![]() rehaussement après gadolinium en T1. Le traitement est l'excision chirurgicale méticuleuse avec résection complète sous peine de récidive (2). tente, mais augmente progressivement en intensité et en durée, bien que cer- taines tumeurs n'entraînent qu'une douleur légère. L'atteinte distale génère un doigt érythémateux et oedéma- tié; l'atteinte proximale s'accompagne d'une paronychie douloureuse. La tu- meur a une prédilection pour les trois premiers doigts de la main, où elle se développe très rapidement, en quelques semaines. Une onycholyse partielle pré- cède l'apparition d'un nodule kérato- sique croûteux sur le lit unguéal distal. On peut retrouver un antécédent trau- matique préalable. Des cas de kérato- acanthomes multiples sous-unguéaux sont associés à une incontinentia pig- menti (4). La radiographie révèle une ostéolyse bien circonscrite, sans sclé- rose ou réaction périostée, résultat de la compression rapide induite par la tumeur. Après traitement chirurgical, la réossification de la lacune osseuse est nulle ou partielle. La tumeur présente une échogénicité mixte. L'IRM met en évidence la tumeur, avec un signal intermédiaire en T1 et un hypersignal en T2 avec fin rehaussement périphé- rique (5). Le traitement recommandé est l'excision chirurgicale en bloc avec curetage des parois. L'amputation sera réservée aux récidives multiples, aux destructions osseuses majeures, ainsi qu'aux cas où la distinction claire entre kératoacanthome et carcinome épider- moïde n'est pas claire (4). LES PLUS FRÉQUENTES née, allant jusqu'à réveiller le patient par le simple effleurement du drap de lit (6). Elle n'est pas corrélée à l'inten- sité de l'hypercourbure transversale (7) et peut être totalement absente dans certains cas. L'ongle en pince (Figure 2) résulte d'une hypercourbure transverse de l'ongle qui cisaille progressivement la les formes héréditaires, symétriques, avec antécédents familiaux, des formes acquises, asymétriques, dues le plus sou- vent à des déformations orthopédiques liées au chaussage et à une arthrose déformante. La radiographie montre une ostéoarthrose avec pincement articulaire et formation d'ostéophytes. La distor- sion distale du lit peut s'accompagner d'un ostéophyte de traction. L'approche thérapeutique dépendra de la douleur, de l'inflammation, de la difficulté à se chausser et de la gêne cosmétique. La cautérisation chimique des cornes ma- tricielles est le traitement de choix. Elle peut être couplée avec la résection de l'ostéophyte de traction. Les techniques conservatrices (orthonyxie) soulagent transitoirement, mais conduisent inva- riablement à la récidive (6). drose sont les symptômes initiaux. En l'absence de traitement approprié, un périonyxis chronique se développe, avec formation de tissu de granulation hyper- trophique réactionnel pouvant s'infecter (8). L'ongle incarné résulte d'un conflit entre la tablette unguéale et les tissus mous avoisinants. Les principaux facteurs favorisants sont les chaussures étroites à talons hauts, les chaussettes serrantes, l'hyperhidrose, une pédicurie inadéquate et le diabète de type 1 (7, 8). Un cercle vi- cieux s'installe rapidement, car le patient découpe les coins de la tablette à des fins antalgiques, ce qui pérennise l'affection. Aucun examen complémentaire n'est nécessaire. Des traitements conservateurs peuvent parfois être essayés, mais néces- longue et infaillible. Il existe de très nom- breuses méthodes chirurgicales fondées sur deux grands principes: réduire l'hyper- trophie des tissus mous environnants ou rendre la tablette unguéale définitive- ment plus étroite(7). La revue Cochrane de 2012 démontre que la matricectomie par phénolisation est plus efficace que l'ablation chirurgicale (9). respond à l'emplacement de cette lésion hyperkératosique sous-unguéale située à la partie médiane distale du gros orteil (Figure 3). Elle peut parfois être héma- tique et de coloration noirâtre. Elle résulte de traumatismes minimes répétés, favo- risés par le chaussant et certaines défor- mations orthopédiques acquises (erectus n'est nécessaire. Le traitement consiste à cureter le cor sous-unguéal après décou- page de la région onycholytique. La pré- vention de la récidive nécessite une adap- tation du chaussant et la correction des déformations orthopédiques (10, 11). quement douloureuse, la douleur est une plainte fréquente. C'est le plus souvent une gêne au chaussage et à la pression. L'image clinique est un nodule hyperké- ratosique sous-unguéal ferme, émar- geant au bord libre, surélevant la tablette unguéale, sans la détruire (Figure 4). L'exostose sous-unguéale est une tu- meur peu fréquente, unique, acquise et bénigne, touchant souvent le gros orteil et |