![]() et/ou para-aortique. Cela conduit à une sous-estimation de l'étendue de la maladie chez certaines patientes (8, 9). L'envahissement des ganglions lymphatiques étant corrélé à un pronostic plus sombre, la prise en charge des pati- entes devrait être adaptée à leur statut ganglionnaire (10, 11). Une option est d'évaluer l'envahissement ganglion- naire par des techniques d'imagerie médicale. Cependant, comme rapporté par Mortier à la lymphadénectomie dans les CCLA. Ces données ont été confirmées récemment par deux autres études basées sur des populations comparables (13, 14). D'après une revue systématique récente, il semble que le staging ganglionnaire chirurgical chez des patientes présentant des adénopathies pelviennes suspectes de ma- lignité au PET-scan soit bénéfique. Dans ce sous-groupe de patientes, le taux de MG para-aortiques occultes au PET-scan atteint 22%. Par contre, il est discutable de pro- poser une lymphadénectomie systématique aux femmes scan. En effet, le taux de complications opératoires est équivalent chez ces patientes au taux de ganglions fausse- ment négatifs (15). réalisable pour les affections gynécologiques malignes et permet de réduire la morbidité de la stadification com- parée à une chirurgie par laparotomie (5, 16-23). On note toutefois que le chirurgien, dans l'approche classique de la laparoscopie, est limité dans l'amplitude de ses mouve- ments et qu'il rencontre quelques limitations techniques chez les patientes obèses. La lymphadénectomie para-aortique laparoscopique as- sistée par robot permet d'éviter certaines de ces limita- tions. La chirurgie assistée par robot est devenue courante pour les procédures oncologiques gynécologiques (24). La faisabilité et le profil de sécurité permettant une dissec- tion ganglionnaire aisée et précise ont été rapportés par plusieurs auteurs (25-28). La morbidité rapportée dans ces séries est faible, mais les auteurs ont jugé qu'il fallait de plus larges études afin de valider l'utilisation de cette technique (27). tivement dans 3 centres belges pour permettre d'évaluer la sécurité oncologique et les taux de complications de cette procédure. avons suivi prospectivement 37 patientes d'octobre 2007 à décembre 2011. Dans les trois centres, il était proposé une lymphadénectomie para-aortique laparoscopique assistée par robot aux patientes présentant un CCLA (FIGO IB2 à IVA) ou aux patientes présentant une maladie à un stade précoce (FIGO IA1-IB1) qui présentaient des ganglions lymphatiques pelviens positifs à l'examen histologique. Les caractéristiques des patientes sont présentées dans le tableau 1. conisation. La classification FIGO est définie pour chaque patiente par un examen clinique gynécologique réalisé sous narcose par un gynécologue-oncologue senior, en même temps qu'une cystoscopie. Une IRM pelvienne, un CT-scanner thoracique et un PET-scan sont réalisés chez toutes les patientes. Une rectosigmoïdoscopie est effec- tuée lorsqu'une invasion de la muqueuse intestinale est suspectée. Après l'examen clinique sous narcose et la cystoscopie, une lymphadénectomie para-aortique lapa- roscopique assistée par robot est réalisée chez toutes les patientes. précédemment décrite par Vergote précédemment décrite par Fastrez ou FIGO IB1 N+ SCC** ** Une patiente présentant un carcinome à cellules squameuses (SCC) de stade FIGO IB1 opéré ayant un ganglion pelvien positif a bénéficié d'une stadification ganglionnaire para-aortique et a été incluse dans la base de données |