![]() çais afin de mieux décrire les aspects cutanés et extracutanés de cette infec- tion. Les auteurs ont revu les dossiers de 27 patients ayant eu une éruption cuta- née associée à une infection à parvovirus B19 biologiquement documentée. Le diag- nostic étiologique avait été porté sur la positivité des IgM ou de la PCR dans le sérum, mettant en évidence une primo- infection dans 26 cas et une réactivation chez un patient. (18 à 89 ans). Sans surprise compte tenu du recrutement hospitalier des patients, les signes généraux (fièvre, arthralgies, céphalées) étaient fréquents et témoi- gnaient d'atteintes parfois sévères, ré- nales, pulmonaires et hématologiques. La numération formule sanguine révélait une lymphopénie et/ou une thrombo- pénie chez 8 patients et un syndrome mononucléosique dans quatre cas. morphes, avec fréquemment un érythème et des lésions purpuriques et, plus rarement, des lésions bulleuses ou un aspect de vascularite. Les jambes étaient atteintes chez tous les patients sauf un; six présentaient une atteinte en gants et chaussettes, complète ou incomplète. L'atteinte des plis était fréquente, les lé- sions périflexurales étant volontiers pur- puriques. Les lésions s'accompagnaient d'un prurit dans la moitié des cas. Une atteinte muqueuse était possible. l'atteinte cutanée de l'infection à par- vovirus B19 chez l'adulte en quatre ta- bleaux cliniques principaux (exanthème, atteinte en gants et chaussettes, atteinte périflexurale et vascularite), mais sou- lignent la possibilité d'associations et de formes de chevauchement entre ces pré- sentations dermatologiques. DANS LA DERMATOMYOSITE? musculaire sur les tomographies par émission de positons (TEP) réalisées dans le bilan de dermatomyosites (DM) incite à examiner l'intérêt de cet examen pour d'une atteinte musculaire dans les DM amyopathiques (sans déficit musculaire). Sur 16 cas analysés, 9 avaient un cancer, dont 3 ont été diagnostiqués grâce à la TEP. Neuf patients avaient une fixation musculaire mais sans concordance avec une atteinte clinique ou histologique. Bien qu'utile pour la détection du can- cer, la TEP ne semble donc pas être d'un grand apport pour l'évaluation de l'at- teinte musculaire. un cancer, cutané ou autre? Deux méta-analyses apportent des réponses et permettent de tirer des conclusions pratiques quant à l'information et au suivi des patients. évidence une association significative entre le psoriasis et, notamment, les cancers des voies aéro- digestives supérieures (RR = 3,05), du foie (1,90) et des poumons (1,52). La seconde méta-analyse de 21 articles permet d'évaluer le risque de cancers cutanés. Le psoriasis est associé à une majoration significative du risque de survenue de carcinome épidermoïde (5,31) et de carcinome basocellulaire de (2,00); le risque de mélanome n'apparaît, en revanche, pas significativement augmenté. tabac. Le rôle propre de l'inflammation chronique du psoriasis est difficile à affirmer en l'absence de données prenant en compte l'influence des traitements. L'augmentation des carcinomes cutanés épidermoïdes et basocellulaires est, elle, largement attribuable à la PUVAthérapie, avec un possible rôle favorisant des immunosuppresseurs associés. et à l'alcool chez les patients psoriasiques présentant des facteurs de risque associés, notamment avant la mise sous traitement. Une réduction importante de l'utilisation de la PUVAthérapie devrait permettre d'abaisser le sur risque de cancers cutanés, mais une surveillance dermatologique régulière et prolongée s'impose chez les patients exposés. |