les stades avancés. L'étude de Tanizawa augmentation du risque avec le stade de la maladie. ture, aucune ne conclut à une aggravation du pronos- tic du cancer de l'endomètre après la réalisation d'une |