brane basale) ou à d'autres mala- dies auto-immunes (28%) telles que pelade, vitiligo, hypothyroïdie ou hy- perthyroïdie. Le dermatologue sera attentif à vérifier certaines données biologiques (TSH) lors de diagnostic de LS; plexe majeur d'histocompatibilité de classe II, d'autant plus prononcée que l'affection commence tôt dans l'enfance. Le gène du récepteur an- tagoniste à l'interleukine-1 semble également intervenir; il a un polymor- phisme variable et la fréquence d'un des allèles semble corrélée avec la sévérité du LSV (comme par exemple des frères présentant tous les deux un lichen scléreux de la verge ou une mère et sa fille présentant un lichen scléreux vulvaire). sur des corticostéroïdes topiques puis- sants tels que le propionate de clobéta- sol 0,05%, quotidiennement le premier mois, un jour sur deux le mois suivant mois (ceci représente un exemple de traitement, le traitement se fera jusqu'à disparition des lésions). 30g (soit un tube) sont nécessaires pour 3 mois de traitement. Le même schéma peut être utilisé chez les enfants en adaptant la quantité (30 grammes en 6 mois). L'ap- plication de testostérone topique n'a AUCUNE indication ni chez l'homme, ni chez la femme. En effet, cette thérapeu- tique n'apporte rien en association aux corticoïdes et les risques d'hypertro- phie irréversible du clitoris sont impor- tants. La chirurgie est envisagée avec le patient lors de lésions pré-cancéreuses ou cancéreuses. La circoncision n'est pas indiquée pour soigner les lichens, ni même pour limiter les récidives vu que le lichen peut s'étendre sur toute la verge et le gland. La biopsie sera deman- les lésions de LS sont à un stade évolué ou si les lésions ne répondent pas au traitement prescrit. L'utilisation d'émol- lients et de soins lavants adaptés aux muqueuses peut être utile pour assurer un confort au patient. Le lichen scléreux est la dermatose vul- vaire la plus fréquente. La période pré- pubaire et la post-ménopause sont deux périodes où l'incidence est plus élevée. Le traitement de choix repose sur l'uti- lisation des corticostéroïdes topiques au minimum 3 mois par an sur tous les sites, quels que soient l'âge et le sexe. Jusqu'à 5% des cas de LS peuvent évoluer en car- cinomes. Les patients asymptomatiques avec des manifestations cliniques (ec- chymoses, kyperkératoses et atrophie) doivent être traités. DES MUQUEUSES INTERNES ET EXTERNES clinique par des papules cutanées pru- rigineuses de petite taille, brillantes, finement réticulées de forme polygonale plutôt qu'arrondie, de teinte mauve (vio- line) plutôt que rouge, et un réseau kéra- tinisé au niveau des muqueuses. L'aspect histologique typique est un infiltrat inflammatoire lympho-plasmocytaire sous la membrane basale responsable de la formation de corps apoptotiques. Il est moins fréquent que le LS, mais plus difficile à traiter. Il peut atteindre les mu- queuses internes. 30 et 60 ans et le lichen est exception- nel chez l'enfant. Les femmes sont plus souvent atteintes que les hommes (55 à 70% des cas). Dans 50% des cas, il existe une atteinte cutanée et muqueuse, dans 20% des cas une atteinte buccale isolée et dans 30% des cas une atteinte bipolaire |