![]() domaines de compétence du dermato- logue, permettant de traiter et d'aider au diagnostic de nombreuses pathologies de l'appareil unguéal, mais aussi de derma- toses et d'affections diverses touchant l'appareil unguéal par contiguïté. Cette chirurgie nécessite une bonne connais- sance de l'anatomie unguéale afin de traiter de manière optimale tout en évi- tant des lésions iatrogènes, notamment matricielles. Le matériel de base requis est simple puisqu'un plateau chirurgical dermatologique, complété d'une pince à ongle et d'un élévateur (Figure 1), suffira à aborder la plupart des pathologies dis- cutées ici. La majorité des interventions se feront sous anesthésie locale, par un bloc dis- tal des rameaux dorsaux et ventraux des nerfs collatéraux des doigts et des orteils, en piquant 1cm en arrière de la jonction du repli latéral et postérieur (Figure 2). L'anesthésique utilisé est la ropivacaïne qui présente plusieurs intérêts, notam- ment la réduction de la douleur lors de l'injection (peu acide comparée à la lidocaïne), une action quasi immédiate prolongée (7 à 12 heures). L'utilisation d'une seringue Luer-Lock tance, injection toujours lente et avec un anesthésique à température ambiante, à l'aide d'une aiguille 27 ou 30G. En fin d'intervention, si un saignement persiste, un garrot «volumétrique» peut être obtenu en infiltrant un nouvel aliquot d'anesthésique local. précieux pour opérer dans un champ exsangue. tation préopératoire de l'incapacité temporaire que certaines chirurgies un- guéales impliquent et de tenir compte de certaines contre-indications relatives comme une artériopathie oblitérante, un diabète ou un phénomène de Raynaud, ainsi que les prises médicamenteuses. d'onychologie médico- chirurgicale, CHU Saint-Pierre, Bruxelles, 19-20 octobre 2012 gie unguéale est un atout indispensable du dermatologue, moyennant un |