![]() de 20 ans. La radiographie est diagnos- tique et montre une masse ostéocartila- gineuse apposée à la phalange distale. Le traitement de choix est l'excision chirur- gicale complète dans des conditions d'asepsie strictes. Les récidives ne sont pas rares (5-11%) (12). liées au psoriasis unguéal sont souvent sous-estimées en pratique quotidienne. De Jong et al. ont rapporté que plus de la moitié des patients avec un psoriasis un- guéal se plaignaient de douleur (13). Le diagnostic de psoriasis unguéal peut être difficile en l'absence de psoriasis cutané associé et impose parfois la biopsie. Les présentations cliniques seront fonction de la localisation du psoriasis au sein de l'appareil unguéal (14). Elles dicteront l'approche thérapeutique: topique, intra- lésionnelle ou systémique (15). tantôt douloureuses. Ces lésions érythé- mateuses ou bleutées, oedématiées, se développent sur les faces dorsales des doigts et des orteils, 12 à 24h après une exposition au froid. D'autres localisations peuvent être associées. Le bilan d'explo- ration minimal doit rechercher un lupus érythémateux systémique, une cryoglobu- linémie, un syndrome antiphospholipides, une macroglobulinémie de Waldenström et une leucémie myélomonocytaire chro- nique. Des mesures préventives de pro- tection du froid sont préconisées. Le trai- tement est symptomatique et repose sur les dermocorticoïdes puissants. Dans les (nifédipine) peut être employé (16). sclérose sont extrêmement douloureuses. La radiographie met en évidence une acro-ostéolyse dans 20-25% des cas. Une ciée à l'ischémie digitale (17). Malgré la récente mise sur le marché du bosentan, antagoniste des récepteurs de l'endothé- line, efficace dans la prévention de l'ap- parition de nouveaux ulcères digitaux, le traitement de cette manifestation scléro- dermique reste un réel défi médical (18). Les effets secondaires unguéaux induits par les taxanes sont de deux sortes: les hémorragies sous-unguéales avec ou sans véritable onycholyse hémorragique variablement douloureuse (19) et la for- mation d'abcès sous-unguéaux (20) par- ticulièrement douloureux. Le découpage des zones onycholytiques assure le sou- lagement instantané. Une onychalgie se manifeste chez 10 à 15% des patients après 4 à 8 semaines de traitement, sous forme de paronychie et de granulomes pyogéniques des re- plis unguéaux. Les mesures préventives consistent en la limitation des frotte- ments, notamment par le port de chaus- sures amples et confortables. Des traite- ments antiseptiques topiques limitent le risque de surinfection. En cas d'infection des tissus mous, un traitement antibio- tique oral est indiqué. Des applications hebdomadaires de nitrate d'argent ai- niques (21). L'application de corticoïdes locaux est le traitement de choix (22). protéases unguéaux (22). nation unguéale (Figure 5). Des attaches anormalement solides entre la tablette unguéale, le lit et les replis unguéaux, empêchent la tablette de cheminer nor- malement sur le lit unguéal. Il en résulte un empilement de plusieurs tablettes qui s'incarnent sous le repli proximal, entraî- nant une inflammation douloureuse. Un tissu de granulation se développe volon- tiers à ce stade. Le traitement est l'avul- sion chirurgicale simple (23). sensations de brûlure, de démangeaison et d'irritation. Deux à trois jours plus tard apparaît la poussée vésiculeuse qui génère une douleur pulsatile parfois accompa- gnée de symptômes généraux. Le dia- gnostic est clinique et la culture virale, le dosage des anticorps sériques et surtout le cytodiagnostic de Tzanck le confirment. Le traitement est symptomatique. Dans les cas récidivants, l'administration quoti- dienne de 1600 à 2000mg d'aciclovir en phase prodromique permet d'éviter ou de diminuer la durée des symptômes (24). centro-osseux) de la phalange distale est associée à une déformation digitale, une fracture patho- |